Comptabilité, evolution, contrôle interne bancaire, CRBF, COSO, SWOT
La banque est au cœur de l'économie: elle draine l'épargne, elle octroie des crédits, elle gère les moyens de paiement. À partir de ces fonctions de base, elle a développé de nouvelles activités et impulsé de nombreuses innovations financières sans cesse en évolution. La banque est ainsi devenue un ensemble composé de différents métiers, exigeant une haute technicité et des moyens puissants.
Le système bancaire français a connu ses premières heures à la fin du 19e siècle au moment de l'essor industriel de la France et de l'entrée en mouvement de l'idée mutualiste. Depuis, le secteur bancaire a considérablement évolué au cours de ces trente dernières années, et plus précisément depuis la loi bancaire de 1984.
Commencé à la fin des années 1960 avec le mouvement de « bancarisation » des ménages, l'essor du système bancaire français s'est accompagné de transformations majeures touchant aussi bien son organisation que ses activités. Le mouvement de rationalisation des structures bancaires a permis une libéralisation progressive des conditions d'exploitation des établissements de crédit. Il a aussi entraîné une diversification de leurs activités et une plus grande ouverture sur l'international dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
[...] La logique d'homogénéité et de transparence, si souvent édictée comme principe intangible, semble ici être oubliée. En termes de contrôle interne, le métier est souvent une affaire de généraliste. La modélisation étant très complexe, il s'agit d'une affaire de spécialistes. Les effectifs de contrôle interne doivent donc s'adapter à ces spécialités et ces complexifications. Ceci peut poser de réelles problématiques de recrutement tant en termes de compétences que de coûts. Le contrôle de premier niveau Le contrôle de premier niveau, pourtant simple dans sa définition reste complexe à appliquer. [...]
[...] Conclusion Depuis 2008, l'INSEE montre que le nombre d'établissements de crédit agréés ne cesse de baisser. En effet, nous sommes passés en quatre ans de 722 établissements à 634 en 2012. On ne peut pas expliquer cette baisse du nombre d'établissements bancaires aux seules évolutions de la réglementation puisque la crise financière qui touche notre économie a sensiblement affecté certains établissements. En revanche, les nouvelles exigences prudentielles sont complexes à mettre en place notamment en ce qui concerne les exigences de fonds propres pour les plus grandes entités ou la mise en place des fonctions dédiées au contrôle interne pour les plus petites. [...]
[...] En effet, il correspond selon le crédit coopératif à la différence entre les créances exigibles du fait des défauts de paiement et les sommes recouvrées Le contrôle interne intervenant dans la maîtrise du risque, son dispositif influent indirectement celui-ci. Mais on parle ici d'une définition bilancielle. En effet, en matière de contrôle interne, il correspond aux coûts des risques avérés, mais aussi, dans certains cas, aux ressources et moyens nécessaires pour les éviter. C'est-à-dire qu'un dysfonctionnement ou une déficience génère un coût. Il peut s'agir d'une perte financière. Le contrôle interne agissant pour la maîtrise des risques contribue à la maîtrise du coût du risque. [...]
[...] Depuis, le secteur bancaire a considérablement évolué au cours de ces trente dernières années, et plus précisément depuis la loi bancaire de 1984. Commencé à la fin des années 1960 avec le mouvement de bancarisation des ménages, l'essor du système bancaire français s'est accompagné de transformations majeures touchant aussi bien son organisation que ses activités. Le mouvement de rationalisation des structures bancaires a permis une libéralisation progressive des conditions d'exploitation des établissements de crédit. Il a aussi entraîné une diversification de leurs activités et une plus grande ouverture sur l'international dans un environnement de plus en plus concurrentiel. [...]
[...] Nous serons alors dans une démarche d'accompagnement de la mise en place des outils et du système d'information dans sa globalité. Nous verrons dans les recommandations postérieures que le mariage entre les compétences de contrôle interne, de systèmes d'information et de ligne métier pourra peut-être permettre de développer des outils intéressants et ainsi répondre à l'enjeu d'efficience du contrôle interne. Chapitre 2 : La culture du risque et l'efficacité du contrôle Nous avons évoqué dans les précédentes parties le déroulement de l'évolution du contrôle interne. Ces évolutions interviennent pour mieux encadrer et maîtriser les risques. [...]
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