Dès 1980 les marchés financiers marquent d'une manière de plus en plus importante l'économie grâce à l'utilisation des nouvelles techniques informatiques et le développement des nouveaux outils financiers comme des options européennes et américaines, des contrats à terme, des hedge fonds et des fonds de retraite.
La mauvaise gestion et la corruption entraînent des suspicions des marchés financiers et mènent aux crises financières. La gouvernance d'entreprise doit répondre aux stakeholders revendicatifs qui peuvent faire pression sur les entreprises pour être et rester performants, ainsi que pour maintenir l'innovation produit et pour assurer la transparence.
La gouvernance d'entreprise est un référentiel de lois et de recommandations institutionnelles qui indiquent comment l'entreprise doit être contrôlée et gérée. L'intention est d'implémenter des directives et méthodes pour assurer un bon comportement d'entreprise et pour protéger les stakeholders. En plus des recommandations et des directives internes, elle inclut des aspects de responsabilité personnelle.
[...] Selon nous, il serait préférable d'accepter la démission de Daniel Bouton en Mai lorsque les procédures légales seront plus avancées et que le comité spécial aura rendu son rapport final. En outre, d'ici là, on peut imaginer que la Société Générale aura repris un fonctionnement habituel et atteindra de nouveau des résultats trimestriels positifs. Dans le cas de cette démission il est nécessaire de s'interroger sur l'identité d'un dirigeant potentiel. En effet, à court terme, Daniel Bouton n'a plus de dauphin interne. [...]
[...] La gouvernance d'entreprise : cas de la Société Générale Table des matières Table des matières La Gouvernance d'entreprise Qu'est-ce que c'est ? Les lois / recommandations /référentiels La gouvernance d'entreprise dans le secteur bancaire Le métier de trader Présentation du métier Les enjeux du métier de trader Les dérives du système Exemples d'affaires passées La Société Générale Présentation de l'entreprise La gouvernance de la Société Générale avant l'affaire Kerviel L'affaire Kerviel Les faits 13 Rétrospective 13 Comment Jérôme Kerviel a-t-il procédé ? [...]
[...] Les auditeurs doivent assister à toutes les réunions liées à la comptabilité de l'entreprise et publier un rapport complémentaire qui donne leurs propositions sur les systèmes de contrôle internes. Il est considéré comme positif que les informations soient diffusées avec un maximum de transparence. Une autre recommandation vient du Comité de la Gouvernance de l'entreprise qui est présidé par M. Viénot, un ancien directeur de la Société Générale. Le rapport Viénot I de juillet 1995 a été rédigé à l'initiative du CNPF et de l'AFEP. [...]
[...] La séparation formelle entre départements de contrôle et de front-office, réglementairement imposée, ne saurait garantir à elle seule la capacité des premiers à constituer un véritable contre-pouvoir face aux seconds. Recommandation : intéresser, y compris dans les modes de rémunération, l'ensemble des parties prenantes à une bonne maîtrise des risques, en complément des indicateurs de résultats déjà pris en compte. De façon à ce que les risques soient effectivement pris au sérieux. Dans le cas de l'affaire Kerviel, on a pu constater que ce trader est passé du middle office au front office ce qui lui a permis de mieux détourner les contrôles. [...]
[...] Si Nicolas Sarkozy a demandé de façon implicite la démission de Jérôme Kerviel en évoquant le fait qu'il ne doit pas nier ses responsabilités, le conseil d'administration de la Société Générale n'a pas accepté la démission et a demandé à Daniel Bouton de rester. En tout état de cause, Daniel Bouton a présenté ses excuses aux clients et salariés de la Société Générale. Il a également renoncé à son salaire pendant 6 mois et a porté plainte contre Jérôme Kerviel. [...]
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