La présentation des acteurs d'une relation est un préalable incontournable pour déterminer les paramètres permettant d'établir une bonne relation entre eux. L'objectif du premier chapitre est de présenter pour chacun des deux acteurs les particularités et les mécanismes de leur fonctionnement intrinsèque qui interfèrent dans leur relation.
En ce qui concerne la banque, après une présentation d'ensemble du cadre législatif bancaire français, nous étudierons les composants des risques du métier de banquier qui limitent sa capacité à agir. Ensuite, nous traiterons des mécanismes de la décision d'octroi du crédit, souvent au cœur des difficultés relationnelles avec l'entreprise.
Au niveau de l'entreprise, nous aborderons l'ensemble des questions qui intéresse sa relation avec la banque. Tout d'abord, nous présenterons les principaux contrats que passe une entreprise avec sa banque. Puis nous analyserons l'ensemble des coûts qui sont liés à ce fournisseur particulier.
Enfin, en dernière partie du chapitre, nous positionnerons les enjeux liés à la construction d'une relation équilibrée entre la banque et l'entreprise. Notre propos débutera par la présentation d'un concept de confiance dans cette relation. Ensuite, nous analyserons les motivations respectives de ces deux acteurs dans la construction d'une relation fructueuse.
La démarche pour construire une relation fructueuse avec son partenaire financier présente de nombreuses particularités par rapport aux autres fournisseurs de l'entreprise. Fournisseurs de capitaux et de service, le banquier dispose en effet d'un pouvoir de décision qui engage l'avenir de l'entreprise.
[...] Les taux d'un quart pour mille et un demi pour mille ( 0.050 sont le plus souvent constatés ; la commission du plus fort découvert, calculée mensuellement sur la base du plus fort découvert, quelle que soit sa durée. Le taux de 0,05% est de pratique courante dans les principaux réseaux bancaires. La loi fixe la limite de cette commission à la moitié du montant des agios sur découvert. Son impact financier peut être considérable si la trésorerie quotidienne enregistre des pointes importantes de découvert Les commissions sur opérations La liste de ces commissions fait l'objet de recueils volumineux présents dans les agences bancaires. Les opérations concernées sont, pour l'essentiel, les suivantes. [...]
[...] Cependant, il convient d'intégrer que l'économie d'une bonne communication avec son banquier peut être préjudiciable à la pérennité de l'entreprise. De plus, en se dotant des moyens nécessaires à sécuriser le fonctionnement du compte, de substantielles économies sont réalisables. Les informations fournies au banquier ont pour objectifs : -d'expliquer le fonctionnement des comptes bancaires et sécuriser le banquier dans la gestion quotidienne des dits comptes, -d'accroître la visibilité du banquier sur le fonctionnement de l'entreprise, -d'améliorer la confiance du banquier vis-à-vis de l'entreprise, -de préparer les demandes de financement. [...]
[...] LA RECHERCHE DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE DE L'ENTREPRISE 1. La sécurisation de la fourniture des capitaux pour l'entreprise 1. Les capitaux, une fourniture pas comme les autres 2. Les contraintes du changement de banque pour l'entreprise 2. La banque et les autres partenaires de l'entreprise 1. La banque et les organismes d'assurance crédit 2. Les obligations déclaratives du banquier CHAPITRE II : CONSTRUIRE LA RELATION BANQUE-ENTREPRISE PARTIE I. COMMUNIQUER AVEC SON BANQUIER I. [...]
[...] Selon une enquête de la chambre de commerce de Paris faite en des PME n'ont qu'une seule banque. Pourtant dans ce domaine mieux vaut être prévoyant. Les dangers de n'avoir qu'une seule banque sont nombreux : - les mauvais risques pris par votre banquier sur votre secteur d'activité peuvent se répercuter sur son comportement envers votre entreprise même si celle-ci est saine ; - il est impossible de comparer les conditions appliquées à son entreprise ; - lorsque votre entreprise connaît des difficultés et que votre banquier vous lâche, il est trop tard pour envisager l'intervention d'un autre partenaire financier ; - la politique crédit de votre banque est variable, tant en terme de stratégie de développement que de conditions tarifaires. [...]
[...] La première législation spécifiquement bancaire remonte aux années quarante (lois du 13 juin 1941 et du 2 décembre 1945). Dans un but de protection de l'épargne, elle réserve aux établissements autorisés la réception des dépôts à vue ou à court terme. Elle fixe, par ailleurs, les grandes lignes de l'organisation et des pouvoirs des organes de réglementation et de contrôle. Cette législation était marquée par une logique de cloisonnement car elle ne s'appliquait qu'aux «banques inscrites» (futures banques AFB). Elle classait les organismes bancaires en trois catégories : - les banques de dépôts, banques d'affaires, banques de crédits à moyen et à long terme, - les Caisses d'épargne, - Les banques coopératives. [...]
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