Restauration, groupement d'entreprises, Restoprim, budget prévisionnel, DAS domaine d'activité stratégique, concept, Brasseries Primstube, SBU Strategic Business Unit
Le groupe RESTOPRIM opère principalement dans le secteur de la restauration, notamment dans la région parisienne et les grandes métropoles régionales. Il gère différents types d'établissements :
• 17 restaurants Chez Clémentine ;
• 5 brasseries Primstube ;
• 12 restaurants d'entreprise Restalliance ;
• 19 croissanteries Paniprim ;
• 15 cafétérias Starway Coffee.
Par ailleurs, RESTOPRIM a pris une participation majoritaire dans une société de négoce de vins de Bordeaux. Le groupe se développe rapidement, avec plusieurs ouvertures chaque année et une croissance du chiffre d'affaires consolidé de 18 % en moyenne.
[...] Le groupe se développe rapidement, avec plusieurs ouvertures chaque année et une croissance du chiffre d'affaires consolidé de en moyenne. Vous disposez en annexe d'un certain nombre d'informations sur la politique commerciale et le système de gestion. Questions Quelle différence faites-vous entre la stratégie globale (corporate) et la stratégie de domaine (business) ? Au niveau business, quelles sont les stratégies génériques mises en évidence par M. Porter ? Qu'est-ce qu'un DAS (Domaine d'Action Stratégique) ? Peut-on considérer les différents sous-groupes de RESTOPRIM comme des DAS ? [...]
[...] ANNEXE 2 NOTE SUR LA GESTION DU GROUPE Chaque établissement est géré par un directeur salarié intéressé aux résultats qui en général n'est pas un professionnel de la restauration, mais plutôt un commercial, sorti d'une école de commerce ou titulaire d'un BTS d'action commerciale. La gestion budgétaire est très développée : chaque directeur s'engage chaque année sur une prévision de chiffre d'affaires et de taux de marge. Un reporting mensuel fonctionne à J+3. Il existe pour chaque type d'établissement un sous-groupe qui consolide les résultats comptables mensuels et annuels. C'est au niveau de ce sous-groupe que sont prises toutes les décisions concernant la politique commerciale et l'évolution du concept. [...]
[...] Un tirage au sort est opéré chaque semaine, avec à la clé un bon de réduction à valoir sur une prochaine prestation. Le système fonctionne de façon très efficace comme moyen de fidéliser la clientèle des clients en moyenne prennent le temps de remplir la fiche. La société holding du groupe est détenue majoritairement par un fonds de pension qui accorde beau- coup d'importance à la performance financière. La gouvernance obéit essentiellement à une logique actionnariale. [...]
[...] Commentez l'affirmation du directeur. Quelle critique peut-on faire du choix de l'unité d'œuvre et de la manière de calculer l'écart de rendement qui en découle ? Corrigé Question 1 La stratégie globale définit les grandes orientations concernant l'activité d'une organisation, la carte ou le périmètre stratégique, c'est-à-dire concrètement la liste des domaines d'activité stratégiques (DAS). Les principales manœuvres stratégiques à ce niveau concernent par exemple la diversification ou l'intégration verticale. La stratégie de domaine précise ensuite, pour chaque domaine d'activité, avec quelle politique, quelles armes on entend aller à la bataille concurrentielle. [...]
[...] Si on a servi moins de portions, il est normal qu'on ait consommé moins de poisson. Par ailleurs, l'écart sur prix vaut : (20 - 18) x 405 = 810. Cet écart est évidemment défavorable. On vérifie que la somme des trois écarts redonne bien l'écart total nul : - 810 + 0 + 810 = 0. Le directeur a évidemment tort de se féliciter d'avoir parfaitement réalisé son budget. L'écart total est nul uniquement parce que l'activité réelle a été moins importante que prévu, et que l'écart de volume compense l'écart sur prix défavorable. [...]
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