Diagnostic du risque économique, entreprise, exemple, SIG, rentabilité, EBE, performance économique, RCAI, analyse financière
Nous avons entrepris l'analyse des S.I.G. de la société étudiée sur une période de 5 exercices. Le premier point qui retient l'attention lors de la lecture du tableau des S.I.G. est la capacité de la société à générer un chiffre d'affaires en forte croissance sur la période étudiée. En l'espace de 5 ans, le CA de l'entreprise a en effet quasiment doublé, atteignant 12 millions d'euros en 2008.
Cependant, chaque exercice ne connaît pas la même croissance puisque ce sont surtout les années 2004, 2005 et 2006 qui voient l'activité de l'entreprise croître de manière considérable (jusqu'à 28% de croissance du CA entre 2005 et 2006). Les exercices 2007 et 2008 sont quant à eux marqués par une augmentation du CA de l'ordre de 10% annuel. Il convient de noter que cette croissance n'est pas simplement organique, mais bien le fruit de la stratégie d'HARVEST : les acquisitions de filiales fin 2005 (et donc visible sur les comptes 2006) et en janvier 2008 sont en effet à l'origine d'un CA supplémentaire non négligeable, puisque de l'ordre d'un millions d'euros pour chaque cible.
[...] Ainsi, sur ces deux années, l'entreprise n'a pas eu à financer son BFR, car celui-ci a constitué une Ressource en Fonds de Roulement, lui permettant de générer une trésorerie d'autant plus importante, ce que nous verrons par la suite. Concernant l'année 2008, le BFR a fortement augmenté pour devenir positif, et constitué une charge d'exploitation qui devra être financée par la trésorerie. Afin de comprendre plus en détail les causes expliquant ces fortes variations du BFR, nous allons étudier les durées en jours de chiffre d'affaires de ses composantes. On constate que les différentes composantes du BFR (clients, fournisseurs, dettes fiscales et sociales) varient beaucoup sur la période, justifiant ainsi la forte variation du BFR. [...]
[...] Les salaires et charges sociales, alors qu'ils représentaient les 2/3 du CA en 2004, ont connu une croissance bien plus faible que celle de l'activité de l'entreprise. Cette constatation montre à quel point l'activité de la société est dépendante de sa politique de personnel. L'E.B.E., indicateur permettant de mesurer la performance économique de l'entreprise, triple donc sur la période, atteignant 24% en 2008. L'activité nécessitant peu d'immobilisations, les dotations aux amortissements et les provisions nettes de reprises ont peu d'impact sur le résultat d'exploitation, qui s'établit donc à une valeur proche de celle de l'E.B.E. pour les 5 exercices. [...]
[...] Exemple de diagnostic du risque économique d'une entreprise Analyse du tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion Nous avons entrepris l'analyse des S.I.G. de la société étudiée sur une période de 5 exercices. Le premier point qui retient l'attention lors de la lecture du tableau des S.I.G. est la capacité de la société à générer un chiffre d'affaires en forte croissance sur la période étudiée. En l'espace de 5 ans, le CA de l'entreprise a en effet quasiment doublé, atteignant 12 millions d'euros en 2008. [...]
[...] Il s'agit ici de la valeur créée par l'activité de l'entreprise indépendamment de sa politique de financement, que l'on verra plus tard dans le diagnostic. Etude de la rentabilité économique On remarque que la richesse créée par la société a servi en partie à financer sa politique d'investissement. En effet, on remarque que les immobilisations d'exploitation ont augmenté de moitié sur la période. Ces investissements peuvent être considérés comme efficaces, puisqu'ils ont été générateurs d'une augmentation de l'activité, comme nous avons pu le voir précédemment, sans que cela n'impacte sur la capacité à créer de la valeur. [...]
[...] En ce qui concerne la valeur ajoutée, on remarque une augmentation de 19% sur les 3 ans. L'entreprise étudiée a donc su augmenter sa richesse créée, notamment grâce à son fort dynamisme commercial. Elle est un témoignage de l'importance de la société dans son système économique et de son habileté à utiliser ses facteurs de production. Nous avons voulu ensuite comprendre plus précisément comment la richesse créée par l'entreprise est répartie, à savoir si celle-ci est destinée à financer la croissance de l'entreprise, ou bien à rembourser ses dettes. [...]
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