Fortement implantée sur tous les continents, Pernod Ricard est le deuxième opérateur de vins et spiritueux dans le monde.
Depuis sa création en 1975, une forte croissance interne et des acquisitions ambitieuses, en particulier celle de Seagram en 2001 et celle d'Allied Domecq en 2005, ont permis au groupe de développer l'un des portefeuilles de produits les mieux dotés du secteur.
Concentré sur un métier unique, Pernod Ricard dispose d'un fort potentiel de développement.
L'année 2005 est la première année d'application des normes IFRS pour les groupes cotés européens. Afin de préparer les marchés financiers et les utilisateurs des états financiers à ce changement de référentiel, les autorités de marché ont encouragé les émetteurs à communiquer, dès la publication des comptes 2004, des informations sur l'incidence des IFRS.
Dans les comptes présentés par le groupe Pernod Ricard, on s'aperçoit que le passage aux normes IFRS a eu un impact négatif sur les capitaux propres et sur le résultat net.
Cependant, Le groupe s'est attaché à montrer que ces impacts ne représentaient pas la réalité économique, comme l'a souligné le directeur financier du groupe Emmanuel Babeau : « ils ne correspondent à aucun appauvrissement du groupe ».
Dans un premier temps, nous présenterons le groupe Pernod Ricard, puis nous analyserons le processus de passage aux normes IFRS mis en place.
Enfin, nous mettrons en évidence, à travers l'étude du passage aux normes IFRS sur les comptes du groupe Pernod Ricard, les impacts éventuels, et nous nous attacherons à vérifier qu'ils sont bien représentatifs de la réalité économique de l'entreprise.
[...] Depuis sa création en 1975, une forte croissance interne et des acquisitions ambitieuses, en particulier celle de Seagram en 2001 et celle d'Allied Domecq en 2005, ont permis au groupe de développer l'un des portefeuilles de produits les mieux dotés du secteur. Concentré sur un métier unique, Pernod Ricard dispose d'un fort potentiel de développement. L'année 2005 est la première année d'application des normes IFRS pour les groupes cotés européens. Afin de préparer les marchés financiers et les utilisateurs des états financiers à ce changement de référentiel, les autorités de marché ont encouragé les émetteurs à communiquer, dès la publication des comptes 2004, des informations sur l'incidence des IFRS. [...]
[...] Dans les comptes présentés par le groupe Pernod Ricard, on s'aperçoit que le passage aux normes IFRS a eu un impact négatif sur les capitaux propres et sur le résultat net. Cependant, Le groupe s'est attaché à montrer que ces impacts ne représentaient pas la réalité économique, comme l'a souligné le directeur financier du groupe Emmanuel Babeau : ils ne correspondent à aucun appauvrissement du groupe Dans un premier temps, nous présenterons le groupe Pernod Ricard, puis nous analyserons le processus de passage aux normes IFRS mis en place. [...]
[...] Dans le cadre de cette norme, le groupe Pernod Ricard a donc du prendre en compte les actions issues des plans de stocks options. Le nombre d'actions théoriques prises en compte étant plus grand, le résultat net par action a diminué de façon mécanique. Sur le plan stratégique, il est clair que l'entreprise a du faire des choix pour une application préliminaire des IFRS car elle s'aperçoit que la conversion des comptes aux normes IAS/IFRS a un impact négatif sur les capitaux propres. [...]
[...] Le passage aux normes IFRS a eu un léger impact sur le résultat puisqu'on observe une baisse de 4 sur un résultat net qui s'élève à 483M€. Pour justifier l'impact négatif du passage aux normes IFRS au niveau du bilan, le groupe explique que cette baisse est purement mécanique et qu'elle ne reflète en aucun cas une diminution de sa richesse. En revanche le groupe n'hésite pas à mettre en avant la hausse de son résultat net. Néanmoins on est en droit de se demander s'il ne s'agit pas également d'effet mécanique qui ne traduit en aucun cas une meilleure performance du groupe pour l'année 2004. [...]
[...] L'importance des impôts différés dans les comptes IFRS s'explique par l'activité du groupe Pernod Ricard. En effet dès l'origine, le groupe a choisi de mener activement une stratégie de croissance externe : acquisition de Campbell Distillers en 1975 et plus récemment l'achat d'Allied Domecq / Détail du passage de la dette financière en IFRS Il n'y a pas d'impact majeur sur la dette financière, elle n'augmente que de 5%. Les deux impacts principaux sont : le reclassement des titres Pernod Ricard (classés en VMP) et le traitement de l'OCEANE / L'impact sur le compte de résultat / Les impacts chiffrés de l'IAS 18 Sur le chiffre d'affaires, les deux impacts se compensent (baisse d'environ Cependant, les différents reclassements permettent d'avoir un taux de marge brute passant de 66% à 61% ; de même les frais de marketing passent de 22% à 14%. [...]
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