Après la Seconde Guerre mondiale, les économies occidentales, surtout européenne, ont été portées par le modèle de la banque de détail : « initier les crédits et porter le risque ». Ce modèle a permis de réguler l'excès d'endettement par l'inflation. Puis la libéralisation, dès les années 1980, a donné une importance de plus en plus grande au modèle de la banque d'investissement : « initier les crédits et vendre le risque ».
Nous verrons comment le pouvoir de l'ère Clinton aux Etats Unis a permis de renforcer la volatilité des flux de capitaux alors que la bulle de la Nouvelle Economie gonflait. C'est dire que l'abrogation de la loi Glass Segall, le contournement de la législation financière ou bien le rabaissement excessif des taux directeurs des banques centrales ont poussé à la croissance d'endettement de nos économies.
Nous verrons comment alors s'est propagé la crise des « subprimes » aux Etats Unis pour devenir une crise financière majeure qui touche essentiellement les pays développés par le labyrinthe de la titrisation.
Nous comprendrons les conséquences, fondements même de réformes courageuses qui auraient lieu d'éviter la réitération de telles bulles spéculatives. A ce sujet, nous analyserons des montages financiers qui existent pour comprendre un autre phénomène parallèle d'endettement avant de songer à la « délevierisation », puis nous aboutirons à la place des émergents qui fait preuve de résistance face à la crise financière. Mais qu'adviendra-t-il de cette tranquillité avec cette manne d'excès de liquidité ? (...)
[...] La flambée des prix impactée par les produits alimentaires III.3. Résistance en 2008-2009 ? François-Xavier LEFEBVRE, MASTER 2 SCIENCES DE GESTION FDE LILLE 7 La crise des subprimes et ses impacts Chapitre V Conclusion générale Bibliographie Index François-Xavier LEFEBVRE, MASTER 2 SCIENCES DE GESTION FDE LILLE 8 La crise des subprimes et ses impacts Résumé Le sujet de mémoire, la crise des subprimes et ses impacts est abordé avec une vision plutôt macro-économique. Après la seconde guerre mondiale, les économies occidentales, surtout européenne, ont été portées par le modèle de la banque de détail : initier les crédits et porter le risque Ce modèle a permis de réguler l'excès d'endettement par l'inflation. [...]
[...] François-Xavier LEFEBVRE, MASTER 2 SCIENCES DE GESTION FDE LILLE 14 La crise des subprimes et ses impacts Le premier objectif est d'assurer une stabilité, une solidité du système bancaire international. C'est dans ce contexte, celui de la volatilité croissante des capitaux sur des marchés financiers libéralisés, que s'est réuni le premier comité de Bâle. Il a lieu d'éviter le risque systématique, qu'on peut définir de façon plus abordable par les effets dominos. On a donc fait en sorte que toutes les banques disposent de fonds propres suffisants, autrement dit d'une solidité financière qui leur permette d'absorber les risques qu'elles prennent. [...]
[...] Elle est dotée d'une faible valorisation boursière. La mondialisation des échanges relance le problème de la taille critique tout comme durant l'été 2007 pour la nouvelle tentative de fusion entre la Société Générale et la BNP Paribas. François-Xavier LEFEBVRE, MASTER 2 SCIENCES DE GESTION FDE LILLE 11 La crise des subprimes et ses impacts À la prise avec une concurrence internationale (unification monétaire), aucune banque française n'est à l'abri d'une Offre Publique d'Echange (OPE) de la part d'un établissement étranger (Cf. [...]
[...] Le risque opérationnel propre à la banque n'est pas intégré. C'est le risque de pertes directes ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable aux procédures humain et aux systèmes ou à des causes externes. La solvabilité des emprunteurs et des garanties associées ne sont pas prises en compte. François-Xavier LEFEBVRE, MASTER 2 SCIENCES DE GESTION FDE LILLE 15 La crise des subprimes et ses impacts Quelques sinistres bancaires et/ou financiers de grande ampleur (banque Barings en 1995, crise financière russe ) ont confirmé cette insuffisance. [...]
[...] Les assureurs convolèrent avec les banques d'affaires. Tout cela permis le lancement sur orbite de Hedge Funds, de CDOs, de SIVs La dérégulation a suscité une concurrence effrénée dans le secteur bancaire, la négligence sur l'appréciation des risques et l'aveuglement sur le risque systémique. I Une politique de relance keynésienne La question subsidiaire dans un tel contexte est de souligner le désengagement de la politique de l'Etat comme gage de croissance à long terme (Milton Friedman). Cette pensée prévaut depuis les années 1970 face à la pensée keynésienne. [...]
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