rentabilité, solvabilité, groupe Total France, Elf, Shell, étude de marché de l'industrie pétrochimique, BP
Total est un Groupe énergétique international, dont les activités couvrent l'ensemble de la chaîne pétrolière et gazière, en amont : l'exploration, le développement et la production de pétrole et de gaz naturel (GNL). En aval : le raffinage, la distribution, le trading et le transport maritime de pétrole brut et de produits pétroliers.
Total exerce également ses activités dans la Chimie. En outre, Total détient des participations dans les secteurs suivants : mines de charbon et production d'électricité. Enfin, Total commence à se démarquer dans le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque) et des carburants alternatifs.
Quatrième Groupe pétrolier intégré coté dans le monde, acteur majeur de la Chimie, Total exerce ses activités dans plus de 130 pays, et compte 95 000 collaborateurs. Il s'agit d'une S.A de droit français, créée en France en mars 1924, cotée sue les places de Paris, Bruxelles, Londres et New York.
[...] La dégradation de la rentabilité économique en 2006 est due en grande partie à la dégradation de la valeur ajoutée cette année-là. Il en est de même pour la rentabilité des capitaux propres qui chute en 2006 notamment à cause d'une détérioration du résultat net influée là encore par une dégradation de la valeur ajoutée qui pèse lourdement sur le résultat net alors que les capitaux propres n'évoluent que très peu. II- Analyse de la solvabilité La politique financière de l'entreprise Etude du FR, BFR et T sur 3 années Tout d'abord, force est de constater que le besoin en fonds de roulement a subi une augmentation impressionnante entre 2004 et 2005. [...]
[...] Sur son site, Total confirme la tendance : La marge commerciale a lourdement chuté en 2006 conséquence des ouragans dans le golfe du Mexique du 4e trimestre 2006 par rapport à celui de 2005) Comparé à 2005, l'environnement pétrolier moyen de 2006 a été marqué par la hausse des prix du brut pour le Brent à et par une baisse des marges de raffinage pour l'indicateur de marge européenne TRCV à Comparaison des CAF de Total et BP La mauvaise année 2006 pour les industries de production pétrolière française se confirme à l'étude des Capacités d'autofinancement de Total et de BP. Cependant le coup se fait davantage ressentir chez BP qui voit apparaitre en 2006 une CAF négative, signe d'une très mauvaise santé. La très forte diminution de la CAF est liée en grande partie à la chute de l'EBE chez Total comme chez BP. Chez Total, on observe une augmentation des produits et charges financières qui témoigne la forte implication de Total dans le patrimoine de diverses entreprises telles que Sanofi-Aventis par exemple. [...]
[...] Il en résulte que la valeur ajoutée s'est très nettement dégradée entre 2005 et 2006. Il est nécessaire pour comprendre ce phénomène de procéder à un audit sur les consommations. Les conséquences de cette perte de valeur ajoutée sont dramatiques sur les soldes en aval. Entre 2005 et 2006, l'EBE est réduit de près de 300%, le RE de plus de 1300% et le bénéfice se voit diminuer de près de 500%. Le problème se situe donc dans sa très grande majorité en amont, au niveau de la VA et des consommations de l'exercice. [...]
[...] Total est à ce titre la synthèse en action des cultures et des savoir-faire de ces trois entreprises. Cette richesse technique et humaine lui fournit tous les atouts pour demeurer un acteur majeur dans l'approvisionnement énergétique mondial.' Nous nous sommes intéressés plus particulièrement à TOTAL France, qui dispose d'une centaine de filières et dont les activités sont le raffinage du pétrole et la distribution de carburant. En cela les concurrents présents sur ce secteur d'activités sont BP, ESSO, AGIP et diverses sociétés de raffinage Analyse de la rentabilité Etude des Soldes Intermédiaires de Gestion On observe entre 2006 et 2004 une augmentation du chiffre d'affaires de près de 25%. [...]
[...] Cependant, il n'y a pas à avoir d'inquiétude outre mesure en raison du cash généré par l'entreprise. L'entreprise avait également investi beaucoup sur les marchés financiers mais elle cherche aujourd'hui à renforcer ses capitaux propres. La vente en 2007 de du Capital de Sanofi-Aventis devrait lui permettre de renforcer ses capitaux propres. L'entreprise doit également veiller à réduire son besoin en fonds de roulement qui est aujourd'hui beaucoup trop important, comparé à ses concurrents. De plus, un BFR trop important aujourd'hui sera une gêne si elle souhaite augmenter la taille de son activité dans les années à venir, mais également avec le cours du pétrole qui n'a toujours pas prévu de baisser. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture