Les scandales financiers qui ont défrayé la chronique aux États-Unis et en Europe ont aujourd'hui de nombreuses répercussions dans les entreprises. Des nouvelles lois (Lois sur la sécurité financière…), sont venus renforcer le dispositif de contrôle interne des entreprises.
En conséquence, les métiers liés à l'audit interne et au management des risques sont en plein
essor. L'objectif des entreprises est aujourd'hui d'améliorer le contrôle interne pour mieux
maîtriser les risques liés à leur activité. En effet, les scandales financiers, à commencer par le couple Enron-Andersen, ont mis l'audit sous les feux de l'actualité ; et depuis cette crise de confiance, dans les comptes des sociétés,la profession est globalement malmenée. Il semble alors important de se pencher sur les risques auxquels les auditeurs sont exposés dans le cadre de l'accomplissement de leurs missions. Ce qui est mis en cause, c'est la capacité de l'auditeur à émettre une opinion de qualité sur la situation de l'entreprise, autrement dit une opinion à laquelle on puisse faire confiance.
Parmi les raisons qui peuvent expliquer la perte de crédibilité de la profession, la littérature
mentionne le manque d'indépendance, l'incompétence ou l'inadéquation des méthodes, le manque d'expérience. Ces facteurs explicatifs s'inscrivent dans le cadre de réflexions plus larges qui soulignent les défis auxquels la profession d'auditeur est confrontée.
Notre étude ne peut se limiter à la démarche de l'auditeur compte tenu de la relation dialectique qui existe entre l'audit d'une part et les risques d'autre part. Car si cette profession d'audit peut contribuer à créer une meilleure maitrise des risques de l'entreprise, elle présente et génère paradoxalement les risques qui lui sont propres : il s'agit des risques liés à la fonction d'audit (ou risque d'un audit de mauvaise qualité) que nous développerons
ultérieurement.
[...] Une synthèse des principales constatations et recommandations est faite aux responsables de l'unité auditée à la fin de la mission sur place (réunion de clôture). Sur la base de cette validation, l'auditeur ajuste les constats relevés dans la FRAP, en tenant compte des précisions et compléments d'informations produits par les responsables de l'unité auditée. Le chef de département et les chefs de mission s'assurent que les modalités entourant l'élaboration des constatations et recommandations sont respectées et que ces dernières permettent de renforcer les contrôles et de contribuer à l'atteinte de objectifs d'audits fixes. [...]
[...] L'inexistence d'historique des délais des missions Ecarts dans l'évaluation des délais Délai de la mission Action de sensibilisation des clients L'amélioration du questionnaire d'évaluation Réévaluation du délai planifié Chapitre III Interprétation : Etude AMDEC processus Suite au tableau AMDEC, nos actions sont portées essentiellement sur la fiche suiveuse, la note d'orientation, le questionnaire d'évaluation, le délai planifié des missions En ce qui concerne le délai planifié des missions notre démarche de réévaluation de ce délai était d'abord de collecter l'historique des délais réalisés et prévus d'après les fiches suiveuses de l'année 2006 des quatre départements de la direction Audit de la STEG et à travers cet historique nous avons calculé la moyenne émise par les auditeurs suite à leurs missions d'audit et le graphique ci-dessous montre les écarts entre les délais réalisés et les délais planifiés.(Voir l'exploitation des données de la fiche suiveuse dans l'Annexe Délai prévisionnel Délai réalisé Délai planifié Figure Représentation graphique des écarts entre les Délais prévisionnels et les Délais planifiés On peut remarquer à travers ce graphique que les délais prévus ainsi que les délais réalisés sont supérieurs au délai planifié par la direction d'audit qui est de semaines). Et c'est ce qui traduit les écarts enregistrés dans les fiches suiveuses des missions d'audits. [...]
[...] L'analyse de risques d'échec ou de dysfonctionnement a toujours été un élément clé du processus d'évaluation du dispositif de contrôle. Un processus d'évaluation axé sur les risques comporte nécessairement les phases suivantes : Analyse de l'activité concernée ; Identification et évaluation des risques inhérents encourus ; Vérification de l'existence des contrôles internes, constitution d'une documentation et évaluation de la qualité de ces contrôles, notamment à l'aide des tests ; Evaluation des points faibles, rédaction d'un rapport et émission de recommandations en vue de l'amélioration du dispositif Analyse de l'activité : elle comporte les étapes suivantes : -Identifier les objectifs liés à l'activité ; -Classer, les activités par ordre de contribution la plus directe aux objectifs ; -Identifier quelle est la politique de contrôle relative aux objectifs liés à l'activité ; 1 Management des risques IFACI juin Chapitre III entre Risque La relation dialectique entre l'Audit et le Risque -Identifier la politique de risques acceptable au niveau de la société et le niveau de contrôle interne requis pour atteindre le niveau de risque acceptable par les dirigeants et / ou par les lois, réglementations L'analyse de risques inhérents: elle comporte les étapes suivantes : -Identifier les risques de chaque processus liés à l'activité ; -Déterminer les actifs qui sont exposés aux risques ainsi que les facteurs de risque ; -Déterminer quelle est la probabilité pour que les risques se matérialisent. [...]
[...] Définition et évaluation du risque Dans cette section, on présente la théorie en matière de risque. Le risque peut être abordé de différentes façons. D'une manière plus spécifique, les éléments du risque traités dans cette section concernent la définition du risque, ses composantes et son évaluation La définition du risque Plusieurs définitions du risque peuvent être retenues : David MC Namee le définit comme étant un concept utilisé pour exprimer l'incertitude d'un événement qui peut avoir un effet matériel sur les buts et objectifs de l'organisation L'Institut International des Auditeurs Internes IIA Global¨ propose comme définition : la possibilité qu'il se produise un événement susceptible d'avoir un impact sur la réalisation des objectifs. [...]
[...] En 1982, La Confédération Européenne des instituts d'Audit Interne fut crée à son tour. En 1989, est née de l'Union Francophone de l'Audit Interne (U.F.A.I). En Tunisie, l'Association Tunisienne des Auditeurs internes (ATAI), a vu le jour par l'autorisation N°4968 du 28/08/1981 et a pour objectif de promouvoir la fonction d'audit interne. Ainsi, La fonction d'audit est devenue de nos jours un instrument privilégié pour garantir la transparence des entreprises, permettant de disposer d'une vision générale de l'entreprise, de prévenir les risques et d'inciter les entreprises à mettre en place les dispositifs d'appréciation, d'évaluation et de contrôle destinés à circonscrire les aléas en vue soit d'en atténuer l'impact soit de le supprimer. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture