Ma mission de stage traitera du recouvrement des créances dans les cabinets d'expertise comptable. Les impayés et les retards de paiements y constituent aujourd'hui un problème majeur. En effet, nous pouvons constater une problématique des risques clients évidente. Rares sont les entreprises pouvant se permettre de ne pas proposer de délai de règlement dans leur offre commerciale. Elles doivent donc accepter d'être lourdement pénalisées financièrement, les créances clients représentant en moyenne un tiers du total de l'actif d'une entreprise française. Concernant l'expertise comptable, cette problématique est encore plus délicate. En effet, la réalité démontre que les entreprises ne règlent leurs dettes envers les cabinets qu'après les fournisseurs liés à l'exploitation et les prélèvements obligatoires. Il s'agit donc d'une position parfois difficile pour les experts comptables.
[...] In Extenso a d'ailleurs fait ce choix avec son partenaire Actorec Finance. Cette société spécialiste du recouvrement, qui s'occupe des impayés des cabinets In Extenso, dispose de plusieurs cordes à son arc. Elle commence donc ses opérations par des tentatives amiables (courriers, négociations intensives, protocoles), avant d'entamer les procédures judiciaires allant du léger (injonction de payer) au lourd (gestion de l'exécution des décisions judiciaires). Mais In Extenso ne s'arrête pas là, car nous proposons Actorec Finance à nos propres clients en cas d'impayés. [...]
[...] L'assignation en référé-provision Cette procédure est conseillée lorsque le débiteur est menacé de dépôt de bilan. Elle permet au créancier d'obtenir une provision sur le montant que lui doit son client. La procédure ressemble aux deux précédentes. L'assignation à comparaître est adressée au débiteur par le biais d'un huissier de justice compétent. S'en suit un débat contradictoire entre les deux protagonistes devant le juge du tribunal compétent. Le cout du recouvrement Le coût financier Celui-ci peut être très aléatoire en fonction du type de recouvrement. [...]
[...] Deuxièmement, en cas de reprise d'une activité. Une analyse des bilans, de l'évolution du chiffre d'affaires et des soldes intermédiaires de gestion semble judicieuse. Mais attention, cela ne fait pas tout. Il n'est pas raisonnable de se baser uniquement sur le passé d'une société pour prévoir son avenir, d'autant plus qu'une bonne partie de son fonctionnement et de ses ambitions peut être modifiée par le nouveau patron et les conseils de l'expert-comptable. Par contre, en cas de difficultés assurées, il est préférable de conseiller au repreneur de laisser passer l'opportunité. [...]
[...] Il s'agit du capital et des comptes courants d'associés, qui s'élèvent à L'autonomie de l'entreprise est donc parfaitement assurée. Le ratio capitaux propres / total bilanciel le prouve avec des résultats très élevés : De plus, l'entreprise n'a pas recours à l'emprunt. Les seules dettes financières constatées sont les comptes courants d'associés. Nous pouvons donc en déduire que l'endettement de l'entreprise est parfaitement maîtrisé, comme le prouve le ratio dettes financières / capitaux propres page suivante. Conclusion Le financement des investissements est parfaitement assuré. [...]
[...] Ils doivent donc, comme les banques, connaître leurs clients. Bien entendu, les investigations dépendent du volume d'affaires qui est amené à être traité, même si certains indicateurs semblent nécessaires. Il semble évident qu'un contrôle de l'identité du client, de son activité et de sa solvabilité sont inévitables. Ensuite, plusieurs procédures peuvent être citées. Premièrement, lorsqu'il s'agit d'une création d'entreprise, difficile de contrôler les documents des exercices précédents Le travail repose alors sur le plan de financement de la nouvelle entreprise. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture