Au niveau des revus ou des sites Internet, beaucoup d'articles ont été publiés dans la presse durant la dernière année sur la possibilité qu'ont dorénavant les clubs français d'entrer en bourse. La plupart de ces articles évoquent le changement de loi ainsi que les modalités pour entrer en bourse (Libération, 22 Septembre 2006, Le Monde 19 Septembre 2006, Le figaro, 21 Septembre 2006, LCI 10 Novembre 2006, le Nouvel Observateur Septembre 2006, Eurosport 22 Septembre 2006, L'Equipe 22 Septembre 2006).
D'autres sites Internet ont expliqué les étapes d'une introduction en bourse, comme football365 en Septembre 2006 ou encore les Echos en 2006. Sur le site du Sénat, on peut aussi retrouver la réunion où était présent le président de l'OL, Jean Michel Aulas, pour défendre le droit des clubs français à entrer en bourse.
Sur le site d'edubourse, on peut apprendre les différentes raisons qui incitent les entreprises et donc les clubs de football à entrer en bourse. Les Echos du 19 Septembre 2006 nous apprennent aussi pourquoi les entreprises veulent entrer en bourse, comment et quels en sont les coûts.
La lettre Vernimmen.net de Juillet/Août 2006 évoque les indices boursiers consacrés au football, comme le DJ Stoxx et l'indice de Bloomberg.
Ensuite, plusieurs articles parlent de différents exemples qu'il nous est permis de voir en Europe actuellement. Le Figaro d'Août 2006 nous raconte le rachat d'Aston Villa, le site de France 3 nous récapitule durant l'année 2006 les différents échecs que l'on rencontre en Angleterre, Allemagne et Italie.
Un article de la Tribune 2004 nous montre lui, en s'appuyant sur les échecs européens, pourquoi il n'est pas intéressant pour les investisseurs d'investir dans le football.
[...] Mais il faut nuancer ces propos en disant que le dopage peut toucher tous les sports et dans le football, tous les clubs, professionnels comme amateurs. Il s'agit d'un des maux du sport moderne, une analyse réalisée par le sportif lui-même, entre les coûts et les bénéfices qu'il peut en retirer. Aucun club de football n'est à l'abri, coté en bourse ou pas, comme le montre l'exemple de la Juventus de Turin ou des deux joueurs du Paris Saint Germain, deux clubs qui n'étaient pas en bourse à l'époque Des actifs difficiles à évaluer Il est très difficile aujourd'hui de pouvoir évaluer de façon précise les actifs d'un club de football. [...]
[...] Mais comme lorsque l'on investit en bourse, il faut diversifier les risques donc les clubs de football français, pour avoir une chance de réussir en bourse, doivent limiter au maximum l'impact de l'aléa sportif. C'est le modèle économique français du football qui est trop aléatoire pour les investisseurs. Dans celui-ci les résultats sportifs ont une forte influence sur les résultats financiers. L'argent touché grâce au classement en championnat dépend de la place à laquelle le club fini. Ainsi, le club qui était 3ème comme Lens cette année et qui à la dernière journée perd deux places va finalement toucher 9,5 Millions d'euros au lieu de 12,5 Millions d'euros, soit une perte sèche de 3 Millions d'euros sur un match. [...]
[...] Le site Internet de l'humanité, en 1998, s'interrogeait déjà sur l'identité des clubs français qui pourraient avoir la cote en bourse. Plus récemment, le site de l'Expansion s'est lui aussi intéressé à l'identité des clubs qui pourraient franchir le pas. C'est sur le site de Capital en 2006 et d'après un sondage de TNS Sofres datant de 2004 que l'on apprend que les français ne seraient que très peu intéressés par les actions des clubs de football français. Enfin, Jean François Lamour, le ministre qui est à l'origine du projet de loi revient dans son interview de Mars 2006 dans la Tribune sur ses craintes de voir les clubs français entrer en bourse ainsi que les points qu'il veut leurs imposer, comme la possession des stades, pour qu'ils puissent faire appel public à l'épargne. [...]
[...] Le 14 décembre 2006, après un dernier vote du Sénat et du Parlement, l'introduction de clubs français en bourse est devenue possible. Modalité pour l'introduction en bourse des clubs de football français Le projet de loi voté à l'Assemblée nationale et au Sénat prévoit des modalités spécifiques que les clubs devront respecter pour pouvoir s'introduire en bourse. Au départ, le ministre des sports de l'époque, Mr Jean-François Lamour voulait que la possession du stade soit une obligation pour les clubs voulant faire appel à l'épargne publique. [...]
[...] Pour financer ce projet, il pourrait envisager de faire entrer le club en bourse. Pour un projet comme celui-ci, l'entrée en bourse du club n'apparaît pas comme étant la bonne solution, car l'OGC Nice ne donne pas assez de garanties. Tout d'abord, le club n'est de retour en première division que depuis quelques années et les résultats sportifs sont très irréguliers. Ensuite, le club niçois ne bénéficie pas d'une marque reconnue sur laquelle s'appuyer. De plus, ses revenus sont très peu diversifiés et dépendent énormément des droits TV. [...]
Référence bibliographique
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