La valeur des actions des sociétés de la « Nouvelle économie » a augmenté, puis diminué très fortement en quelques derniers mois. Les actionnaires initiaux, notamment ceux des sociétés Internet, ont-ils tenté de profiter d'un effet d'aubaine au moment de l'introduction, pour réaliser d'importantes plus-values ? Cette étude tente de répondre à cette question.
[...] et Sefcik S. (2001b), Why Was Internet IPO Underpricing So Severe? Working Paper Series SSRN, University of Washington p. Field L. et Hanka G. (2001), The Expiration of IPO Share Lock-Ups The Journal of Finance, Vol p. 471-500. Habib M. et Ljungqvist A. [...]
[...] En effet, comme le montrent Habib et Lungqvist (2001), il existe une relation positive entre la fraction d'actions vendues par les actionnaires initiaux et la perte de richesse subie à cause de cette dernière. Les actionnaires sont donc vivement incités à limiter cette sous-évaluation et s'ils n'y parviennent pas suffisamment, ils peuvent être dissuadés de céder leurs actions pour limiter les pertes. La sous-évaluation peut également être due à l'asymétrie d'information entre actionnaires nouveaux et souscripteurs. Pour compenser celle-ci, les investisseurs informés peuvent être amenés à accorder une compensation aux investisseurs non informés en contrepartie de leur désavantage informationnel. [...]
[...] et Schatt A. (2003b), Sous-évaluation à l'introduction et cessions d'actions par les actionnaires d'origine : le cas Français Finance, Contrôle, Stratégie, Vol juin, pp. 67-89. Camerer C. et Lovallo D. (1999), Overconfidence and Excess Entry : An Experimental Approach American Economic Review, vol march, pp. 306-318. Chahine S. (2001), La sous-évaluation à l'introduction en bourse: quelle source d'asymétrie d'information? [...]
[...] Ces différents arguments nous conduisent par conséquent, à tester la proposition suivante : P4 : l'offre de prix des actions au moment de l'introduction des sociétés Internet est plus fortement et significativement sous-évaluée que celles des autres sociétés. C'est paradoxalement, l'invalidation de cette proposition qui pourrait placer les anciens actionnaires des sociétés Internet en bonne position pour céder leurs titres Introductions et cessions d'actions Internet De manière générale, Broye et Schatt (2003a, p. 29) constatent qu'en France, les actions émises sur le Second Marché à disposition du public proviennent majoritairement des actionnaires d'origine, contrairement aux États-Unis ou d'autres pays européens (Italie, Suède, Angleterre). [...]
[...] La variable SPREAD devrait ainsi, permettre d'examiner s'il y eut des écarts significatifs entre les valeurs Internet et les autres. Cette variable a été pondérée par le prix d'introduction, de manière à rendre les données comparables entre elles ; les sous-propositions P5a et P5b sont testées à l'aide des variables suivantes : CESSINT et CESSREL. La première est une variable binaire qui prend la valeur 1 en cas de cession et 0 dans le cas contraire. La seconde est définie comme le rapport entre le nombre d'actions cédées et le nombre d'actions créées. [...]
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