La Société Moderne, audit organisationnel, entreprise familiale, robinetterie, accessoires de plomberie, magasins de détails, présentation, compétitivité, contribution des salariés, conditions de travail
La Société Moderne, entreprise familiale de taille moyenne, est une firme spécialisée dans la conception de robinetterie et d'accessoires de plomberie destinés aux magasins de détail. Confronté à une baisse régulière de ses profits depuis deux ans, son président M. Letendre s'interroge sur l'avenir de son entreprise. Conscient de la nécessité d'effectuer une restructuration, il souhaiterait s'orienter vers un nouveau style de management, donnant davantage d'autonomie et de responsabilité à ses employés. Afin de le conseiller dans cette perspective de changement managérial, nous essayerons comme il le souhaite de nous inspirer du cas de l'entreprise américaine Johnsonville Sausage. Cette dernière suscite en effet l'intérêt du public car elle a su transformer sa traditionnelle organisation du travail, inefficace en terme d'implication du personnel, vers un modèle révolutionnaire qui fonctionne: l'autogestion des salariés.
Dans cette étude de cas, le concept d'implication comme étant l'attachement au travail ou l'identification du salarié à son emploi sera donc le fil conducteur de notre analyse. Il convient donc de se demander, dans quelle mesure le management fondé sur le travail en équipe adopté par Johnsonville Sausage peut-il être applicable à la Société Moderne, et in-fine source durable d'implication et de productivité ?
[...] : Communication, confiance. : Groupe d'opération : Gérant et comptable. : Membres d'équipe : Employeur : Coordonnateur D'après ce schéma, on peut constater qu'il existe une forte communication entre les différents cercles concentriques qui comprennent chacun un groupe d'opération, un gérant, un comptable et des membres d'équipe. Ces groupes évoluent de manière autonome tout en restant en étroite liaison avec le dirigeant par l'intermédiaire du coordonnateur. Bibliographie -J.-P. HELFER, M.KALIKA, J.ORSONI Management stratégie et organisation Edition Vuibert, 5éme édition -JEAN-MICHEL PLANE Management des organisations Edition Dunod -P. [...]
[...] Grâce à ces informations, on peut en déduire que le travail se rapproche du modèle fordo-taylorien. ( Attitude des employés À travers le sondage d'attitude effectué auprès du personnel, nous pouvons émettre des hypothèses concernant leur attitude. Tout d'abord, le travail accompli par les ouvriers ne leur permet pas de fixer leurs propres objectifs. Ils éprouvent aussi le besoin d'avoir plus de latitude pour pouvoir fixer ces objectifs De plus, le fait que le travail ne soit pas varié constitue un frein à la performance, ce qui signifie qu'ils peuvent être démotivés et pas impliqués dans le travail qu'ils font. [...]
[...] Enfin, il réduit le nombre de niveaux hiérarchiques (en passant de six à trois), aussi les équipes de travail assument les fonctions de supervision ainsi la fonction de contremaître fut éliminée, et en plus des gérants de section il crée de nouveaux postes de coordonnateurs qui ont pour rôle de développer les capacités de résolution des problèmes chez les employés. Aussi M. STAYER avait comme ambition d'éliminer son propre poste pour permettre aux salariés d'être plus autonomes et plus libres dans leurs prises de décisions. Ainsi, on passe d' un management fondé sur l'autorité et l'obéissance à un management fondé sur le travail en équipe». [...]
[...] Plane dans son ouvrage, cette adhésion peut aboutir in fine à démultiplier leurs efforts pour contribuer à la performance organisationnelle de l'entreprise. Finalement, il faut également permettre la création d'un syndicat qui donne l'opportunité aux salariés de se sentir davantage représenté et considéré au sein de l'organisation. Conclusion De notre analyse, on peut conclure que le management fondé sur le travail en équipe, qui fut un succès d'après les dirigeants de Johnsonville, peut être applicable à la société moderne dans une certaine mesure. [...]
[...] Fondée en 1945 par la famille STAYER, cette dernière a acquis une forte notoriété grâce à la qualité de ses produits. En 1978, l'entreprise en pleine expansion (augmentation annuelle du chiffre d'affaires de est reprise par Ralf STAYER fils. Ce dernier s'interrogeait sur l'avenir de son entreprise, ainsi il constate d'abord qu'il s'agit d'une petite société régionale, entourée par de grands producteurs nationaux et aussi des fabricants locaux. Ensuite, il remarque qu'il y avait un manque d'implication des salariés car il y avait un écart entre le potentiel des employés de l'entreprise et leur performance. [...]
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