analyse financière, étude des comptes, valorisation, Tourpagel Groupe, étude de marché produits surgelés livrés à domicile, bilan fonctionnel, BFR, bilan consolidé
Le cours actuel du titre est de 16,60€, en progression depuis le début 2009. Le titre est cependant difficile à cerner et à prédire, les marchés n'ont semble-t-il pas encore intégré les mécanismes et les perspectives du titre. Cependant, au travers de cette analyse, on constatera que la bonne gestion de l'entreprise, la politique à laquelle les dirigeants se sont engagés et se tiennent sont des signes encourageants pour le titre, ainsi, on valorisera le titre aux alentours de 30€ qui devrait être une valeur de relative stabilité du titre, une fois le marché arrivé à maturité aux yeux du marché. Le titre est pour le moment très volatil et le risque est présent. Le plus bas semble cependant avoir été tapé en octobre 2008 avec un cours à 10,53€ alors que le titre avait jusqu'à cette date profité d'une croissance très rapide et très encourageante.
La brutale chute des cours a bien évidement des conséquences sur le bilan, le cours ayant était divisé par 3,5 en à peine 1 an et demi. Mais on ne doit, selon moi et cette analyse, pas y voir un signe pessimiste pour le futur mais plutôt une conséquence de la conjecture et des habitudes de consommation. Ainsi, le marché ne nous apparaît comme pas tout à fait mature, la volatilité et les fortes variations du titre ces dernières années en sont la preuve.
La bonne gestion de l'entreprise les politiques de contrôle de la dette et le positionnement sur un gearing faible laisse entrevoir de bonnes perspectives pour le titre ; ainsi, on maintiendra une recommandation offensive sur le titre, avec des objectifs de cours aux alentours de 30€.
[...] Le maintenir à des niveaux bas permet d'avoir une visibilité sur le marché et de pouvoir envisager des perspectives d'acquisitions ou plus simplement de recours à une dette plus facilement. Le ROE est en diminution constante et cela n'est en soit pas une bonne nouvelle pour les investisseurs (il s'agit quand même de la rentabilité des capitaux.). Là encore, malgré la forte tendance baissière, on reste à des niveaux très élevés qui pourront attirer des investisseurs courts ternes. Cette information confirme les investisseurs dans leurs interrogations qu'avaient posées les calculs de l'EVA et de la MVA. [...]
[...] Le BFR prend en compte notamment les impôts sur le bénéfice à payer ou à recevoir. Les passifs de long terme incluent les passifs non courants et non financiers (engagement de retraite, impôts différés ) Analyse : Le BFR semble être maitrisé, sa valeur négative est typique de ce genre d'activité, les clients paient immédiatement et l'entreprise ne paie ses fournisseurs qu'après un certain délai : il prend ses valeurs entre - 50.500 et - 35.500 sur la période traitée, la trésorerie est donc excédentaire. [...]
[...] Ce dernier étant d'autant plus vrai que la marge d'erreur est faible sur le MVA, au vu de la simplicité de son calcul ! Nous déduisons de la valeur de la MVA la croissance implicite et l'EVA implicite du marché : Si on conserve l'approche par les free cash flow, on constate que la croissance anticipée par le marché est de soit une croissance assez forte ; j'avais choisi un taux de pour insister sur le fait que la part magasin en ligne représentant l'unique véritable opportunité de croissance forte ne représentait qu'une part infime du CA. [...]
[...] La valorisation des capitaux engagés est alors 296 La valeur des capitaux propres se calcule facilement en retirant à ce résultat la valeur de la dette financière. Nous obtenons alors une valeur théorique de l'action à (étant donné les 282actions en circulation).Ce même titre était disponible sur le marché le 5 juin à et fin 2008, le titre valait 14,60€. Ainsi, on peut conclure à une sous-estimation de la valeur de l'action, le marché l'ayant peut être d'ores et déjà intégré puisque le cours est sur une pente ascendante. [...]
[...] Cette variation du ROCE influe par définition sur l'Economic Value Added. L'entreprise reste en situation de création de valeur avec une EVA aux alentours de après avoir connu des niveaux assez hauts ; la chute de 2007 ramenant la valeur de l'EVA de 9,62% à 3,48% étant due à la combinaison de facteurs négatifs : une baisse du ROCE, une hausse des capitaux propres et surtout une multiplication par 2 de la dette cette année-là due à de nouvelles acquisitions matérielles payées par de la dette. [...]
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