Scandales financiers, mondialisation, systèmes comptables, affaire Enron, affaire Parmalat, affaire Worldcom, US GAAP, IAS, IFRS
Dans une optique de comparabilité et de compréhension, les systèmes comptables internationaux ont longtemps cherché une harmonisation commune, et cela motivé par la mondialisation et l'internationalisation des financements. Alors qu'entre 1973 et les années 1990, on constate une prédominance des normes américaines et un discrédit de l'IASC nouvellement créée. Mais à partir des années 1990, il y aura des changements et ceux à cause des nombreux scandales financiers qui apparaissent. Ces événements vont jeter un discrédit sur l'efficacité de la comptabilité américaine et entrainer une réflexion sur un système comptable unique. L'IASC, à l'initiative de l'OICV et de l'UE, va être chargée de concevoir un référentiel comptable.
[...] Il y a donc une réelle nécessité de mondialisation des systèmes comptables, et surtout d'avoir un réfèrent commun a tous. Le système international est ainsi apparu comme la solution aux différents scandales car il s'est basé sur les lacunes du système américain et de ses dérives, dans le but d'y apporter des solutions fiables. Afin d'assurer une comparabilité entre les états financiers, le système internationale met en place des règles de forme harmonisées. Le dossier financier est en 5 états désormais : Un bilan : présenté selon une approche fonctionnelle et financière, avec une découpe des éléments courants et non courants. [...]
[...] Née en 1985, de la fusion d'Houston Natural Gas et de Internorth of Omaha, Enron était l'une des plus grandes entreprises mondiales. Elle était selon les comptes, à la tête d'un chiffre d'affaires de 139 milliards de dollars. Quand l'entreprise démarra ses activités, elle était à la tête d'un réseau de gazoducs tout à fait respectable. Mais, au début des années 1990, elle entreprit une diversification dans les marchés dérivés de l'énergie. Dans le même temps, une vaste campagne de communication fut lancée pour persuader les consommateurs, par exemple, qu'une dérégulation du marché ferait tomber leur facture de 43%. [...]
[...] Il a fallu donc développer un système permettant de pallier à ces manœuvres frauduleuses. La question d'une mondialisation des systèmes comptables est apparue et à l'initiative de l'OICV et de l'UE, l'IASB a réformée les normes internationales. L'IASB s'est basé sur les lacunes du référentiel américain afin d'en apporter des solutions. Mais, malgré un discrédit du système américain, les normes internationales permettent de solutionner au mieux des problèmes actuels, dans l'attente d'une apparition d'une autre manœuvre frauduleuse qui nécessitera une nouvelle réforme. [...]
[...] Les exceptions sont limités et strictes (limite le choix et les options possibles). III° Nécessité d'une mondialisation dans les systèmes comptables Loin d'être une simple dérive ou due à la mauvaise gestion de l'entreprise, les scandales financiers de ces dernières années témoignent des failles des systèmes comptables actuels, et la nécessité d'avoir un système comptable commun, unique et reconnu par tous afin de lutter contre ces dérives. Après ces scandales financiers à répétition, une volonté de trouver des moyens afin de discipliner les marchés et les entreprises, mais aussi de les rendre aussi transparents que possible et de garantir l'accès à des informations fiables, non transformées par les dirigeants à leurs avantages. [...]
[...] En effet, l'affaire Enron à mise en avant les failles de la comptabilité américaine. Présentée depuis toujours comme le parangon de la rigueur, on s'aperçoit à l'occasion de l'affaire Enron qu'elle est à la fois beaucoup trop détaillée et lente à se réformer. Les filets des standards GAAP, pourtant si fins, laissent régulièrement passer de grossières pratiques d'agressive accounting qui surévaluent les résultats trimestriels. Et le Financial Accounting Standard Board discute, depuis vingt ans, de la façon de comptabiliser les partenariats, système utilisé notamment par Enron. [...]
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