Introduction : Le football est depuis bien des années le sport le plus pratiqué et aimé des personnes à travers le monde. Dans certains pays ce sport n'est pas trop populaire, mais dans d'autres il l'est tellement, que ce sport prend une autre dimension que le divertissement car certains s'en servent pour développer un business. Par exemple en Angleterre, plusieurs clubs de football tel que Manchester sont entrés en bourse. Et ceci nous arrive en France depuis peu avec la question : doit-on laisser entrer les clubs de football français en bourse ? Mais avant toute chose qu'est-ce que la bourse ?
Nous allons voir dans un premier temps d'un point de vue général ce qu'est la Bourse, dans un deuxième temps l'entrée en Bourse du football en France et enfin nous analyserons différents exemples.
[...] Face aux défis que représentera chaque mise en bourse des clubs, comment ceux-ci s'en sortiront-ils? La manne des droits audiovisuels (630 millions la saison prochaine) apporte une certaine sérénité et une situation économique assez favorable. "Mais, poursuit M. Varillon, il y a un problème à résoudre en France: y il un marché assez large et une profondeur d'actionnaires suffisante?". Les petits porteurs habitués à investir sur des valeurs du BTP qu'ils estiment sûres et rémunératrices vont-ils être séduits par les perspectives de plus- values du football tout en étant sûrs de pouvoir revendre à tout moment pour concrétiser cette plus-value. [...]
[...] La crise actuelle du ballon rond montre les limites de l'industrialisation de ce sport. L'actionnaire risque de rester sur le banc de touche d'une économie dépourvue de gains de productivité Les clubs de football traversent actuellement une phase critique. Le déluge d'informations de ces dernières semaines a dressé le tableau d'un secteur plein de contrastes. D'un côté, les indices regroupant les clubs cotés montrent une belle santé, l'introduction de Fenerbahçe en Turquie s'est révélée être un franc succès et Manchester United est l'objet de toutes les convoitises. [...]
[...] De son côté, Marie-Georges Buffet entend bien délimiter le business du sport. " Ce qui nous gêne, explique-t-on à son cabinet, c'est que le sport devienne un enjeu de cotation en Bourse, alors que, par nature, il est aléatoire. On peut alors voir des méthodes peu compatibles avec le sport apparaître pour réduire ces aléas : entente entre les clubs, faux passeports, dopage, exploitation des joueurs". Deux points de vue s'opposent à propos des conséquences de l'entrée en bourse des clubs de football : d'une part, un permanent de l'UCPF dit que les fonds recueillis en Bourse pourraient être utilisés pour mieux accueillir les spectateurs au stade, pour créer de nouvelles installations de formation, et pour aligner des équipes performantes. [...]
[...] Une obligation est donc une sorte de prêt consentie à une entreprise. Elles sont remboursées à l'investisseur à une datte prédéfinie et donnent droit à des intérêts annuels. Le prix de ce titre évolue en fonction de l'offre et de la demande, elle-même déterminée par la variation des taux d'intérêt. Contrairement à l'actionnaire le détenteur d'une obligation ne participe pas au capital d'une entreprise, il est plutôt considéré créancier de celle ci, car l'obligation est la matérialisation d'un emprunt réalisé par l'entreprise. [...]
[...] Dans tous les cas les dividendes sont donc présents. Qu'est-ce que le CAC 40 Le CAC 40 est l'indice phare de la bourse de Paris, c'est une référence. Il regroupe les 40 plus grosses capitalisations boursières, soit les entreprises ayant le plus grand nombre de titres négociés à la bourse de Paris (ex : Thomson, galeries Lafayette, TF1, Cet indice est le pouls de l'économie française. Il se compose exclusivement d'entreprises françaises de dimension internationale (Total, EDF ou la Société générale). [...]
Référence bibliographique
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