Les normes d'information financières internationales marquent une évolution de la comptabilité vers une approche économique au détriment de l'approche patrimoniale et un souci d'évaluer au mieux la performance financière de l'entreprise.
La primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique, l'évaluation à la juste valeur, le recours à l'actualisation, l'exigence d'une information très complète dans l'annexe constituent les principales divergences avec le référentiel français et contribuent à faire de la comptabilité une matière plus complexe mais aussi plus valorisante.
Les entreprises cotées européennes sont les premières concernées par l'application de ce référentiel, mais les entités de toute taille sont également impliquées avec la convergence vers les IFRS des règles du PCG amorcée depuis 1999 et accélérée depuis 2005.
La présente étude s'inscrit dans le but de mieux comprendre les raisons et les besoins qui ont manifesté cette convergence vers des normes internationales, de déterminer la méthodologie d'application et enfin d'expliquer les principales normes jugées prioritaires en prenant des exemples pratiques sur le cas LAFARGE CIMENTS.
[...] Elle doit être reprise en cas de changements dans les estimations utilisées pour calculer la valeur recouvrable. Il y a lieu de modifier le plan d'amortissement afin de répartir la nouvelle valeur comptable de l'actif, sous déduction de sa valeur résiduelle, sur sa durée de vie restante. La reprise est affectée en priorité aux actifs autres que les goodwills au prorata de leur valeur nette comptable. En principe, les pertes de valeur d'un goodwill ne sont pas reprises sauf : si la perte de valeur était liée à un événement extérieur spécifique, non récurrent et de nature exceptionnelle, et que d'autres événements externes viennent en annuler les effets K.Réda Cette norme a pour objectif de déterminer le traitement comptable applicable aux stocks dans le système du coût historique. [...]
[...] COMPTABILISATION DE LA DEPRECIATION : La perte de valeur ainsi calculée, doit être immédiatement comptabilisée en charges (Provision) dans le compte de résultat pour les actifs comptabilisés au coût. Alors que pour les actifs comptabilisés à leur montant réévalué, la perte doit être traitée comme une réévaluation négative (en déduction de l'écart de réévaluation correspondant au même actif) K.Réda Une fois la provision pour dépréciation constatée, il y a lieu d'ajuster le plan d'amortissement afin de répartir la nouvelle valeur comptable, sous déduction de la valeur résiduelle, sur la durée de vie restante de l'actif. [...]
[...] Il n'y a pas de comparaison possible si les normes comptables ne sont pas identiques. Un exemple spectaculaire des effets de l'application de normes comptables différentes est le cas de la société Daimler Benz dont les comptes dégageaient, en 1993, un bénéfice de 602 millions de Deutch Mark en normes allemandes et une perte de 1.839 millions de DM en normes américaines ! Ainsi, les motivations de la mise en place de normes comptables internationales peuvent être résumées comme suit : - Unicité du langage comptable. [...]
[...] Cette norme a pour objectif de prescrire le traitement comptable applicable aux regroupements d'entreprises K.Réda Le passage aux normes IAS constitue une opportunité stratégique réelle pour les entreprises en terme de communication financière. Elle a été qualifiée de “révolution culturelle” par certains acteurs des places financières et doit faire l'objet d'une réflexion structurée dans chaque groupe d'entreprises concerné, à tous les niveaux opérationnels. Il devrait permettre de répondre aux attentes et interrogations des investisseurs en matière de mesure de la performance de la rentabilité, de comparabilité des entreprises entre elles et de création de valeur. [...]
[...] La base d'amortissement d'une immobilisation est sa valeur d'entrée. SECTION 3 - LES SUBVENTIONS PUBLIQUES IAS 20 La norme IAS 20, qui entre en vigueur pour les états financiers des exercices ouverts à compter du 1er janvier 1984, définit les subventions publiques en tant qu'aides publiques prenant la forme de transferts de ressources à une entreprise, en échange du fait que celle-ci s'est conformée ou se conformera à certaines conditions liées à ses activités opérationnelles. I. COMPTABILISATION : Ces subventions ne doivent pas être comptabilisées tant qu'il n'existe pas une assurance raisonnable que : L'entreprise se conformera aux conditions attachées aux subventions ; Les subventions seront reçues. [...]
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