Gouvernance et gestion de résultat : étude empirique dans le contexte tunisien

Extraits

[...] Daley et Vigeland (1983) ont validé cette hypothèse pour le choix de comptabilisation des frais de recherche et de développement (Immobilisations/charges). Ces auteurs ont testé si le choix de la méthode de comptabilisation est lié à des différences significatives dans les variables indicateurs qui essayent de capturer la proximité des entreprises aux clauses restrictives des contrats d'endettement. En effet, les auteurs montrent, en utilisant les tests univariés, que les entreprises qui capitalisent les frais de recherche et de développement sont plus endettées, font recours plus à des dettes publiques qu'à des dettes privées, et ont un ratio de distribution de dividende plus élevé que celui "des entreprises qui comptabilisent en charge ces frais de recherche et de développement D'Angelo et Skinner (1994) montrent que c'est l'endettement plutôt que les clauses restrictives des contrats d'endettement qui expliqueraient les choix comptables des dirigeants. [...]

[...] Elle peut être subdivisée en deux sous mécanismes la structure de propriété et le conseil d'administration Section2 : Conseil d'administration et gestion de résultat Le conseil d'administration joue un rôle essentiel dans la gouvernance de grandes entreprises (Fama et Jensen, 1983). Il reste, L'organe central responsable de la bonne gouvernance de la société. L'intérêt porté au conseil d'administration a débuté depuis plusieurs années dans les pays anglo-saxons et on assiste ces derniers temps à une mise en cause croissante de la responsabilité des administrateurs. [...]

[...] Enfin des experts-comptables pensent que le conseil d'administration composé par les plus importants actionnaires est la mesure la plus contraignante .40% pensent que le Conseil d'administration disposant d'actionnaires institutionnels (ex : banque) est plus contraignant. Graphique 2 : l'influence de taille sur l'efficacité du conseil d'administration. H32- la présence d'un comité d'audit réduit la gestion de résultat La loi sur la sécurité financière 2005 a prévu la création des comités d'audit (chapitre premier du titre et c'est obligatoire pour les sociétés faisant un appel public à l'épargne, les sociétés mères et les sociétés dont le total bilan ou le total des engagements dépassent les limites déterminées par décret. [...]

[...] Ensuite, les actionnaires actuels sont soucieux quant à une meilleure estimation de la valeur de l'action. Par conséquent, ils permettent au management d'entreprendre une certaine stratégie de gestion du résultat, afin d'influencer la perception du risque inhérent à la firme. Le risque est techniquement appréhendé par le bêta, basé sur la variation des bénéfices, mais aussi révélé par l'équilibre entre la structure de la dette et les fonds propres. Ainsi, l'objectif de la stratégie des manipulations comptables serait d'altérer ces deux mesures du risque, de sorte à créer une impression favorable et d'assurer un transfert potentiel de richesse de la part des nouveaux actionnaires vers les anciens. [...]

[...] (2004) ont réalisé un travail de recherche Qualité de l'audit, gouvernance et gestion du résultat comptable en France Dans cette étude, les chercheurs tentés de mettre en place et de tester empiriquement un modèle intégrateur de gestion du résultat comptable. Ces chercheurs postulent que la gestion du résultat comptable peut être affectée par des variables de qualité du processus d'audit notamment dans le contexte actuel la réputation de l'auditeur externe et le rôle des comités d'audit, ainsi que par des variables d'agence et de gouvernance ( voir figure . [...]