La Bourse est par définition un lieu privilégié d'échanges de flux financiers, où des apporteurs de capitaux viennent satisfaire des demandeurs de capitaux. Parmi ces derniers, les entreprises tiennent une bonne place. Cependant, la Bourse reste un moyen risqué de placer son argent. Les opportunités de gains sont parfois exceptionnelles, mais les chances de pertes également très nombreuses. C'est pourquoi l'investisseur a tout intérêt à étudier les valeurs disponibles à la cote avant de se lancer dans son acte d'achat.
C'est ainsi que sont apparues plusieurs méthodes d'analyse des titres côtés et parmi celles-ci la démarche fondamentaliste, chartiste et scientifique.
L'objet de ce rapport est donc de comprendre le fonctionnement et l'intérêt de chaque méthode d'analyse boursière, au travers des titres France Telecom, Danone et Acces Industrie. Il est aussi complété par une étude portant sur une obligation émise par France Telecom.
[...] Dans une tendance haussière, le franchissement de la ligne des MM indique un retournement à la baisse, donc un signal de vente. A l'inverse, à la baisse, la coupure entre les deux lignes marque un retournement de tendance à la hausse, donc une opportunité d'achat avant la poursuite de la tendance à la hausse. Un signal en berceau avec une lente évolution de la ligne des MM est de meilleure qualité qu'un signal brusque, lié à une variation violente des cours boursiers. On assiste globalement à une vérification de cette théorie sur le cours de Danone durant ces 3 dernières années. [...]
[...] On sait que bêta = Bi = Covariance (Rdt i ; Rdt / Variance (Rdt Avec Rdt i = rentabilité de l'actif, et Rdt m = rentabilité du marché. Dans le tableau suivant le coefficient de corrélation par rapport au CAC40 est indiqué en petit caractère. En effet, on peut considérer qu'en investissant sur une action avec un Bêta supérieur à 1 et un coefficient de corrélation élevé, cela permet de jouer l'indice avec un effet de levier. Au contraire, si l'action a un bêta élevé mais un coefficient de corrélation faible, il ne sera pas forcément judicieux de la sélectionner pour jouer l'indice. [...]
[...] Conclusion Fondamentaliste : Le groupe Accès Industrie connaît des difficultés depuis son introduction en bourse. En réalité, l'entreprise s'est introduite en bourse au plus mauvais moment. En effet, après quelques mois seulement, les problèmes financiers plombent les cours brutalement et menacent la politique de croissance de l'entreprise. Depuis cette date, le groupe a entrepris un assainissement de sa structure qui commence à porter ses fruits. En effet la réduction du parc machines, l'augmentation du taux d'utilisation des machines, les réductions d'effectifs et la concentration sur les centres de profits rentables permet à Accès Industrie de retrouver de meilleur résultat en ce premier semestre 2004. [...]
[...] On constate aussi une forte augmentation des volumes de transaction lors du franchissement de la ligne des plus bas. Le dessin tête et épaules semblait apparaître sur le graphique au mois d'avril 2003 : on distinguait la première épaule, la tête et le début de la seconde épaule. Cependant, les volumes de transaction ne correspondaient pas aux conditions nécessaires pour être en présence de ce phénomène car les échanges ne se sont accrus qu'au niveau de la tête. La suite du comportement du titre a confirmé cette fausse alerte : le titre est reparti à la hausse à la fin de la seconde épaule. [...]
[...] En moyenne, l'activité du secteur de télécommunications a augmenté de en 2003. Cette baisse a quelque peu surpris les investisseurs mais s'explique par différents facteurs qui permettent de nuancer la situation : - le changement de méthodes comptables (impact négatif de millions d'euros) - le changement de périmètres de consolidation (vente d'actifs) Ainsi, les comptes pro forma (non audité) montrent une hausse du chiffre d'affaires s'établissant à frôlant dès lors la moyenne du secteur. Toutefois, certaines faiblesses du groupe France Telecom expliquent cette contraction de l'activité : - la forte part de l'activité téléphonie fixe, secteur en ralentissement (baisse de du chiffre d'affaires pour l'exercice 2003) - l'effet de taux de change négatif, lié à l'appréciation de l'euro - la forte baisse de la division Equant, souffrant de la conjoncture morose (baisse de 20% du chiffre d'affaires pour l'exercice 2003) Le résultat d'exploitation La diminution du chiffre d'affaires est compensée par une hausse importante du résultat d'exploitation. [...]
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