Les IFRS améliorent-elles l'information financière pour les investisseurs ?

Extraits

[...] Cela permet malgré une augmentation du nombre d'informations de ne présenter que celles ayant un poids dans l'analyse de l'utilisateur. C'est une nouveauté de forme. Exemple : une baisse de CA peut paraître conséquente en volume, mais non significative rapportée au CA du groupe. Une acquisition de machines peut sembler importante financièrement et pour la production, mais ne représentant qu'une faible part de l'actif de productif et ne remplacer finalement que des machines défectueuses, n'apportant rien au système de production. [...]

[...] Près de 75% des groupes étudiés ont connu une hausse positive. Pour 37% elle est supérieure à 20%. Le schéma ci-dessous exprime clairement l'impact des IFRS sur l'amélioration importante du résultat net : Source : Banque de France, BO 163, juillet 2007 Les principaux facteurs sont : Source : Banque de France, BO 163, juillet 2007 Expliquons les principaux facteurs de variations du résultat net : - Suppression des amortissements des goodwill[9] (écarts d'acquisition) : La réglementation comptable française imposait un amortissement des goodwills sur une durée librement choisie par les groupes. [...]

[...] Elle rend plus pertinente l'information financière La juste valeur : déterminants, qualités et défauts Voici donc l'avènement de la juste valeur, favorisé par également par le contexte économique principaux déterminants : - La réduction du trucage du résultat comptable : vu ci-dessus. On parle aussi de cherry picking ou de vagabondage comptable. - L'utilisation croissante d'instruments financiers complexes : Avec une financiarisation accrue de l'économie, l'IASB estime que la comptabilité doit présenter l'impact des marchés sur les comptes des entreprises. Exemple : Les produits dérivés[3] étaient jusqu'à présent comptabilisés hors bilan. Ils nécessitent un faible flux financier à l'engagement, mais exposent les firmes à des risques (ou bénéfices) ultérieurs conséquents, au moment de leur utilisation. [...]

[...] Objectif a priori secondaire des états financiers dans ce modèle. Les normes IAS/IFRS s'inscrivent fortement dans le modèle actionnarial, mais elles en dessinent des contours légèrement différents. Le modèle actionnarial reconnait les actionnaires comme principaux destinataires des états financiers et les parties prenantes comme des destinataires mineurs, mais existants. Les IAS/IFRS, dans l'exposé sondage cadre conceptuel amélioré de l'information financière que l'IASB publie en mai 2008, destinent les états financiers uniquement à l'ensemble des investisseurs les apporteurs de capitaux) que sont les établissements, les porteurs d'obligations, et d'une manière générale tous les créanciers qui apportent du capital. [...]

[...] Postulat : les IFRS sont censées rendre les comptes plus compréhensibles, plus lisibles, les informations plus transparentes et plus pertinentes. Elles devraient donc réduire l'asymétrie d'information. Variables de contrôles : V3= La volatilité des rendements : Postulat : plus les rendements d'un titre sont volatils et irréguliers plus la fourchette de prix est grande. Certains investisseurs attribuant une prime de risque plus forte. V4= L'activité du titre : Fréquence des transactions Postulat : On suppose que plus un titre s'échange moins un investisseur désireux de s'en aura à attendre un acheteur. [...]