Tentative de planification crises boursières, crises boursières, historique, évaluation du risque, revenir la crise, théorie d'efficience, comptabilité mentale, distance cognitive, dysfonctionnement, règles prudentielles, spéculation, agences de notation
Début janvier 2011, la valeur théorique de Facebook, le réseau social le plus populaire, est passée de 34 milliards à 50 milliards de dollars en un peu plus d'un mois, soit une hausse de 47%, sans aucune justification économique. La valorisation mirobolante de certaines valeurs technologiques affole les économistes qui laissent penser à un éclatement probable d'une nouvelle bulle.
De la célèbre crise des bulbes de tulipes de 1634 en passant par le krach de 1907, du « jeudi noir » de 1929, du krach d'octobre 1987, suivi par les crises du Mexique en 1995, des pays asiatiques en 1997-98, du Brésil en 1999, pour continuer avec l'éclatement de la bulle Internet en 2000 et pour finir avec la crise des subprimes en 2007, l'histoire économique est scandée par des épisodes périodiques d'effondrement des prix des actifs monétaires et financiers. Cette énumération des scénarios financiers catastrophes montre que depuis plusieurs siècles, les crises spéculatives modernes se suivent et surtout se rapprochent de plus en plus.
Selon Kindleberger (1978), « il n'y a pas de capitalisme sans crises financières ». Une crise financière se définit par un profond retournement de la situation économique d'un pays et/ou d'une zone géographique plus importante. Ce retournement est issu d'une discordance entre les comportements des intervenants au sein des différents sous-systèmes (marchés de capitaux, systèmes bancaires et systèmes de règlement) et les mécanismes de régulation qui provoque un déséquilibre général et de grandes ampleurs. Cela a des conséquences à de nombreux niveaux aussi bien financiers, qu'économiques ou encore sociaux.
La crise financière est souvent la conséquence d'une crise boursière qui peut se définir soit comme le processus de retour du prix à sa valeur fondamentale après la formation d'une bulle spéculative, soit comme une évolution rapide et/ou de grandes ampleurs des cours à la baisse.
[...] Au-delà da la crise : la réponse stratégique du Comité de Bâle par Nout WELLINK septembre 2009. LIVRES AGLIETTA Michel et RIGOT Sandra, Crise et rénovation de la finance Odile Jacob Economie. AMENC Noël et LE SOURD, Véronique, Théorie du Portefeuille et Analyse de sa Performance Economica (2ème édition). BLANCHARD Olivier & COHE Daniel, Macro économie 3ème et 5ème édition, Pearson p.480 494, p.489 499. COURPEY Jézabel & SOUBEYRAN, Monnaie, banque, finance Licence économie Presse Universitaire de France p265 - 297. D'ARVISENET P. et PETIT J.P., La place des banques Economie Internationale, Dunod. [...]
[...] Ainsi, les risques d'occurrence des évènements hors des intervalles de confiance (c'est-à-dire les crises) sont sous-estimés. Tout d'abord, avec une loi normale, on est sûr de trouver 95% des gains - ou des pertes - à plus ou moins 2 écarts types autour de la moyenne. D'où la panique de certains économistes lorsqu'ils avouent au début de la crise: "On a vu des choses qui étaient à 25 écarts types, pendant plusieurs jours de suite." Pour donner un ordre d'idée, constater une fois 25 écarts types revient à la même probabilité que de gagner plus de 20 fois de suite au Loto Aussi, bien que la VaR soit censée prévenir les conséquences d'un dérapage des marchés, elle ne sait pas mesurer les effets des crises sérieuses. [...]
[...] Le résultat final est une importante crise économique. Par ailleurs, on peut mettre en avant des contrôles déficients par exemple les apporteurs de capitaux qui étaient obnubilés par des rendements à court terme élevés, ou encore un modèle de gestion interne du risque inexistant. Cette crise se caractérise par une crise du modèle de croissance. C'est ce qu'on appelle une crise jumelle : crise de change et de croissance. Celle-ci aura des répercussions sur les pays asiatiques puis sur les pays émergents du monde entier comme la Russie, le Brésil et l'Argentine. [...]
[...] Ce phénomène relève de la notion de l'aléa moral. En effet, les banques sont souvent jugées comme too big to fail c'est-à-dire qu'elles ont un rôle dans l'économie trop importante pour faire faillite, car leur banqueroute aurait des répercussions trop dramatiques sur le monde bancaire et économique. Ainsi, les banques sont tentées de prendre des risques démesurés, car elles savent qu'elles seront secourues. Les crises financières se caractérisent donc fréquemment par le défaut d'adhésion aux principes fondamentaux de gestion des risques, notamment en période de condition économique favorable et d'innovation financière rapide. [...]
[...] Il convient donc d'en prendre conscience afin de pouvoir prévoir des situations qui engendreraient des crises. Les dysfonctionnements de l'économie réelle Tout d'abord, on peut constater des déséquilibres importants des fondamentaux en temps de crise, à savoir le déficit extérieur, le déficit public et le taux d'endettement des agents privés. Ces critères sont visibles surtout pour les pays émergents tels que cela s'est produit pour la crise mexicaine, asiatique ou brésilienne. En effet, lorsque les investisseurs constatent qu'il y a des anomalies au niveau de l'économie réelle, ils rapatrient leurs capitaux investis, ce qui peut provoquer une crise. [...]
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