3 exercices corrigés sur le business plan

Extraits

[...] En comparant la valeur des coûts de personnel, des impôts et de l'EBE, on s'aperçoit que la répartition de la valeur ajoutée se fait au fil des ans en faveur des charges de personnel. En effet les impôts restent relativement stables, tandis que la masse salariale augmente et l'EBE diminue. Le taux de couverture des frais de personnel passe à 85,7%. L'augmentation de la valeur ajoutée constatée tout à l'heure passe donc entièrement dans les coûts de personnel. Pire, ces charges du personnel augmentent même plus vite que la valeur ajoutée : + 698Euro de charges de personnel entre N-2 et contre +642 de valeur ajoutée sur la même période. [...]

[...] Le seuil de rentabilité est constant sur les 3 ans vu que les charges fixes sont stables. Comme le chiffre d'affaires progresse, le point mort diminue. La première année, le restaurant sera rentable à partir du 339e jour, tandis que la 3e année le restaurant fera des bénéfices dès le 311e jour. Mais attention, ils n'ont pas prévu d'augmentation de leurs charges fixes au cours des 3 années, ce qui n'est pas certain. Il serait intéressant d'obtenir le détail de ce qui a été intégré dans les charges fixes afin de voir si tout a été pris en compte. [...]

[...] Cela engendre une baisse de l'EBE, qui se ressent au niveau du taux de rendement brut d'exploitation qui chute à 5,8%. L'EBE n'est plus suffisant pour payer notamment les charges financières qui ont été multipliées par 2 entre N-1 et N et qui sont devenues supérieures à l'EBE. L'entreprise semble s'être endettée pour acquérir des immobilisations, qui sont peut-être à l'origine de l'amélioration du taux de valeur ajoutée. Malheureusement son EBE n'a pas bénéficié de cette amélioration de valeur ajoutée. [...]

[...] Il faudrait donc trouver une solution de financement pour ce BFR, car sinon l'entreprise pourrait se trouver en faillite, et dans l'incapacité de payer ses dettes. Une autre solution envisageable serait d'équilibrer les délais clients et fournisseurs, afin de réduire le BFR. Le compte de résultat Les charges exceptionnelles sur opérations en capital sont constituées des valeurs nettes comptables des éléments d'actifs cédés, soit (240.000 - 180.000) + (450.000 - 120.000) = 390.000 Euro Les produits exceptionnels sur opérations en capital sont constitués : des produits de cession d'éléments d'actifs : 90.000 + 310.000 = 400.000Euro (la valeur nette comptable du mobilier est de 450.000 - 120.000 = 330.000Euro, et il y a eu une moins-value de 20.000Euro : le prix de vente du mobilier est donc de 310.000Euro) la quote-part des subventions d'investissement virée au résultat : 150.000 / 5 = 30.000Euro soit un total de produits exceptionnels sur opérations en capital de 430.000Euro Solde intermédiaire de gestion Question 1 Question 2 Question 3 Le résultat net de l'entreprise se dégrade fortement en N et présente une perte de 528 KEuro. [...]

[...] Martin achète les marchandises 60% de leur prix de vente, soit 60.000Euro par mois. Il règle les fournisseurs à 30 jours donc à la fin de l'exercice il y a 60.000Euro au passif du bilan Question 2 M. Martin a à priori raison, l'activité sur cette première année semble satisfaisante. L'entreprise a dégagé un bénéfice de 80.000Euro, ce qui est plutôt positif. La rentabilité financière est de 10% ce qui est satisfaisant pour les actionnaires. L'endettement de l'entreprise est correct et lui permet de conserver son autonomie financière. [...]