Comptabilité, évaluation des entreprises, méthode du goodwill, survaleur, bénéfice économique, formule de retail, experts comptables, Mac Kinsey, EVA
Depuis toujours, l'entreprise a eu le choix entre une croissance interne lente via des investissements classiques et une expansion externe plus rapide, en absorbant ou en contrôlant d'autres entreprises. L'efficacité et la rapidité de la croissance externe justifient sa propagation pendant cette dernière décennie. Elle présente un raccourci dans l'expansion car elle se base sur les opérations de regroupements. En effet, les regroupements permettent aux entreprises d'ajouter des actifs déjà en exploitation à leurs propres actifs et de réaliser par conséquent des synergies positives.
Le regroupement a certes beaucoup d'avantages pour les entreprises, mais il a aussi un coût qui comprend d'une part, la valeur marchande des actifs combinés et d'autre part, une prime en rémunération des avantages acquis. Cette prime représente ce qu'on appelle : le goodwill.
La survaleur ou goodwill est la différence entre le prix payé et la valeur comptable de ce l'on acquiert, compte tenu des revalorisations de certains éléments identifiables du bilan. Pour traiter ce thème, on va étudier dans un premier chapitre les différentes approches du goodwill, en deuxième chapitre le principe ainsi que les concepts utilisés pour déterminer le goodwill, en troisième chapitre les méthodes utilisées pour le déterminer et dans un chapitre ultime une étude de cas pour éclaircir ces méthodes hybrides.
[...] Nous n'allons pas le détailler ca ne fait pas partie du fonds commercial. B. Ecart d'acquisition Lors de la prise de contrôle d'une entreprise (consolidée) par une autre (consolidante), la différence entre le prix payé et la valeur comptable de l'entreprise acquise (quote-part des capitaux propres de l'entreprise consolidée) fait naître une survaleur[1] dans les comptes consolidés de la banque acquéreuse. Cette survaleur est appelée écart de première consolidation D'un point de vue comptable, l'écart de première consolidation est ventilé entre la juste valeur des actifs et passifs identifiés écart d'évaluation et les éléments incorporels non identifiés ou écart d'acquisition Ce dernier résulte donc de la différence entre l'écart de première consolidation et l'écart d'évaluation -L'écart d'évaluation: il correspond à la revalorisation en juste valeur de l'ensemble des actifs identifiés dans le patrimoine de l'entreprise consolidée, en raison d'un décalage possible entre la comptabilisation des différents éléments du bilan à tel coût historique et leur montant déterminé en juste valeur. [...]
[...] En d'autres termes, il provient de la capacité de l'entreprise acquéreuse à dégager une rentabilité suffisante (à partir du regroupent) pour faire face aux charges de la dette. Modigliani et Mille considèrent que l'endettement permet d'optimiser la structure du capital et de déduire les impôts sur les résultats ultérieurs du fait de la déductibilité des frais financiers. Le gain fiscal provient aussi de l'achat d'une entreprise déficitaire par une autre bénéficiaire. En effet, l'entreprise bénéficiaire profite des pertes fiscales de l'entreprise déficitaire et paie par la suite un niveau d'impôt plus faible tout en augmentant ses actifs. [...]
[...] Cela ne doit pas nous gêner car on retrouvera leur impact dans le GW qui aura nécessairement une valeur plus importante. Les limites qu'on peut reprocher à cette méthode relèvent surtout de la détermination du goodwill par capitalisation du superprofit qui suppose un renouvellement à l'infini de ce dernier et du choix arbitraire du taux de capitalisation. Pour combler ces limites, on peut passer à la méthode de la rente abrégée du goodwill. Ces deux méthodes directe et indirecte souffrent d'une certaine insuffisance qui réside dans leur caractère statique. [...]
[...] La méthode ne prend pas en compte l'équilibre financier de l'entreprise. La méthode ne tient pas compte de l'équilibre financier de l'entreprise. (Investissement, financement) Chapitre 3 : Etude de cas : Les méthodes hybrides Présentation de la société : RAISON SOCIALE SA TEST EVALUATION OEC Date de création 01/01/1983 SIREN/SIRET 123456789 Code NAF / APE 275G Activité de l'entreprise Fonderie d'autres métaux non ferreux Code Postal Ville PARIS Données financières historiques : Tableau des S.I.G. Calcul de la C.A.F : Bilan Financier : Créances (fU hYIÇhu]“h„XÆhu]“0J Jean-Claude TOURNIER et Jean-Baptiste TOURNIER ; EVALUATION D'ENTREPRISE, QUE VAUT UNE ENTREPRISE ? [...]
[...] La formule pour actualiser ces superbénéfices est la suivante : Goodwill = (1-1+111) - Soit en cumulant les deux méthodes : en augmentant le taux d'actualisation et en limitant la durée de vie du superbénéfice. Dans ce cas, la formule est la suivante : Goodwill = an x superbénéfice an est le coefficient d'actualisation du superbénéfice, sur une certaine période correspondant à sa durée de vie estimée et à un taux d'actualisation reflétant son risque. La valeur de l'entreprise De manière générale, on peut écrire que la valeur de l'entreprise est égale à l'actif net auquel on ajoute un complément appelé Goodwill. [...]
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