Bouygues Telecom, comptabilité, gestion de l'entreprise, télécommunication, contraintes de l'ARCEP, tarifs des interconnexions, lancement des offres, Cockpit, Orange, SFR
Nous avons décidé de travailler sur la société Bouygues Télécom. Cette société est un opérateur de télécommunication, filiale du groupe Bouygues. Elle représente le troisième opérateur de téléphonie mobile en France derrière Orange, filiale de France Télécom, l'opérateur historique et SFR. Au 1er janvier 2007, leur nombre de clients s'élevait à 8.9 millions.
Créée en 1994, Bouygues Télécom a eu comme ambition de s'imposer en tant qu'opérateur en mettant en avant des valeurs telles que l'information et le respect du consommateur. Entrant sur le marché en 1996, la société a bouleversé la stabilité dont jouissait le duopole de l'époque (France Telecom et SFR) en proposant des offres très attractives vers des cibles bien précises : les étudiants et les personnes qui offrent un faible revenu moyen à l'opérateur (Average Revenu Per User) et en proposant des innovations.
En 2001, malgré le lancement d'offres marketing innovantes, Bouygues Télécom n'arrive pas à augmenter sa part de marché et plafonne autour de 17% de part de marché. C'est alors qu'il décide de conclure un partenariat avec l'opérateur japonais NTT DoCoMo afin d'utiliser la marque et le système I-mode. Malheureusement, le marché et la technique ne sont pas encore prêts et ceci ne permet toujours pas de faire progresser significativement sa part de marché.
[...] De plus, Bouygues Telecom doit prévoir du mieux possible les appels entre leurs clients et des clients des opérateurs concurrents. En effet, lorsque cela se produit, Bouygues doit louer des terminaisons d'appels appartenant à ses concurrents pour acheminer le trafic (interconnexion). Une fois les prévisions établies, la direction générale étudie l'effet de cannibalisation possible. Ce phénomène correspond à la migration potentielle des anciens clients de la marque vers la nouvelle offre, ce qui diminue la valeur de la base existante car les plans établis pour les forfaits antérieurs sur le marché ne pourront plus être tenus. [...]
[...] Les contrôleurs de gestion utilisent le ratio ‘M-factor' qui correspond au coût de conquête divisé par la marge d'exploitation de niveau 2 par offre. On obtient un nombre de mois qui est nécessaire pour rentabiliser les frais investis pour acquérir un client. Cette notion se rattache à celle du point mort. De plus, elle permet de connaître le montant que l'on peut dépenser en conquête en fonction de la rentabilité de l'offre. Par exemple, pour l'offre Néo, l'ARPU (Average Revenu Per User) est important ce qui permet la subvention de terminaux élevée. [...]
[...] Nous allons donc étudier le processus de validation d'une offre. Au début du processus d'élaboration d'une offre de forfait, les analystes de Bouygues Telecom étudient les dépenses et les revenus futurs d'un client moyen. L'équation de rentabilité de l'abonné : Coûts d'acquisition : - mise à disposition du pack (subvention du terminal = prix d'achat de l'entreprise prix de vente au client ; en moyenne il s'élève à environ 150 euros) - rémunération des distributeurs (commission + copublicité) - frais de logistique Coûts de fonctionnement : - la facturation - les impayés et la fraude - le service clientèle : 200 millions d'euros - la fidélisation - les liaisons louées - les coûts d'interconnexion - les coûts de maintenance Les amortissements du réseau : - coût de production de la minute hors maintenance et fonctionnement Revenus : - forfait ou abonnement ou cartes recharges - minutes sortantes facturées à l'abonné - minutes entrantes facturées à des tiers via France Telecom ou en direct - services à valeur ajoutée (exemples : SMS, Télévision mobile) - Remarque : L'ARPU (Average Revenu Per User) est d'environ 50 euros. [...]
[...] A la clé, des informations fiabilisées et une facturation plus flexibles. Pendant 18 mois, il a fallu gérer son intégration de façon transverse avec l'ensemble des entités concernées (revenu assurance, contrôle de gestion, comptabilité, relation clients, marketing Support informatique de la comptabilité de gestion Pour gérer cette base de données, Bouygues Telecom utilise le logiciel SAP BW, (concurrent d'Hyperion). Ce progiciel permet de favoriser la convergence afin d'obtenir une base unique rassemblant le suivi classique des coûts et le suivi de la rentabilité d'une offre. [...]
[...] Organisation du pôle comptabilité de gestion dans l'entreprise L'activité de comptabilité de gestion au sein de Bouygues Telecom se répartit entre le service de comptabilité et fiscalité et la direction contrôle de gestion. (Voir l'organigramme en annexe). Le système a été conçu en même temps que le lancement commercial de Bouygues Telecom. Le système évolue régulièrement pour s'adapter aux variations de l'activité. Au départ, le système de comptabilité de gestion était calqué sur le modèle de la maison mère. Il a fallu s'adapter à une offre de service et modifier certains aspects au fur et à mesure de la croissance de l'activité. [...]
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