Normalisation comptable, Alcatel, Lucent Technologies, fusion, 2007, réseaux haut débit, communication, mobiles
L'année 2006 a été marquée par la fusion entre Alcatel et Lucent Technologies, créant alors le leader mondial des solutions de communication. Cette restructuration vient donc modifier significativement la stratégie du groupe, sa structure, ses effectifs, sa composition du capital… De fait, nous aborderons au cours de ce rapport les aspects comptables de la société Alcatel avant la fusion. En effet, la fusion n'ayant été approuvée par les Assemblées Générales Extraordinaires des deux sociétés qu'en décembre 2006, les états financiers disponibles sont seulement ceux de 2005. Néanmoins, il nous a semblé utile de mettre en évidence l'ampleur de cette fusion en dressant un tableau comparatif avant/après restructuration.
Alcatel-Lucent fournit des solutions permettant aux fournisseurs de services, aux entreprises et aux gouvernements du monde entier d'offrir des services de communications voix, données et vidéo à leurs clients. Fort de sa position de leader dans les réseaux haut débit fixes, mobiles et convergés, les technologies IP, les applications et les services, Alcatel-Lucent développe des solutions complètes qui rendent possibles des services de communications innovants pour les utilisateurs, qu'ils soient à la maison, au travail ou en déplacement
[...] Normalisation Comptable : le cas d'Alcatel (2006) Avant-propos L'année 2006 a été marquée par la fusion entre Alcatel et Lucent Technologies, créant alors le leader mondial des solutions de communication. Cette restructuration vient donc modifier significativement la stratégie du groupe, sa structure, ses effectifs, sa composition du capital De fait, nous aborderons au cours de ce rapport les aspects comptables de la société Alcatel avant la fusion. En effet, la fusion n'ayant été approuvée par les Assemblées Générales Extraordinaires des deux sociétés qu'en décembre 2006, les états financiers disponibles sont seulement ceux de 2005. [...]
[...] Soit finie pour les immobilisations amortissables (sur la durée des droits contractuels ou légaux). Dans ce cas le goodwill est amorti sur cette durée. Cette première norme nous indique donc que le goodwill qui ne possède pas de durée d'amortissement définie, ne peut pas être amorti. Génération du goodwill Pour une immobilisation incorporelle générée de manière interne, il convient que l'entité distingue la phase de recherche de la phase de développement (à défaut il s'agit d'une phase de recherche). Toutes les dépenses de recherche sont comptabilisées en charges, alors que les dépenses résultant du développement sont activées si elles respectent 6 critères (faisabilité technique, intention d'achèvement, capacité d'utilisation ou de vente, existence d'un marché, disponibilité de ressources pour achèvement et évaluation fiable). [...]
[...] Le goodwill est comptabilisé en tant qu'actif, à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Il fera ultérieurement l'objet de tests de dépréciation au lieu d'être amorti. Le goodwill généré par l'acquisition représente un paiement effectué par l'acquéreur en anticipation d'avantages économiques futurs générés par des actifs qui ne peuvent être identifiés individuellement et comptabilisés séparément. Une autre nouveauté introduite par I.F.R.S concerne le cas des immobilisations incorporelles acquises lors d'un regroupement d'entreprises. [...]
[...] La contribution de l'entreprise vient en déduction du revenu taxable et l'actif provenant des fonds réservés aux salariés est en franchise d'impôts (angl. : tax free). La problématique qui s'impose est donc la comptabilisation des engagements de retraite et des actifs liés à ses engagements. La comptabilisation des engagements de retraite ou l'obligation, suppose que : les sommes provenant des profits au bénéfice des salariés, soient investies pour leur valeur actuelle ; la somme du profit destiné à l'obligation de constitution de plan de retraite est ajoutée au cumul des plans des années précédentes qui doivent être investies et la somme qui est récurrente des salariés présents, non encore investis ; une estimation à la valeur actuelle doit être faite sur les profits futurs investis (il s'agit d'une projection dans l'avenir) et ceux non investis destinés aux salariés futurs ; cette mesure nommée PBO est le facteur du total des profits aux salariés multiplié par la valeur actuelle pour une période annuelle de retraite multiplié par la valeur d'un dollar par période de travail. [...]
[...] Le montant à comptabiliser est la différence entre l'accumulation du profit lié par l'obligation pour les salariés récurrents de l'entreprise qui excède la juste valeur des actifs du plan Synthèse comparative[12] des divergences de retraite : IFRS/US GAAP Conclusion Évolution des cours de bourse Alcatel Ce graphique historique du cours de bourse d'Alcatel sur 7 ans (01/01/00 au 01/01/07) met en évidence les déboires récents du groupe Alcatel. A la fin des années 1990, le développement de l'internet dope l'ensemble du secteur technologique. Les investissements croissent à une allure folle. Alcatel en profite. [...]
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