La mondialisation économique et financière a entrainé un certain nombre de pratiques devenues universelles. Actuellement ces pratiques s'étendent et touchent tous les domaines de l'économie et de la finance. Considérées désormais comme telles car, il est possible aujourd'hui d'intervenir presque sur tous les marchés du monde. Cette intervention est rendue complètement réalisable par le recours accru aux moyens de télécommunication et d'Internet. La rapidité de l'exécution des ordres obtenue par ces moyens entraine une concurrence entre les bourses du monde qui sont devenues de véritables entreprises. La concurrence qu'elles se livrent les amène à présager des alliances, fusions-acquisitions (Euronext par exemple) et des stratégies mutuelles d'ouverture de marchés ...
[...] La somme des carrés des résidus (Sum Squarred Residuals) et le logarithme de la vraisemblance. Voir notre thèse, p. 231. [...]
[...] En effet, les banques contrôlent actuellement 80% des sociétés de crédit-bail cotées en majorité, gèrent 70% des actifs de fonds communs de placement et possèdent 10 des 15 sociétés de bourse. La part des banques cotées représente 30% de la capitalisation totale de la bourse de Casablanca. Si l'on rajoute les sociétés de portefeuille et d'investissement, cette part atteint près de 60% de la capitalisation boursière. Cette situation permet de souligner le rôle oligopolistique joué par les banques et ces sociétés dans l'offre des services financiers. [...]
[...] Elle provient aussi de la spéculation. La concurrence qu'exerce le marché boursier face à un marché bancaire monopoleur de dépôts n'est pas aussi visible que ne le suggère les chiffres. Car, d'une part, le marché bancaire de crédit est stérile de par la fonction historique des banques marocaines spécialistes de drainage de l'épargne sous forme de dépôts à court terme. Il n'existe donc pas de concurrence entre le marché boursier et les banques sur le financement de l'activité économique de long terme. [...]
[...] Le caractère efficient des marchés financiers mis en avant dans la plupart des études depuis 1965 ne peut, en aucun cas, exclure un certain nombre d'anomalies. Nous traiterons en effet certaines d'entre elles dans la troisième section ci-après. Section 3. Les principaux biais à la notion d'efficience Sur un marché efficient, tous les intervenants ont accès à la même information, ils traitent l'information de la même manière en utilisant le modèle des anticipations rationnelles. Il s'agit là d'une situation optimale, directement liée à la théorie économique néo-classique et dont les marchés boursiers ne font que rapprocher. [...]
[...] Néanmoins, il est admis aujourd'hui, que le marché gouverné par les ordres est beaucoup plus transparent que le marché gouverné par les prix. Cette transparence se manifeste à travers la circulation de l'information concernant certaines variables financières telles le nombre de transactions ou de contrats composant un ordre. A Casablanca, les autorités boursières ont choisi le système dirigé par les ordres[41] pour conserver la tradition déjà présente depuis 1929. Ce choix est maintenu dans le but de favoriser une culture boursière au niveau national et surtout pour faciliter l'accès au marché des petits porteurs d'actions. [...]
Référence bibliographique
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