Les perspectives de pérennité du groupe passent par une stratégie visant à adopter une démarche globale de communication de marque. La marque Samsung se doit alors de devenir synonyme de produits, de salariés et de méthode de classe mondiale.
Dans une optique de croissance et de performance, la filiale Samsung France cherche donc à s'introduire sur les marchés financiers.
Dans une première partie, nous vous exposerons les facteurs structurels de Samsung France favorisant une introduction en bourse ; puis nous établirons les modalités d'introduction en bourse. Dans un dernier temps, nous évaluerons les perspectives de réussite de cette introduction...
[...] Les frais postérieurs à l'introduction se répèteront tous les ans. Ils sont liés à notre politique d'information des actionnaires et aux obligations légales. Ils concernent principalement : publications légales publicité financière convocation et tenue de l'assemblée générale des actionnaires édition et diffusion du rapport annuel frais de service de titres rémunération du contrat d'apporteur de liquidité commission annuelle de cotation. Ils seront estimés à 250K€ par an. Ce montant est essentiellement alourdi par notre volonté de communiquer intensivement sur notre évolution financière et boursière. [...]
[...] Nous voyons donc plusieurs atouts à une entrée sur les marchés financiers. Moteurs de dynamisme pour Samsung Un passage en bourse va stimuler notre société à plusieurs niveaux. Le principal atout, qui d'ailleurs constitue la motivation principale pour les chefs d'entreprise (selon une enquête réalisée en 1995 sur 22 entreprises françaises) concerne le prestige et l'amélioration de l'image de la marque. En effet, la notoriété est le facteur primordial de notre entrée en bourse qui au regard de la stratégie mise en place par la société mère, souhaite asseoir l'image d'une marque reconnue mondialement. [...]
[...] De plus, Sony s'est montré trop peu réactif face à l'arrivée des écrans plats, secteur sur lequel ils sont en retard. C'est pourquoi nous nous sommes associés avec eux, au niveau du groupe international Samsung, pour construire une filiale commune dédiée à cette activité. L'accord va assurer à Sony une fourniture régulière d'écrans plats pour télévisions et pour ordinateurs, un secteur de croissance clé pour sa branche électronique en difficulté. Pour noter part, nous gagnons la garantie d'une large clientèle et nous augmentons nos chances d'imposer nos écrans comme une norme dans le secteur. [...]
[...] - La stratégie industrielle : Aujourd'hui, Samsung est l'un des leaders de l'ère numérique et tandis que Sony et Philips ferment des usines, nous optons pour une stratégie industrielle offensive. Les principaux concurrents de Samsung cherchent à l'heure actuelle des partenaires potentiels et à réduire leurs coûts. C'est en partie la raison pour laquelle ils se regroupent pour former des sociétés plus solides et pour redonner confiance aux investisseurs. Les ambitions de Samsung reposent sur la continuelle modernisation de nos usines toujours très adaptables et sur une chaîne logistique efficace. [...]
[...] En effet, l'ancien actionnaire principal (Samsung Electronics) n'aura plus l'obligation de souscrire à une augmentation. Notre société pourra faire appel aux marchés financiers et lever ainsi des fonds à un coût plus avantageux, surtout en climat boursier favorable, et de profiter d'un certain levier boursier. Et inversement, dans un climat d'insécurité face à l'avenir de nos activités, nous aurons toujours recours aux produits optionnels, à savoir les obligations convertibles, les obligations à bons de souscription d'actions et autres bons existants. [...]
Référence bibliographique
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