Introduit le 11 janvier 1988, le DAX (Deutscher Aktienindex) –le nom complet étant XETRA-DAX - qui est l'équivalent de l'indice CAC 40 utilisé à la Bourse de Paris, est un indice permettant de juger de l'évolution et du niveau du cours des actions allemandes. Il a été créé par la Commission des bourses de valeurs allemande (Arbeitsgemeinschaft der Deutschen Wertpapierbörsen) et la Bourse des valeurs de Francfort, en collaboration avec le journal Börsen-Zeitung.
Il recense les 30 principales valeurs d'une sélection de sociétés par actions, lesquelles sont en grande majorité cotées au marché officiel (Volkswagen, Siemens, Henkel, BASF…). Il représente ainsi 60% de la capitalisation boursière des sociétés par actions allemandes admises à la cote.
Les cours de clôture du dernier jour de l'année 1987 ont été choisis comme base et représentent 1 000 points d'indice.
Le DAX se calcule selon la formule de Laspeyres et est communiqué toutes les minutes au cours de la séance officielle, la période de cotation s'étendant de 9H30 à 17H30.
Il doit servir de base à l'indice du marché à terme allemand.
L'indice DAX n'a pas été créé afin de concurrencer les autres indices existants (C-DAX, H-DAX, M-DAX), mais pour compléter ceux-ci. Plus fiable que ces derniers, il est devenu un indice officiel de la bourse des valeurs allemande.
Le DAX est l'indice principal de la place de Francfort, qui représente la première place financière de la zone euro et la deuxième place financière européenne après la City de Londres.
Il est à noter que Francfort est une ville particulièrement dynamique du point de vue économique et financier puisque c'est également là que se situe le siège de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Le DAX se porte relativement bien à l'heure actuelle et a dépassé en avril 2004 la barre psychologiquement importante des 4 000 points. Cependant, après sa récession du dernier trimestre 2003, l'Allemagne poursuit actuellement une série de réformes sociales et on peut se demander quelle sera la réaction des marchés financiers, et plus spécifiquement celui de Francfort.
[...] Les cours de clôture du dernier jour de l'année 1987 ont été choisis comme base et représentent points d'indice. Le DAX se calcule selon la formule de Laspeyres et est communiqué toutes les minutes au cours de la séance officielle, la période de cotation s'étendant de 9H30 à 17H30. Il doit servir de base à l'indice du marché à terme allemand. L'indice DAX n'a pas été créé afin de concurrencer les autres indices existants (C-DAX, H-DAX, M-DAX), mais pour compléter ceux-ci. [...]
[...] On voyait même le ministre de l'Economie exhorter dans la presse :"Mesdames et messieurs, offrez-vous enfin une nouvelle voiture et n'oubliez pas des vêtements neufs!", signe révélateur du besoin immédiat d'une hausse de la consommation. "Si le redémarrage de l'économie allemande n'est pas flamboyant, il est pour autant réel" L'Allemagne doit malgré tout compter sur certaines faiblesses. En effet, la démographie reste vieillissante et pèse sur la croissance. Cette difficulté constitue un véritable défi pour le système de protection sociale, à l'image de ce qui peut se passer chez les voisins de l'Allemagne. Le chômage reste élevé malgré la faible participation des femmes à la population active. [...]
[...] C'est ainsi que nous allons rechercher les causes des fluctuations du DAX dans la sphère de l'économie réelle. Montée des incertitudes Durant le premier semestre de l'année 2003, le paysage politique et la position internationale de l'Allemagne ont connu un certain nombre de bouleversements. Les élections législatives fédérales tenues le 22 septembre 2002, remportées de justesse par la coalition SPD (Parti social-démocrate) - Verts, ainsi que les scrutins régionaux (dans les Länder) ont considérablement limité la marge de manœuvre du chancelier Gerhard Schröder tandis que les difficultés économiques entravaient l'action du gouvernement. [...]
[...] Il est aujourd'hui admis que le redémarrage très lent ne suffise à améliorer la situation sur le marché du travail (si l'on considère un taux de chômage toujours supérieur à ou à soulager les finances publiques allemandes largement déficitaires: le risque de voir Berlin violer à nouveau en 2005 le Pacte de stabilité, pour la 4ème année consécutive, ne cesse de grandir. Ces craintes se confirment avec l'action du gouvernement allemand qui a corrigé en baisse sa prévision de croissance 2004, à 1,5%. Signalons que cette dernière devait se situer autour de jusqu'ici. Le gouvernement a ainsi pris le sillage de divers instituts de conjoncture du pays qui ont publié des pronostics économiques en baisse. [...]
[...] Il importe dès aujourd'hui de clarifier comment le déficit public peut être réduit à moyen terme, tout en augmentant l'investissement dans l'éducation et les infrastructures, condition sine qua non d'une stimulation de la croissance, en dehors des préoccupations de la conjoncture internationale. Dans le secteur bancaire, la productivité est encore insuffisante et l'instauration des critères de solvabilité de Bâle II pourrait bien renchérir et accroître la sélectivité du crédit, pour les PME en particulier. Atouts de l'économie allemande en cette année 2004. On peut d'ores et déjà affirmer que l'Allemagne saura profiter de l'entrée des pays d'Europe centrale et orientale dans l'Union européenne. L'industrie allemande reste compétitive à l'exportation et contribue à la formation d'un excédent courant conséquent. [...]
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