En 2001, les 21 juillet et 2 décembre ont eu lieu les deux plus grosses faillites des Etats-Unis. WorldCom et Enron, deux géants qui ont sombré en quelques mois, après avoir connu une expansion et une croissance exceptionnelles, miraculeuses, mais surtout fictives.
Les causes de ces effondrements sont multiples, toutefois, la base, de leur formidable réussite était leur comptabilité.
En effet, Jeffrey Skilling, l'ancien Maître à penser d'Enron, avait mis en place un Système Comptable spécifique : The accounting hypothetical value to future. C'est une idée très simple, facile à mettre en place mais qui ne reflète pas vraiment la réalité économique de l'entreprise.
En effet, les comptables d'Enron enregistraient tout simplement les « possibles » ventes, cas flows, non encore conclues, donc non réalisées en comptabilité.
Exemple : ils pensaient vendre 10 000 Kwatts /mois à 15$ le Kwatt, ils enregistraient l'opération comme étant déjà réalisée.
Les problèmes suivants posaient une totale subjectivité quant aux quantités vendues, ainsi que sur leur prix, mais surtout aucune modification apportée dans le cas où Enron ne vendrait pas autant et/ou à un prix plus faible.
Cette méthode fut appliquée à toutes les branches de l'Entreprise.
[...] On déduira de cette plus value celle enregistrée (latente) au 31/12/N. 52 Instruments de trésorerie 60*100 000*( 105.35 - 95.37 )/100 - Autres Produits financiers plus-value sur instruments de trésorerie 478 Instruments de trésorerie compte d'attente sur opérations fermes d'instruments de taux d'intérêt 52 Instruments de trésorerie Virement pour solde 512 Banque Dépôts et cautionnements versés En comptabilité française Nous n'utilisons pas de compte d'attente pour l'enregistrement des variations, ni même d'enregistrement pour mémoire Pas d'enregistrement de plus-value latente aussi bien pour les obligations que pour l'instrument de trésorerie. [...]
[...] L'information financière en juste valeur, qui est certes de meilleure qualité (dans le sens où elle reflète la réalité économique de l'entreprise avec plus de précision) a donc un coût et des enjeux très importants. Toutefois elle est un réel problème pour le CAC ? Chapitre II : la juste valeur est elle vraiment un problème pour le CAC ? A première vue, la juste valeur apparaît comme une contrainte pour les CAC. Un mode d'évaluation qui complique, qui augmente la quantité de travail et qui change la méthodologie de l'auditeur (externe et interne). [...]
[...] Au moment de l'application fin 2009 ? Ou en 2010 ? Par conséquent d'importantes réformes en perspective pour tous les acteurs économiques. Bibliographie webographie Cren S., St Jean C.,Hussherr A., Lopater C., Sijelmassi L., IFRS 2005 : Divergences France/IFRS - Tous secteurs compris Banques et Assurances) - À jour des normes définitives applicables aux comptes 2005, collection Traités Pratiques, 2è édition, Edition Francis Lefebvre septembre pages. La Manh A., Maillet C., Normes comptables internationales IAS/IFRS, Collection Plein Pot SUP, 2édition, Foucher février pages. [...]
[...] Nous passerons ici les différentes écritures d'amortissements, de réévaluation et de dépréciation du brevet. Comme dans le cas précédent, tout numéro de compte non présent dans le PCG sera marqué. Traitement par IFRS Nous devons commencer par comptabiliser l'amortissement en N-2. 6811 Dotations aux amortissements des immobilisations Amortissements brevet X Dotation de l'exercice 000/20 La prochaine étape est l'évaluation à la juste valeur du brevet mais également le montant des amortissements déjà pratiqués. Il faudra alors respecter le rapport entre ces derniers et la valeur brute. [...]
[...] Cela est explicité par les objectifs inscrits dans les statuts de l'IASB[1] : - Élaborer dans l'intérêt général un jeu unique de normes comptables de haute qualité, compréhensibles, et que l'on puisse faire appliquer dans le monde entier, imposant la fourniture dans les états financiers et autres informations financières, d'informations de haute qualité, transparentes et comparables, de manière à aider les différents intervenants sur les marchés de capitaux dans le monde, ainsi que les autres utilisateurs dans leur prise de décision économique ; - Promouvoir l'utilisation et l'application rigoureuse de ces normes ; - En accomplissant les objectifs associés aux alinéas précédents, tenir compte des besoins spécifiques propres aux petites et moyennes entités et aux économies naissantes ; - Tendre vers la convergence des normes comptables nationales et des normes comptables et d'information financières internationales pour des solutions de haute qualité Toutefois on constate que cela implique certains problèmes d'incompatibilité entre les normes IFRS et nationales, et en particulier avec la comptabilité française. Ces divergences peuvent être tellement importantes, qu'on ne peut les mettre en pratique immédiatement et demandent même une remise en question complète de certains principes fondamentaux dans notre comptabilité. La principale notion, qui a fait son apparition en 2005, est celle de la Juste Valeur (Fair Value). En effet, derrière ces deux mots se cache bel et bien une véritable révolution comptable. [...]
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