L'idée de cotation des clubs de football est apparue en 1985. Après 20 ans et 37 cotations, la France commence enfin à se pencher sur le problème, mais il aura quand même fallu une pression de la part de Bruxelles, qui a entamé en 2004 une procédure d'infraction contre les dispositions française et a demandé expressément une modification des lois.
Même si l'indice DJ Stoxx Football n'a enregistré qu'une piètre croissance depuis 20 ans, la frénésie de la cotation des clubs ne faiblit pas. 37 clubs sont donc côtés en Europe (Angleterre, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Portugal mais aussi Turquie) et la capitalisation boursière s'élèverait à 1,7 milliard d'euros. La France prend donc des mesures.
Un assouplissement des textes a été étudié. Alors que la loi exigeait avant une structure d'entreprise comportant une holding et deux filiales, l'une s'occupant de l'activité sportive et l'autre s'occupant des activités annexes, par exemple la gestion du stade, le texte n'imposerait plus au club que d'être une Société Anonyme et de présenter un projet d'avenir et de développement fiable, laissé l'appréciation de l'Autorité des Marchés Financiers.
De plus, le Code du sport serait modifié pour autoriser l'appel public à l'épargne aux Sociétés Anonymes Sportives, suivant certaines conditions.
Enfin, la possession du stade par le club qui était avant un préalable, disparaîtrait pour n'imposer que la preuves que le club perçoit des recettes récurrentes. Par exemple de recettes, l'OL a signé un contrat de sponsoring pour 5 ans de 9 millions d'euros annuel avec le groupe Accor pour les marques Novotel et Ticket-Restaurant.
[...] Les clubs avaient besoin de ressources pour suivre cette cadence infernale, achats de joueurs cher signifiant popularité du club et vente de produits dérivés. Ils ont vu en l'entrée en bourse un cercle vertueux où le fait de posséder des bons joueurs et d'engranger des bons résultats, un moyen d'augmenter leur rentabilité en véhiculant une image de machine à gagner Ces mêmes revenus générés par la bourse auraient servi à acquérir les meilleurs joueurs, entraîneurs, et infrastructures. Et ainsi de suite L'exemple de Lyon : Jean Michel Aulas, président de l'O.L. [...]
[...] Les clubs les plus anciens doivent leur existence au passé industriel de leurs villes respectives. Peugeot a fondé le club de Sochaux pour ses ouvriers, Le Havre pour ses dockers Et cela est vrai dans tous les pays d'Europe. L'engouement suscité par le football confère à certains clubs un taux d'abonnement impressionnant. Parallèlement le football a atteint des budgets vertigineux jusqu'à la fin des années 90, où les salaires des joueurs et les montants de leurs transferts grimpaient sans cesse. [...]
[...] Pourtant aucun d'entre eux n'a opté pour cette solution de financement, même si le Real Madrid est pourtant le club au plus haut revenu du Monde (276 millions d'euros en 2005 selon Deloitte) o Angleterre Plusieurs clubs sont côtés et les résultats sont mitigés. Certains sortent par le haut grâce à un rachat : Manchester United en 2005 par Malcom Glazer ou Chelsea en 2003 par Roman Abramovitch ; d'autre par le bas, en faillite ou difficultés financières comme Leicester City et Nottingham Forest. Ensuite, leurs cours de bourse sont relativement variables. o Italie Suite aux scandales italiens, des observateurs demandent le retrait des trois clubs côtés italiens dont le cours de Bourse ne cesse de s'effondrer depuis 2001. [...]
[...] Les clubs de football français ont-ils intérêt à rejoindre leurs homologues européens en bourse ? L'idée de cotation des clubs de football est apparue en 1985. Après 20 ans et 37 cotations, la France commence enfin à se pencher sur le problème, mais il aura quand même fallu une pression de la part de Bruxelles, qui a entamé en 2004 une procédure d'infraction contre les dispositions française et a demandé expressément une modification des lois. Même si l'indice DJ Stoxx Football n'a enregistré qu'une piètre croissance depuis 20 ans, la frénésie de la cotation des clubs ne faiblit pas clubs sont donc côtés en Europe (Angleterre, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Portugal mais aussi Turquie) et la capitalisation boursière s'élèverait à 1,7 milliard d'euros. [...]
[...] Par exemple de recettes, l'OL a signé un contrat de sponsoring pour 5 ans de 9 millions d'euros annuel avec le groupe Accor pour les marques Novotel et Ticket-Restaurant Un peu d'histoire Aujourd'hui, les 37 clubs européens cotés représentent 1,7 milliard d'euros, soit de la capitalisation boursière européenne. Pourtant d'après Tocqueville Finance le financement dans le football devrait s'accroître : Les clubs sont pour la plupart en restructuration et pourraient générer de bonnes surprises. Depuis quelques mois, voire quelques années pour certains, ils cherchent à diversifier leurs revenus à travers la valorisation de leur stade ou de leur patrimoine foncier et les produits dérivés. [...]
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