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Les regroupements d'entreprises sont de plus en plus nombreux dans l'économie actuelle surtout en temps de crise, et ce afin de survivre à l'accroissement de la concurrence et d'augmenter les bénéfices, entre autres.
Lorsque l'on parle de regroupements d'entreprise, on parle de prises de participation, mais aussi de fusion acquisition. Selon la norme IFRS 3, le regroupement d'entreprises est « une transaction ou autre événement par lequel un acheteur obtient le contrôle d'une ou plusieurs activités ». Le regroupement d'entreprises est une association d'entités ou d'activités distinctes en une seule qui présente les états financiers lors de la consolidation des comptes.
C'est lors de ce processus qu'apparait la notion de goodwill. En effet, le goodwill ou « survaleur » ou encore « écart d'acquisition » est l'excédent du prix d'acquisition sur la quote-part de l'acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de la société cible.
Ce document présente, définit et analyse ce qu'est le goodwill lors de regroupement d'entreprises dans le cadre des récentes normes IFRS.
Ce sujet est d'actualité puisque il y a énormément d'opérations de regroupements d'entreprises. De plus, les normes IFRS sur les regroupements d'entreprises ont été récemment révisées (2009).
C'est également un sujet prépondérant lors des différentes acquisitions d'entreprises puisque le traitement du goodwill est un élément majeur pour les futurs acquéreurs de par son importance (le goodwill représente 47% de la valeur des sociétés cibles acquises) et de par ses conséquences financières (constatation de dépréciations plus importantes ayant un fort impact sur le résultat).
[...] Résultat lié aux CPNE = Produits provenant des CPNE (produits d'exploitation sauf revenus des immeubles non affectés à l'activité professionnelle + revenus des titres de participation + escomptes obtenus + gains de change sur opérations d'exploitation) - charges liées aux CPNE (charges d'exploitation sauf impôt foncier et dotation aux amortissements des immeubles non affectés à l'activité professionnelle et redevance de crédit-bail ou loyers bénéfices d'exploitation + dotation aux amortissements des grosses réparations et bénéfices d'exploitation utilisés en crédit-bail ou loués + participation des salariés + escomptes accordés + charges d'intérêt sur crédit-bail + pertes de change sur opérations d'exploitation) - IS généré par résultat avant impôt lié aux CPNE La méthode CPNE est plus utilisée que celle de la VSB car la méthode utilisant la VSB est jugée trop liée aux variations du cycle d'exploitation alors que la méthode CPNE intègre les charges financières, elle est donc plus globale. Intérêts et contraintes d'un rapprochement 1. Intérêts - Economie d'échelles. Regrouper les capacités de production de deux entreprises permet d'acheter moins cher grâce à des remises sur les volumes. La somme des deux parties permet d'aligner les conditions tarifaires au moins cher. - Economie d'intégration verticale. Avoir une plus grande partie de la chaîne de production permet de mieux contrôler l'accès aux matières premières en amont ou au client final en aval et donc notamment contrôler les marges afférentes. [...]
[...] Une influence notable est la possibilité de participer aux politiques financières et opérationnelles d'une entreprise dans en détenir le contrôle. Comme nous l'avons dit précédemment, Renault participe aux différentes politiques de Nissan sans exercer de contrôle sur Nissan. L'influence notable résulte d'une prise de participation d'au moins 20% sur la société consolidable à savoir Nissan. La méthode de consolidation applicable à une influence notable est la mise en équivalence. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux propres, y compris le résultat de l'exercice déterminé d'après les règles de consolidation. [...]
[...] - Création de conglomérats : Comme vu plus haut, les investisseurs ne se fient pas beaucoup aux groupes trop diversifiés. La raison la plus souvent évoqué étant que les investisseurs estiment plus pertinent de diversifier eux-mêmes leurs investissements et veulent investir dans des secteurs en particulier sur lesquels l'entreprise est spécialisée. - Création de mastodontes : Les regroupements d'entreprises peuvent également mener à la création de géants incontrôlables. Cela commence par des ententes sur les prix puis par un rapprochement progressif. Le risque est d'avoir affaire à un groupe de taille conséquente qui abuse de sa position dominante. [...]
[...] Le diagnostic de la cible doit répondre à la première règle comptable : la non altération de l'image fidèle de la structure. Cet audit est généralement mené par un cabinet externe. Cinquième étape : Comptabilisation et évaluation du goodwill ou de la survaleur de l'acquisition. Cette étape sera détaillée dans la suite de notre mémoire, plus exactement dans la section II- Le goodwill et les normes IFRS. Sixième étape :Signature du contrat définitif Durant cette phase, l'acquéreur et la société cible s'accordent sur l'ensemble de la procédure d'acquisition. [...]
[...] Deuxième étape : Recherche et approche de cible Des experts interviennent pour le choix et l'approche de la cible (notaires, avocats, conseillers financiers). Des réseaux spécialisés comme les clubs de repreneurs ou les bourses d'opportunités sont destinés à aider les entreprises à se trouver et les accompagnent dans leur démarche de rapprochement. L'approche des dirigeants de la société intéressante n'est pas aisée dans la mesure où il faut faire preuve de beaucoup de persuasions. Mais parfois, le rapport de force est tellement déséquilibré que la démarche est sans contraintes. [...]
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