Science économique, comptabilité, économistes, débits, crédits, monnaie disponible, bilan, logiciel, exercice comptable, enregistrement, Etat
La comptabilité, la vraie, celle des entreprises, peut être comprise si on l'aborde avec une démarche théorique qui élimine le piège des règles incompréhensibles, ennuyeuses, rébarbatives des débits et crédits traditionnels.
Cette démarche logique, très simple car résumée dans une équation élémentaire, peut surprendre. Elle permet d'abord de tenir intelligemment une comptabilité. Elle apporte également un nouvel éclairage sur les domaines essentiels de la science économique que sont, la monnaie, le rôle des banques, la comptabilité nationale, le budget de l'Etat, l'économie de marché et, mieux encore, un éclairage plus simple et plus proche de notre vie courante que celui que nous propose la science économique.
Faire appel à l'intelligence plutôt qu'à la mémoire pour découvrir la richesse de la comptabilité, est-ce une découverte que la science économique peut ignorer ?
Cet ouvrage a l'ambition de promouvoir une technique, la comptabilité, or cette comptabilité a une très mauvaise réputation. Quelle gageure ! Elle a une image rébarbative, ennuyeuse. Nous espérons que sa seule évocation ne vous incitera pas à arrêter là votre lecture. Elle provoque une réaction de rejet chez la plupart de nos concitoyens et pourtant c'est cette comptabilité que nous avons l'intention de vous faire aimer pour en découvrir toute la richesse. Cette richesse ne se limite pas à la gestion des entreprises industrielles et commerciales. Cette comptabilité peut et doit apporter un nouvel éclairage à la science économique.
[...] Ces données écrites sur des tablettes peuvent être considérées comme étant les prémisses d'une sorte de bilan, que nous appellerons un bilan primitif. Nous découvrirons en quoi ce bilan primitif ressemblait déjà à notre bilan moderne. De quoi s'agit-il ? Les échanges étant souvent inégaux, conserver la mémoire de ces inégalités devenait d'autant plus complexe que ces échanges étaient nombreux et portaient sur des biens différents. La meilleure solution consistait et consiste toujours à traduire ces inégalités dans la même unité de mesure. Une fois cette transposition réalisée les additions deviennent possibles. [...]
[...] Cette liberté n'est pas un laisser-faire n'importe quoi et n'importe comment car nous avons les deux outils, la monnaie et la comptabilité pour encadrer cette liberté. Toutes les entreprises doivent tenir une comptabilité et communiquer à l'administration fiscale une fois par an un bilan et un compte de résultat. Les plus performantes tiennent elles-mêmes leur comptabilité et s'en servent comme outil de gestion. Les autres, faute de compétences comptables suffisantes, se contentent des recettes et des dépenses durant l'exercice et délèguent à leur cabinet comptable l'établissement de leur bilan et compte de résultat. [...]
[...] Il suffisait de tenir la propriété des stocks. Depuis l'abandon de ce système, depuis que la comptabilité des banques a rendu la monnaie fiable, la seule solution est d'utiliser l'unité de mesure de l'autre nation. Une entreprise française vend des marchandises aux Etats-Unis et reçoit un chèque en dollars. Que faire de cette unité de mesure étrangère ? La comptabilité de l'entreprise française ne peut faire autrement que de considérer ces dollars comme étant un bien (BIENS) ou une dette à recevoir le résultat est le même. [...]
[...] Elle mesure la véritable richesse d'une nation. La propriété financière du patrimoine de la nation diminuée du total des dettes à payer. Sa variation d'une année sur l'autre, égale au résultat agrégé de toutes les entités, est le premier critère de notre modèle de comptabilité nationale. Ce critère est plus significatif que le PIB actuel. Ce PIB mesure un volume d'échanges, y compris des échanges nuisibles, destructeurs de richesses, et non pas le résultat, au sens comptable du terme, issu de ces échanges. [...]
[...] Ces initiatives sont sympathiques mais le fisc les regarde avec méfiance. Ces échanges échappent aux impôts sur la production et la consommation, en particulier la TVA. Dans le même temps, les membres de ces associations continuent à user des biens et des services collectifs financés par des impôts auxquels ils ont en partie échappé. Les frais financiers de l'Etat Dans les charges du compte de résultat de l'Etat public, les frais financiers méritent une attention particulière. Dans notre chapitre sur la comptabilité budgétaire nous avons expliqué la nécessité d'un budget de trésorerie. [...]
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