Cette étude sera consacrée à une étude de cas qui constitue des limites à l'affirmation de l'hypothèse selon laquelle l'information est un facteur influant de la rationalité comportementale des agents.
En effet, l'information est une donnée majeure dans le processus décisionnel, puisqu'elle est inhérente à toute action humaine. C'est l'acquisition d'information qui conduit l'individu à faire des choix, à prendre des décisions pour telle ou telle chose, à motiver en amont ses comportements…
Comment agir sans information ? Cette interrogation est infondée car tous nos comportements ou décisions émanant de notre conscience humaine se nourrissent inévitablement des informations édictées par la presse, les médias, les radios…
Hormis le fait, que vivre en société sans information est difficilement envisageable, une autre hypothèse peut par contre donner lieu à réflexion. C'est l'hypothèse de l'asymétrie d'information qui par principe indique que tous les individus ne sont pas équitables quant à la détention de l'information. Autrement dit, l'information n'est pas à tout instant équitablement partagée et perçue de la même façon par les individus qui la possèdent.
[...] La rationalité comportementale face aux asymétries informationnelles: cas du marché boursier Cette étude sera consacrée à une étude de cas qui constitue des limites à l'affirmation de l'hypothèse selon laquelle l'information est un facteur influant de la rationalité comportementale des agents. En effet, l'information est une donnée majeure dans le processus décisionnel, puisqu'elle est inhérente à toute action humaine. C'est l'acquisition d'information qui conduit l'individu à faire des choix, à prendre des décisions pour telle ou telle chose, à motiver en amont ses comportements Comment agir sans information ? [...]
[...] Le problème du coût de l'information exprimé à l'échelle du temps, mais aussi des ressources met en péril le bon fonctionnement du mécanisme du marché. Toutefois, l'amélioration de la qualité de la décision est notable et doit être appréciée comparativement au coût engendré. Certes, l'acquisition d'informations réduit considérablement l'état d'incertitude dans lequel se trouve l'agent grâce notamment à des études scientifiques ; cependant, un individu moins bien informé doit-il être victime et subir ce défaut de communication entre partenaires économiques ? [...]
[...] D'après ce paradigme, le comportement des agents ne relèverait en aucune façon du principe de la rationalité décrit dans la théorie micro- économique. Sa théorie repose sur les postulats de la théorie des choix rationnels, mais toutefois elle présente une nuance qui revêt une certaine importance. Effectivement, l'individu reste au cœur de cette analyse pour pouvoir appréhender ses actions, ses décisions (c'est l'« Individualisme méthodologique dans un environnement informationnel suffisant (postulat de compréhension) afin d'éviter d'avoir des tendances comportementales irrationnelles de façon à privilégier la rationalité décisionnelle. [...]
[...] La prise d'une décision dans le cadre d'une rationalité relative est peut-être affectée par le coût d'information qui est un facteur explicatif auquel il est intéressant de prêter attention. Selon la théorie énoncée par l'économiste Simon, une bonne décision est celle qui utilisant une information facilement accessible débouche sur des résultats satisfaisants Le comportement rationnel de l'agent résulte non pas des calculs démesurés, mais du niveau d'aspiration de satisfaction. À ce sujet, comme l'agent accepte la première solution en guise de réponse à sa volonté, il va mettre fin à sa stratégie de recherche d'informations pour privilégier l'exploitation de l'alternative trouvée. [...]
[...] Autrement dit, ce phénomène de communication limitée va entraîner des comportements antagonistes qui vont s'illustrer de la manière suivante. Sur ce marché se trouvent : - D'une part, des agents bien informés capables d'atteindre des meilleures finalités grâce à une meilleure appréciation de la conjoncture économique après l'acquisition de connaissances. - D'autre part, des agents moins bien informés subissent par cette différence de renseignements, les conséquences stratégiques des choix de l'agent informé. Se déduit de cela une véritable interaction décisionnelle puisque des comportements sont davantage guidés par des opportunités d'action plutôt que par la recherche d'un choix optimal. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture