EDF, information comptable et financière, endettement, levier, rentabilité, capitaux propres, ratios
Nous nous sommes rendu compte au cours de l'élaboration de ce dossier concernant l'entreprise EDF qu'elle possédait un certain nombre de spécificités d'un point de vue comptable. En effet, c'est sans doute l'entreprise française pour laquelle la traduction comptable est la plus délicate compte tenu de son activité caractérisée par un cycle de production long et très capitalistique. De plus il existe un certain nombre d'incertitudes existant sur tous les paramètres d'appréciation de la dépense future : durée, technologie, prix, taux... Ces « aléas » ou difficultés comptables sont d'autant plus à prendre en compte qu'elles portent sur des montants impressionnants mais qui reste dérisoires lorsque que l'on regarde l'activité globale du groupe. De plus il nous a fallu faire un certain nombre de choix importants dans la mise en relief de ces spécificités. Par exemple, dans les opérations financières significatives, nous avons choisi de n'évoquer que deux opérations très distinctes pour faire la lumière sur leurs spécificités (Rachat d'Edison et introduction en Bourse). Tous les chiffres et données financières et comptables sont issus des rapports du Balo, des communiqués d'EDF et des données fournies par la puissance publique (rapport du Senat, de la cour des comptes et du ministère de l'économie et des finances notamment...) (...)
[...] EDF et GDF ont conclu en octobre 2004 une convention visant à définir leurs relations vis-à-vis de l'opérateur commun, ses compétences et le partage des coûts résultant de son activité, ainsi que ses modalités de gouvernance. - Relations avec les entreprises du secteur public : Le Groupe réalise des transactions courantes avec les entreprises du secteur public, qui concernent essentiellement la fourniture d'électricité, ainsi que la facturation de l'accès au réseau de transport. Le retraitement et le transport de combustible nucléaire réalisés par COGEMA pour EDF constituent l'essentiel des coûts d'achats d'énergie auprès des sociétés participations de l'Etat. Les autres achats relèvent de la maintenance des centrales nucléaires auprès du groupe AREVA. [...]
[...] Les pertes de valeur relatives aux goodwill des sociétés mises en équivalence sont enregistrées dans la ligne quote-part de résultat net dans les sociétés mises en équivalence Lors de la cession d'une entité du Groupe, le montant du goodwill non amorti attribuable à la filiale, est inclus dans le calcul du résultat de cession. Il y a donc effectivement des goodwill dans les comptes consolidés d'EDF. Les goodwill se répartissent pour millions d'euros pour le Royaume-Uni millions d'euros pour l'Allemagne millions d'euros pour les autres filiales européennes compris Edison), et 46 millions d'euros pour le reste du monde. Le goodwill provisoire dégagé à l'occasion de l'entrée dans le périmètre de consolidation de la société Edison s'élève à millions d'euros. [...]
[...] Edison est actif dans la production d'électricité, le gaz et la commercialisation. -Introduction d'EDF en Bourse : L'action EDF a été introduite en Bourse le 21 novembre 2005 au prix de 32 euros. Cette mise en cotation représentait la plus grosse introduction en Bourse des entreprises publiques et a placé le titre à la trentième place de l'indice CAC 40, eu égard à sa capitalisation boursière flottante (négociable en bourse) et à la quatrième place en capitalisation boursière totale. Elle a permis à l'entreprise EDF de dégager 7 milliards d'euros. [...]
[...] Leurs transcriptions comptables sont respectivement Rachat d'Edison : Tout d'abord l'intégration d'Edison au Groupe EDF conduit à des effets positifs sur le chiffre d'affaire et l'Ebitda du groupe respectivement de 2,2 milliards d'euros et de 0,4 milliards d'euros. La croissance de 30% de l'Ebitda d'Edison provient des activités électricité et gaz, qui ont bénéficiées de la mise en services de nouvelles centrales et de meilleures conditions d'approvisionnement en gaz naturel. La diminution de la charge financière du groupe diminue depuis 2005 et cela s'explique en grande partie par des charges non récurrentes liées à l'acquisition d'Edison. Introduction en bourse d'EDF. [...]
[...] Politique de distribution des dividendes La politique de distribution des dividendes est définie par le Conseil d'administration. EDF a pour objectif un taux de distribution de du résultat net dès le dividende versé en 2006, au titre des résultats de 2005. En 2006, l'Assemblée Générale Ordinaire a voté le versement d'un dividende de 1,4 milliards d'euros soit 0,79 euros par action, qui représente du résultat. Le dividende de l'exercice 2005 a été mis en paiement le mardi 20 juin 2006. [...]
Référence bibliographique
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