Juste valeur, évaluation des actifs, méthodes de comptabilisation, valeur comptable, dépréciation, arbitrage
La comptabilité est en train de vivre une mutation profonde, avec notamment l'entrée en vigueur des normes IFRS qui apportent depuis 2005 de nombreux changements. Cette étude permet de se pencher sur la valorisation des actifs qui reste un sujet sur lequel subsistent encore de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne la valeur réelle enregistrée dans les rubriques concernées. Toutefois, tous les acteurs économiques sont en accord sur un point : celui de la recherche d'une valorisation des actifs qui correspond le plus possible à la réalité, même s'il est impossible de connaître de manière détaillée la valeur des flux futurs.
[...] La valeur comptable correspond au coût d'origine de l'actif moins son amortissement cumulé. II) Enjeux des méthodes de comptabilisation Coût historique Avant la mise en place des nouvelles normes comptables, la valorisation des postes relatifs aux actifs et aux passifs se faisait au coût d'acquisition. Ainsi, les coûts enregistrés étaient valorisés au prix de revient, ce que l'on appelle le coût historique. Dans cette optique, ce coût n'évoluera pas en fonction de l'obsolescence du bien concerné ou encore de l'inflation, même s'il devait se déprécier dans le temps. [...]
[...] L'année suivante, ce même bien pourra perdre de la valeur en cas de crise et ne valoir que X Z Pourtant, le bien n'a aucunement changé, son utilité reste la même mais sa valeur varie considérablement. Alors comment présenter l'actif d'une société dans ce cas ? La valeur de l'entreprise devient ici en partie dépendante du marché et de ses effets de fluctuation. Le paradoxe est finalement le suivant : faut-il vraiment évaluer chaque année des biens qui sont censés rester durablement dans l'entreprise ? Cette question se pose largement durant la crise des subprimes, qui a donné lieu à de nombreuses dépréciations d'actifs en vertu du principe de la juste valeur. [...]
[...] Les normes sont devenues de plus en plus attachées à la notion de juste valeur, comme le démontre l'IASC (International Accounting Standards Committee) qui estime que le plus important demeure la correcte présentation des résultats et de la situation financière d'une société (substance over form). Cela nous amène à présent à nous intéresser de plus près à la notion de juste valeur. DEUXIEME PARTIE : LA JUSTE VALEUR Nous avons constaté que la fair value était une méthode d'évaluation de plus en plus utilisée. [...]
[...] Le schéma ci-dessous retranscrit les deux méthodes possibles pour évaluer la valeur comptable d'un bien. Valeur comptable d'un bien La méthode classique Ce que le bien a coûté Valeur comptable 3 Il s'agit ici d'évaluer un actif à partir de son coût historique, méthode classique la plus utilisée mais qui tend tout de même à perdre du terrain par rapport à la nouvelle méthode, qui tient compte des flux futurs. La nouvelle méthode Valeur comptable Ce que le bien va rapporter Avec cette méthode, les actifs sont évalués non plus à partir du coût historique, mais bien en fonction de ce qu'on peut espérer en tirer comme flux futurs. [...]
[...] Si la valeur nette comptable est notablement supérieure à la valeur actuelle, il est alors nécessaire de réaliser une dépréciation puisque l'actif sera évalué à une valeur supérieure à ce que l'entreprise peut réellement en tirer. La dotation est alors égale à la différence entre la valeur nette comptable et la valeur actuelle. TROISIEME PARTIE : UN ARBITRAGE ENTRE VALEUR COMPTABLE ET JUSTE VALEUR Comme nous avons pu le constater dans les parties précédentes, valeur comptable et juste valeur possèdent toutes deux des avantages et inconvénients, avec une part plus ou moins importante de subjectivité. Quelle représentativité pour la valeur comptable et de la juste valeur ? [...]
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