Capgemini, normes IFRS, société cotée, la Bourse, normes comptables internationales, CAC 40, IAS, compte de résultat, capitaux propres
Depuis le 1er janvier 2005 il est obligatoire pour les sociétés cotées d'utiliser les normes comptables internationales IAS (International Accounting Standard)/IFRS (International Financial Reporting Standard) éditées par l'IASB (International Accounting Standard Board) comme référentiel comptable. Les Pays de l'Union européenne ont produit un effort d'harmonisation comptable par le règlement de 2002 pour les adopter au niveau de leurs 7000 sociétés cotées. Ces normes assurent une meilleure transparence et lisibilité de l'information financière et permettent des comparaisons selon une évaluation commune. L'investisseur boursier devient le destinataire privilégié d'une information comptable homogène.
Nous parlerons ici de la société française Capgemini cotée à la Bourse de Paris sur EURONEXT PARIS (Compartiment A) et qui fait partie de l'indice CAC 40. Pour une meilleure communication financière à leurs utilisateurs, les entreprises ont dû retraiter leurs comptes 2004 en normes internationales afin d'expliquer l'impact de ce nouveau référentiel sur les comptes. Capgemini n'échappe pas à cette règle et a dû publier ses comptes de 2004 dans le rapport annuel de 2005 en indiquant l'impact de ces normes. D'ailleurs on peut remarquer que la société s'était préparée longtemps à l'avance afin d'effectuer ce passage le plus en douceur possible.
[...] annexe sont celles qui entrainent des changements quant à la composition des capitaux propres et des capitaux empruntés. Sur ce plan, si on considère Capgemini, les dividendes versés sont maintenant centralisés sur une seule ligne, et non plus répartis entre ceux versés aux actionnaires de la société mère et ceux versés aux minoritaires des sociétés intégrées. On retrouve une nouvelle fois le coût de l'endettement net et on distingue le financement lié aux actions de fonds propres. L'essence du document reste la même à travers les quelques modifications apportées. [...]
[...] Elles concernent principalement des logiciels et droits d'usage acquis en pleine propriété et les logiciels développés pour un usage interne. Pour ces derniers, les coûts capitalisés retenus par Cap Gemini sont ceux directement associés à leur production, c'est-à-dire les charges liées aux coûts salariaux des personnels ayant développé ces logiciels et une quote-part directement affectable de frais généraux de production. Désormais, si nous nous intéressons au passif du bilan de Cap Gemini, nous pouvons souligner que la présentation du passif dans le bilan IFRS est différente de celle du PCG puisqu'elle distingue les passifs courants et non courants. [...]
[...] On déduit, par la suite, les autres produits et charges opérationnels qui comprennent la charge résultant de l'étalement de la juste valeur des actions et options de souscription d'actions attribuées au personnel, ainsi que les charges ou produits non récurrents, comme les provisions pour dépréciation des écarts d'acquisition, les plus ou moins-values de cessions de sociétés consolidées ou d'activités, les charges de restructuration afférentes à des plans approuvés par les organes de direction du Groupe et ayant fait l'objet d'une communication externe, les coûts d'intégration des sociétés récemment acquises par le Groupe, ainsi que les effets des réductions et des liquidations des régimes de retraite à prestations définies. On obtient après ces déductions le résultat opérationnel. Pour obtenir le résultat opérationnel on déduit le coût de l'endettement financier qui comprend les intérêts sur dettes financières calculés sur la base du taux d'intérêt effectif, diminués des produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie. [...]
[...] En normes IFRS, il ne fait pas l'objet d'un amortissement. Un test de dépréciation est systématiquement effectué à la fin de chaque exercice, y compris sur l'exercice d'acquisition. La dépréciation éventuellement constatée est comptabilisée en résultat. Si on a affaire à un goodwill négatif (badwill), on fait une reprise en résultat immédiatement lors de l'exercice d'acquisition. Concernant l'évaluation de ses immobilisations, Cap Gemini a inscrit ses immobilisations corporelles à leur coût historique amorti, diminué des pertes de valeur. Elles ne font l'objet d'aucune réévaluation. [...]
[...] La segmentation secondaire concerne donc les différents métiers de l'entreprise qui sont répartis entre le conseil, la technologie, l'infogérance et l'assistance technique de proximité. On observe ainsi que le chiffre d'affaires le plus important est réalisé au Royaume-Uni et en Irlande tandis que la marge opérationnelle la plus élevée est réalisée au Benelux pour l'année 2007. De même, on observe qu'en 2007, le conseil ne représente que du chiffre d'affaires. On note qu'un troisième axe d'analyse est utilisé qui correspond au secteur d'activité des clients du groupe. [...]
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