Le terme « luxe » est relativement vague. Il vient du latin « luxus », et signifie selon le Petit Larousse, « somptuosité excessive, faste, richesse ». Aujourd'hui, cette définition ne représente plus le luxe tel qu'il est présent sur le marché. Un produit de luxe est un produit réalisé avec des matières précieuses, rares, et qui suppose un travail minutieux de réalisation. Il s'oppose a priori à l'utilitaire et au fonctionnel. Souvent, ce type de produit requiert un travail artisanal, assurant une qualité supérieure. Pour autant, il ne s'adresse plus uniquement à une très petite catégorie de personnes aisées, mais tend à étendre son « éventail » de clients potentiels, avec l'apparition du luxe « accessible ». Ainsi, l'industrie du luxe s'est adaptée à l'évolution de nos sociétés et aux besoins des consommateurs.
Face à la mondialisation des marchés et une concurrence accrue, l'enjeu actuel des entreprises du secteur du luxe repose sur leur croissance d'une part, et sur la préservation de leurs valeurs essentielles, qui font que leurs produits sont considérés comme des produits de luxe. Selon Alain Teitelbaum, membre du Comité Colbert, « Le luxe est un mythe… Le luxe français, c'est d'abord le savoir-faire d'artisans qui est ancré dans l'histoire et dans le patrimoine des régions. Nos métiers sont liés à l'art et sont intégrés dans un art de vivre à la française… Nous sommes une activité génératrice de plaisir, d'émotions et de sens ». Seulement, pour répondre aux besoins actuels des consommateurs, à savoir pour la plupart au désir d'acheter des marques de luxe sans pour autant avoir les moyens financiers, cela nécessite une extension de gamme. Pour cela, d'autres types de fabrication doivent être envisagés, moins artisanales, sans toutefois perdre la qualité, essentielle pour justifier d'un prix élevé.
[...] Ainsi, le contrôle de gestion doit s'assurer que les bonnes décisions soient prises, afin qu'elles ne mettent pas en danger la valeur de la marque. Cela passe alors par contrôle strict sur les investissements, significatifs ou non, ayant un impact possible sur la marque. En effet, comme le précise Eric Bastard, Parfois il y a des investissements qui sont importants, mêmes si financièrement parlant ils ne sont pas prépondérants. Mais ils peuvent avoir des répercussions significatives sur une marque, que ce soit en terme d'image ou autre chose Il ajoute : On est très vigilant, on a une obsession permanente Outre les investissements, le contrôle de gestion doit s'assurer de la préservation de l'image de marque dans les modes de distribution utilisés. [...]
[...] Il apparaît alors difficile à contrôler, car la connaissance des processus de transformation est imparfaite. Le contrôle est alors qualifié d'heuristique, car possible sur l'input, mais pas sur l'output, et se distingue alors du contrôle classique dit cybernétique. Enfin, ce dernier est un acte gratuit allant à l'encontre de l'objectif premier de toute entreprise capitaliste. Un conflit de valeur apparaît alors entre les managers et les artistes, les uns s'intéressant à la valeur économique des objets créés, les autres à leur valeur intrinsèque. Ainsi, la créativité semble incontrôlable. [...]
[...] D'autant plus, comme nous l'avons précisé précédemment, la plupart des produits de luxe sont fabriqués artisanalement. De ce fait, étant donné le niveau de qualité de ces produits, il paraît difficile de produire en grande quantité ce type de produit. Notons cependant que certaines marques de luxe ne se qualifient pas pour autant par leur rareté. Nous pouvons citer ici l'exemple de Louis Vuitton, appartenant au groupe LVMH, qui est bien entendu une marque de luxe, mais qui fabrique ses produits, notamment la maroquinerie, dans de gros volumes. [...]
[...] En effet, comme dit précédemment, cette publicité rappelle uniquement l'existence de la marque et non les produits commercialisés, n'apparaissant pas une seule fois dans le spot publicitaire. Ainsi, l'utilisation de ce média par Louis Vuitton semble justifiée et n'a pas eu pour effet une banalisation de sa marque. Ensuite, les dépenses en communication concernent également la promotion des produits de luxe dans les points de vente (affiches, présentoirs, feuillets, etc.), les produits de démonstration non destinés à la vente, représentant des coûts significatifs, ou encore les échantillons de produits, distribués par millions dans certaines activités, comme les parfums et cosmétiques. [...]
[...] Les qualités requises pour le contrôleur de gestion CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE Introduction Depuis toujours, les hommes utilisent les objets de luxe à des fins religieuses, tribales ou profanes, dans le but de marquer une frontière entre la classe favorisée et le reste de la population. Il était alors l'apanage des puissants et des riches De nos jours, le luxe se démocratise et s'adresse à une catégorie plus large de la population. Selon Danielle Allérès, l'achat d'un produit de luxe est motivé par un désir personnel, mais également et surtout, par la satisfaction et la reconnaissance sociale par une classe sociale. Ainsi, leur sélection dépend pour une large part de l'apprentissage culturel et social de chaque individu. Le terme luxe est relativement vague. [...]
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