Les multiples divergences comptables constatées ont fait prendre conscience qu'une solution devait être trouvée, afin d'harmoniser et d'unifier les référentiels comptables. Ainsi, en 1973, une dizaine de pays se réunit pour tenter de répondre favorablement à ce constat et c'est ainsi qu'a été créé l'IASC (International Accounting Standards Committee) dans le but de normaliser les comptabilités et de créer un standard unique. La promulgation des normes comptables internationales, les IAS (Internal Accounting Standards) et les IFRS (International Financial Reporting Standards), deviennent une étape nouvelle du processus d'harmonisation. Ces dernières édictent des cadres comptables pour guider les entreprises. De plus, la multiplication des scandales financiers comme ceux d'Enron, Worldcom ou encore Vivendi a perturbé la confiance des marchés financiers. C'est la raison pour laquelle en 2002, l'Union Européenne a décidé d'uniformiser les règles comptables de ses Etats-membres en adoptant les normes IFRS, visant un total de quelque 7.000 groupes cotés dont 1.000 Français et 30.000 entreprises liées.
L'étude menée dans ce mémoire a pour but d'analyser les normes IFRS à travers leurs impacts pour mieux les apprécier. Elles sont imposées aussi bien en France que dans d'autres pays, mais on ne connaît pas les conséquences que ces dernières peuvent avoir sur les comptes des sociétés françaises. De plus, le système comptable français, étant à la base lié à la fiscalité, est complexe et particulier. Nous sommes amenés à nous interroger quant à l'issue de cette mise en place et si cette dernière est favorable pour les entreprises françaises.
[...] Il existe quatre types d'amortissements possibles : - L'amortissement linéaire. - L'amortissement dégressif. - L'amortissement dégressif basé sur la somme des années. - L'amortissement basé sur les quantités produites. Une dernière nouveauté apportée par les IFRS est l'approche par composants qui peut être réside dans le fait que si certains éléments constituant une immobilisation ont des durée d'utilisation différentes ou génèrent des avantages économiques futurs à des rythmes différents, ils doivent être traités séparément et faire l'objet de plan d'amortissements spécifiques. [...]
[...] Points généraux Cette partie traite des points relatifs aussi bien aux dettes qu'aux capitaux propres et ne pouvait pas être incluses dans une partie ne traitant qu'un seul de ces points. Le premier point que nous allons traiter sera lié au paiement en actions et assimilés, avant de s'étendre sur le Gearing Les paiements en actions et assimilés L'IFRS 2 régule le paiement de toutes les transactions envers les tiers, aussi bien internes qu'externes, réalisé via des actions ou en numéraire, basé sur le prix de l'action. [...]
[...] Peut-on ainsi établir un véritable lien entre changement informationnel et choix stratégique afin de savoir si ce changement était réellement nécessaire. Bibliographie - BARNETO Pascal (2004), Normes IAS/IFRS, application aux états financiers, Dunod, Paris - OBERT Robert (2003), Pratiques des normes IAS/IFRS, Dunid, Paris - LEFEBVRE Francis (2004), Mémento pratique IFRS 2005, Francis Lefebvre, Paris - WALTON La normalisation comptable internationale : origine, pratiques et enjeux Revue Française de Gestion, N°147, p21- Novembre 2003 - CA STA J.F (2001), Juste valeur : enjeux techniques et politiques, Economica - www.iasb.org - www.efrag.orf - www.cegid.fr - MAILLET LE MAHN.A, (2004-2005), Les normes comptables internationales IAS/IFRS édition 2004-2005), Foucher - DESJARDINS Cécile, Le vrai cout des rémunérations Les Echos, p Mai 2004 - http://management.journaldunet.com - www.laviefinancière.com - COLASSE B. [...]
[...] Les loyers seront calculés sur une base de capital amorti et d'intérêts relatifs à ce capital. De ce fait, la part d'intérêt ira de façon décroissante à mesure que la part de capital augmentera. Dans les comptes du bailleur, le contrat de location sera assimilé à une vente et ce dès la signature du contrat, vente qui va alléger les stocks de produits finis si l'entreprise a produit le bien ou de marchandise s'il a été acheté. Le contrat n'étant pas réglé en une seule fois, la contrepartie de cette vente sera l'apparition d'une immobilisation financière et dans une moindre mesure, les passifs et compte de résultats Les éléments comptables sont liés les uns aux autres donc cette partie est complexe à définir car une incidence sur un des états financier peut en avoir une sur un autre et peuvent ainsi être enregistrés à plusieurs postes. [...]
[...] L'IFRS précédemment vue pour les actifs est aussi appliquée au passif donc, concernant ce dernier, la notion de courant est déterminée en fonction du fait que l'entreprise s'attend à pouvoir le régler dans le cadre de son cycle d'exploitation et il doit être détenu essentiellement à des fins de transaction, l'entreprise s'attendant à la régler dans un délai inférieur à 12 mois. Ce découpage inclus donc les dettes fournisseurs, les parties des emprunts à moins d'un an et les provisions couvrant les risques et charges à moins d'un an. Les parties à plus d'un an des ces provisions et emprunts sont quant à elles des passifs non courants. Enfin, les éléments devant figurer au passif sont les provisions, les dettes fournisseurs et autres créditeurs, les passifs financiers, les intérêts minoritaires, le capital émis et les réserves. [...]
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