Analyse et impact du risque opérationnel, secteur bancaire, 2009, banque, risque opérationnel, méthodes d'évaluation, maîtrise du risque opérationnel, contrôle interne, réglementation, comités de Bâle
La fiabilité du secteur bancaire se doit désormais d'être efficace, notamment avec la mondialisation et la libéralisation qui complexifient les opérations financières, et par là génèrent davantage de risques pour toute l'économie à savoir les particuliers et les entreprises
Ce phénomène tend à s'accentuer étant donné la vulnérabilité du système interbancaire : En effet, si un établissement financier fait faillite, les pertes pour l'économie et pour les autres acteurs financiers sont lourdes voir inestimables a la manière d'un effet domino.
Le système bancaire international se retrouve confronté à ces changements économiques en tant qu'intermédiaire financier des états et des agents économiques et surtout, il est souvent confronté à la prise de décision en avenir risqué.
Ces risques bancaires se distinguent par leur occurrence, leur intensité, mais c'est avant tout leur diversité (risque de crédits, risque de marché, risque de liquidité..) qui leur confèrent leur caractère volatile.
On peut estimer les pertes occasionnées à 12 milliards de dollars sur les dix dernières années, de telles pertes sont dues généralement à une inadéquation ou une défaillance des procédures, du personnel, des systèmes internes ou à des évènements extérieurs et plus précisément au risque opérationnel.
Avec les avancées technologiques, et la complexité des processus de gestion, le risque opérationnel s'est particulièrement développé ces dix dernières années alors qu'il était auparavant ignoré ou bien géré d'une manière isolée. Cela a néanmoins permis de développer des outils de mesure et de contrôle propres à la maîtrise du risque opérationnel tout comme le risque de marché ou de crédit.
Les risques opérationnels peuvent générer des milliards de dollars de pertes causant la faillite de certains établissements ce qui explique toute l'attention portée à son sujet ; néanmoins, l'enjeu majeur depuis le comité de Bâle est de maîtriser le risque opérationnel, mais de quels moyens et procédures disposent les établissements financiers pour lutter contre ce fléau financier?
[...] La gestion des risques doit être effectuée dans l'optique d'atteinte des objectifs de contrôle interne ainsi que des objectifs (métiers) fixés au niveau de l'État et des entités qui la composent. La gestion des risques doit s'effectuer dans le respect des lois et règlements en vigueur. Dans le cadre de la mise en place d'un système de contrôle interne, les activités de contrôle viennent à la suite du processus d'évaluation des risques pouvant nuire à la réalisation des objectifs fixés. Les activités de contrôle sont déterminées par les responsables hiérarchiques afin de s'assurer que l'ensemble des risques puisse être traité correctement et dans des délais raisonnables. [...]
[...] Ils sont effectués par des spécialistes (Centre des technologies de l'information, Comité sécurité, etc.). A noter que les services sont responsables de leurs données (confidentialité, pertinence, exhaustivité, etc.). Ainsi que du contrôle du bien fondé des droits d'accès effectifs sur "leurs applications" (dans le respect des bases légales et des règlements applicables) Les contrôles applicatifs, Ils se rapportent au traitement des différentes transactions (de manière automatique et manuel). A titre d'exemple, on peut citer : Rapprochements : détection des erreurs de saisies des données en rapprochant automatiquement les montants saisis manuellement d'un total de contrôle. [...]
[...] On peut estimer les pertes occasionnées à 12 milliards de dollars sur les dix dernières années, de telles pertes sont dues généralement à une inadéquation ou une défaillance des procédures, du personnel, des systèmes internes ou à des évènements extérieurs et plus précisément au risque opérationnel. Avec les avancées technologiques, et la complexité des processus de gestion, le risque opérationnel s'est particulièrement développé ces dix dernières années alors qu'il était auparavant ignoré ou bien géré d'une manière isolée. Cela a néanmoins permis de développer des outils de mesure et de contrôle propres à la maîtrise du risque opérationnel tout comme le risque de marché ou de crédit. [...]
[...] CONCLUSION Depuis leur implantation dans les banques depuis janvier 2007, les risques opérationnels sont considérés comme le point clé de la stratégie des banques. La nouvelle réforme du ratio Cooke proposée par le Comité de Bâle repose sur une philosophie visant d'une part, à faire converger le capital réglementaire et le capital économique et d'autre part, à inciter à l'utilisation progressive des méthodes internes les plus avancées en matière de mesure du risque de crédit. Il est donc crucial pour les banques de développer un modèle interne fiable. [...]
[...] le risque lié aux événements extérieurs : Ce risque peut être à l'origine de risque politique, catastrophe naturelle, environnement réglementaire. Le risque juridique : Le risque opérationnel inclus le risque juridique qui se définit comme suit : Risque de perte résultant de l'application imprévisible d'une loi ou d'une réglementation, voire de l'impossibilité d'exécuter un contrat. Les composantes du risque opérationnel peuvent être représenté selon le schéma suivant : Les risques opérationnels peuvent être classés en trois domaines : la fraude, la sécurité et les procédures. La fraude vise tant les événements externes (faux chèques . [...]
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