Gestion des options, produits dérivés, marché des options, souscription, effet levier
Un produit dérivé est un actif financier dont la valeur dépend du prix d‘un autre actif que l'on appelle un sous-jacent.
Il existe deux catégories de marchés dérivés : les premiers sont dotés d'une chambre de compensation, ce sont les marchés organisés ; les seconds ne le sont pas, ce sont les marchés de gré à gré.
Entre 1960 et 1985, les marchés dérivés ont connu une profonde évolution grâce à deux innovations majeures. La première fut la création des contrats à terme financiers ayant pour support des devises (mai 1971), des taux d'intérêt (octobre 1975) et des indices boursiers (février 1982). La deuxième innovation fut l'introduction des options négociables. Les premiers supports ont été des actions (avril 1973). Par la suite furent introduites des options ayant pour sous-jacent des devises (novembre 1981) et des indices boursiers (mars 1983). Dans un deuxième temps sont apparues des options sur contrats à terme de matières premières et de taux d'intérêt (octobre 1981) puis d'indice boursiers (janvier 1983) et enfin de devises (janvier 1984).
Depuis 1960, les marchés dérivés enregistrent une croissance ininterrompue. Elle est en partie induite par le développement des instruments dérivés négociés sur le marché de gré à gré (over the counter market): cap, floor, swap, etc.
Ainsi les produits dérivés se trouvent être des outils nécessaires pour gérer de façon adéquate le compromis risque rentabilité inhérent à tout investissement, ou opération commerciale (risque de taux, de change...).
Cependant lorsqu'ils sont mal maîtrisés ou contrôlés, ils peuvent provoquer des pertes retentissantes à cause de leur effet de levier (exemple de la faillite de la Barings en 1995). Il incombe donc aux entreprises de se doter de moyens humains et techniques pour se lancer dans l'utilisation de ces outils de gestion du risque. Afin de mieux appréhender ce type de produits dérivés, nous nous proposons, dans ce rapport, d'examiner les principes essentiels de gestion des options.
[...] (Chicago Board Options Exchange), le marché des options a connu un essor considérable. Les options, qu'il s'agisse d'options sur devises, d'options sur taux d'intérêt, d'options sur marchandises ou encore d'options sur indices sont généralement utilisées pour la gestion de portefeuille et la gestion de trésorerie des entreprises. Les options financières sont désormais au centre de la finance de marché. Mais la théorie des options a également renouvelé la finance d'entreprise puisqu'elle s'applique aussi bien aux décisions financières à long terme qu'à l'analyse de la structure financière. [...]
[...] Le COLLAR permet : Protège l'emprunteur lorsque les taux d'intérêt augmentent au-delà d'un taux plafond convenu ; à l'emprunteur de profiter d'une baisse des taux d'intérêt jusqu'à concurrence du taux plancher convenu ; De prévoir les mouvements de trésorerie avec plus de précision, le pire et le meilleur scénario étant connus ; La réduction ou l'élimination de la prime. E. Options sur indices boursiers Comme pour les marchés de change ou ceux de taux d'intérêt, les options peuvent être traitées pour couvrir des risques de variation des indices boursiers. V. Les déterminants de l'option Plusieurs facteurs définissent l'option, à savoir le support de l'option (sous-jacent), le prix d'exercice, la date d'échéance, le sens de l'option, le type de marché, le dénouement, etc. A. [...]
[...] En vendant le FLOOR, la société encaisse la prime mais n'a plus aucun droit, sinon celui de s'exécuter si l'acheteur (la banque) veut exercer l'option. Les primes sont versées à chaque début de trimestre. Le versement du différentiel par le vendeur en cas d'exercice d'option s'effectue chaque fin de trimestre. Graphique du résultat net du CAP et du FLOOR En achetant un CAP à on paie une prime de Pour le résultat net de l'opération, cette prime est une perte tant que l'on ne lève pas l'option. [...]
[...] Sa particularité est de résulter en une position sans risque : III. Les opérations mixtes (spreads) On appelle opération mixte l'achat et la vente simultanés d'options de la même classe (c.-à-d. options d'achat ou options de vente) mais de séries différentes portant sur le même titre sous-jacent. Par une telle opération, on espère tirer profit de l'écart entre les primes reçues et les primes payées, L'option achetée aura un prix de levée ou une date d'échéance différente de celle de l'option vendue. [...]
[...] Thorpe (1973) a démontré qu'on peut alors réaliser un placement sans risque en achetant le nombre d'options désirées et en vendant le nombre d'actions sous-jacentes déjà détenues. A l'expiration des options, le revenu total du portefeuille sera équivalent à la somme du revenu qu'aurait généré le portefeuille initial, plus celui provenant du placement sans risque. On a donc pu effectuer une vente à découvert d'actions sans être pénalisé L'option est de type américain Le modèle BS suppose une option européenne. II peut cependant s'appliquer aux options américaines. [...]
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