De nos jours, la gestion des risques de l'entreprise (en anglais: Enterprise Risk Management ERM) est devenue primordiale. Elle consiste à identifier toutes les sources de risque pouvant menacer les objectifs stratégiques de l'entreprise ou inversement représenter des opportunités susceptibles de procurer un avantage concurrentiel. Les législations nationales commencent également à prendre en compte certains aspects des risques d'entreprise et éditent des règlements en la matière. Il peut s'agir d'améliorer l'efficacité de l'allocation des ressources, d'assister la prise de décision en mettant le doigt sur certaines conséquences potentiellement dangereuses, ou encore de rassurer les investisseurs en leur montrant que l'entreprise prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses résultats.
Comme on peut l'observer dans le cycle représenté ci-dessus : le processus ERM débute par l'identification du risque. Celui-ci est ensuite quantifié en termes d'impact sur l'entreprise de manière à pouvoir déterminer le dommage potentiel et d'en trouver la parade. La nature du risque, l'environnement dans lequel il peut survenir et l'entreprise elle-même évoluent en permanence. Il s'agit donc d'assurer une veille, afin de modifier le cap en cas de besoin...
[...] Un obstacle important concerne le principe de la globalité de la couverture de risque. Des assureurs imposent aux entreprises de leur confier la totalité de leur chiffre d'affaires. Les assureurs-crédit sont aussi limités dans leur action en raison des barrières réglementaires imposées dans les différents pays en matière d'exercice de l'activité d'assurance Les Factors Ils procèdent à des rachats de créances auprès des entreprises. Ils en avancent le paiement avant leur échéance au créancier, se chargent généralement de la relance et du recouvrement auprès des débiteurs et garantissent le risque d'insolvabilité des acheteurs dans le cadre des approbations délivrées pour chacun d'entre eux. [...]
[...] On voit bien s'opérer le déplacement du risque vers la surveillance des variables attachées aux marchés financiers et au crédit( taux de change, taux d'intérêts, cours de la bourse, cycle immobilier ) avec en contrepartie un panel d'indicateurs à suivre qui s'étoffe considérablement. Erreur humaine Après 233 années d'existence, en février 1995, la banque Barings a fait faillite. Un teneur de marché nommé Nick Leeson a fait perdre à la Barings la somme de 1,3 milliards de dollars dans des activités de trading d'actifs dérivés. Comment s'y est-il pris pour les perdre ? Leeson avait fait le pari que le marché des actions japonaises allait progresser. [...]
[...] Ainsi, subir un impayé, un dépôt de bilan, de la part d'un client représente pour l'entreprise un manque à gagner considérable, pouvant l'amener elle-même à la faillite (plus d'une entreprise sur 5 qui dépose son bilan le fait en raison de la défaillance de l'un de ses clients). Chaque année milliards de francs de créances ne sont pas recouvrés. Sur près de 8000 faillites par mois à ont pour cause des crédits non payés. En outre,un décès d'entreprise sur quatre est du à la défaillance d'un client. [...]
[...] Conclusion La vie est risquée. Quand nous partons travailler, nous ne sommes jamais sûrs d'arriver sains et saufs. Pourtant, nous continuons à le faire et nous en acceptons le risque. Les individus prennent à juste titre des risques bien plus importants, de même que les sociétés et les gouvernements. Le secret de la maîtrise des risques est de savoir les identifier, les analyser soigneusement et atténuer les résultats négatifs dès que cela est possible et financièrement intéressant. Quant aux risques qui subsistent, il y aura lieu de les surveiller et de les contrôler, comme de s'assurer que sont mis en place des plans d'urgence en cas de besoin. [...]
[...] Le paiement est prévu 60 jours fin de mois, jour de livraison. Le cours au moment de l'acceptation de l'offre par la société Graindor est de 1USD = 1 EUR. Les deux situations face auxquelles Graindor peut être confronté une fois le délai de paiement encouru sont les suivantes : Lorsqu'une entreprise importe des produits semi-ouvrés ou des matières premières, libellés en devises, elle doit gérer son risque de change entre la date de facturation et la date de règlement. [...]
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