Comptabilité, sous-évaluation, Action, introduction en Bourse, Tunisie, cession des titres, cote permanente, valeurs boursières
Avec son adhésion à l'organisation Mondiale de Commerce (OMC) et la conclusion de l'accord de partenariat avec l'Union européenne, la Tunisie a définitivement choisi l'ouverture de son économie sur l'extérieur et son intégration dans l'économie mondiale. Sur le plan pratique, ce choix exige de l'entreprise tunisienne, désormais soumise à une concurrence accrue, une maitrise des coûts et de la qualité à même de lui permettre de s'adapter à son nouvel environnement. A cet égard la Bourse constitue pour l'entreprise la meilleure voie pour réaliser ses objectifs et profiter de multiples avantages.
Les multiples réformes accomplies sur le marché financier durant ces dernières années ont encouragé les sociétés à s'introduire en Bourse. Parmi ces réformes on peut citer les incitations fiscales pour les nouvelles sociétés introduites, la nouvelle organisation des marchés de la Bourse, les nouvelles règles d'admission et les nouvelles procédures d'introduction, et enfin l'institution et la création de nouveaux produits financiers.
Toutes ces réformes viennent pour instaurer un équilibre structurel du marché financier. En effet, l'augmentation du nombre de sociétés cotées en Bourse vient accroître le niveau de l'offre des titres et permet ainsi de combler l'insuffisance de liquidité, laquelle insuffisance constitue un handicap majeur au développement du marché financier.
Face à ces avantages, des considérations d'ordre technique s'imposent aux initiateurs de l'opération. Ainsi, l'évaluation de l'action à introduire constitue pour eux le problème majeur, puisqu'il existe un phénomène de la sous-évaluation qui touche les actions nouvellement introduites en bourse.
C'est, en fait, la question qu'on s'est posée dans ce présent mémoire à savoir : Observe-t-on toujours une sous-évaluation des actions nouvellement introduites en bourse ? Et si c'est le cas, quels sont les éléments prédictifs ?
[...] Par ailleurs, le modèle de Bates ne tient pas compte des besoins de financement. Evaluation fondée sur la rentabilité : Cette méthode est très courante, elle permet d'établir la valeur d'une entreprise à partir du bénéfice net : c'est la valeur actuelle d'une suite de résultats. Pour cette méthode, il s'agit de procéder à : o La reconstitution des bénéfices réels ; o L'élaboration d'une série de bénéfices homogènes avec les précédents à partir des plans de financement prévisionnels ; o Une extrapolation basée sur un taux de progression calculé à partir des résultats réalisés et prévus pour obtenir la série complète. [...]
[...] La croissance infinie du dividende est difficile à accepter et ne correspond pas à l'environnement économique cyclique que nous vivons. En effet, la limite principale porte sur l'hypothèse de constance des taux de croissance des dividendes(g) et des bénéfices. Ces taux dépendent de l'environnement économique et des décisions du chef d'entreprise qui ne sont pas stables. Enfin, cette méthode est peu utilisée dans la pratique en raison de ses contraintes très restrictives. Méthode de Bates : Cette méthode est basée sur le modèle de Fisher avec les hypothèses : Taux de croissance constant du dividende et du résultat net ; Et taux de distribution constant Elle met en relation des PER sur résultat échu d'entrée et de sortie pour un choix de durée de conservation et un taux d'actualisation ou de rendement souhaité L'équation de base est la suivante : avec: M=PER de revente en année n m=PER d'achat d=10 P0 = taux de distribution constant. [...]
[...] Toutes ces réformes viennent pour instaurer un équilibre structurel du marché financier. En effet, l'augmentation du nombre de sociétés cotées en Bourse vient accroître le niveau de l'offre des titres et permet ainsi de combler l'insuffisance de liquidité, laquelle insuffisance constitue un handicap majeur au développement du marché financier. Face à ces avantages, des considérations d'ordre technique s'imposent aux initiateurs de l'opération. Ainsi, l'évaluation de l'action à introduire constitue pour eux le problème majeur, puisqu'il existe un phénomène de la sous-évaluation qui touche les actions nouvellement introduites en bourse. [...]
[...] La formule est la suivante : Méthode de l'Actif Net Comptable Corrigé : La méthode de l'ANCC détermine un actif net comptable mais corrigé de données économiques et financières venant modifier les valeurs de certains postes du bilan. Ces données doivent être retraitées d'un point de vue économique et financier de manière à tenir compte, par exemple, de plus-values latentes sur actifs immobilisés ou d'impôts latents. Cette méthode consiste à : Déterminer la valeur réelle(ou vénale) de chaque actif et de chaque passif existant ou latent de l'entreprise ; Calculer pour chacun d'eux, la différence entre la valeur réelle et la valeur nette comptable, ou retraitement ; Evaluer l'incidence fiscale de chaque retraitement et la fiscalité latente incluse dans les Fonds propres ; Corriger l'Actif Net Comptable de l'entreprise. [...]
[...] Méthode de Gordon Shapiro : Méthode basée sur le modèle de Fisher sous deux hypothèses fortement restrictives : un taux dividende constant à l'infini et un taux d'actualisation très sensiblement supérieur au taux croissance du dividende, soit La démarche à suivre est la suivante : Déterminer le taux de croissance constant du dividende(g) Calculer le dividende à recevoir la première année(D1) Estimer le coefficient de risque endetté de la société β (ce coefficient est une fonction de la valeur, il faut donc procéder par itération) Calculer la valeur de la société, soit : V0= D1 / Ce modèle implique que la valeur de l'action est d'autant plus élevée que D1 est important, que i est faible et que g est grand. Avantages et inconvénients de cette méthode : Cette méthode est utilisée par les analystes de par sa mise en œuvre simpliste. Mais son usage est réservé aux sociétés dont le taux de croissance prévisionnel du bénéfice par action est inférieur au taux d'actualisation retenu. [...]
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