Contrôle de gestion, pilotage de performance, PME Petite et Moyenne Entreprise, facteur de contingence, secteur de la distribution, grande entreprise, management control, contrôle de gestion stratégique opérationnel, contrôle financier, travaux de Condor, balanced scorecard, DAF directeur administratif financier, cycle de vie de l'entreprise, Management accounting systems and organizational configuration, méthode Activity Based Costing, Data Envelopment Analysis, profil du dirigeant, start-up
Il convient de rappeler que le contrôle de gestion ou « management control » en anglais est une notion à la genèse anglo-saxonne. Ce terme de « control » à un sens plus large qu'en français puisqu'il peut prendre plusieurs significations telles que piloter, évaluer ou manager. Le contrôle de gestion peut se définir comme une passerelle entre le management et la comptabilité, son objectif étant de participer à la bonne tenue d'une entreprise et à la maîtrise de ses ressources en s'appuyant sur des résultats comptables et des tableaux de bord.
Le système de contrôle de gestion (SCG) n'est pas unique. Il en existe une infinité puisque chaque entreprise à la possibilité d'en créer un qui lui soit propre et qui réponde spécifiquement à ses besoins et à ses capacités.
La notion de « contrôle de gestion » est bien présente dans la littérature scientifique qui a pendant longtemps proposé deux modèles de contrôles de gestion. Les auteurs S. Santin et D. Van Caillie , dans leur article « Le design du système de contrôle de gestion des PME : une quête de stabilité adaptative » mettent en lumière ces deux propositions :
• D'une part, il y a le modèle dit « classique » ou « traditionnel », basé sur les travaux d'Anthony qui considère le contrôle de gestion comme un processus de suivi utilisant les ressources de l'entreprise de manière efficiente et optimale.
• D'autre part, il y a le modèle qualifié de « comportemental » qui présente le contrôle de gestion comme un outil permettant d'influencer les comportements individuels à travers leur coopération en vue d'atteindre les objectifs définis par l'entreprise.
[...] Le contrôle de gestion a dépassé sa vocation première de simple outil d'analyse financière. Il est devenu un véritable outil de pilotage de la performance de l'entreprise, si bien qu'à l'heure actuelle la différence entre « contrôle de gestion » et « pilotage de la performance » est quasi inexistante. Les ERP pour simplifier et structurer le pilotage. La mise en place d'un processus de pilotage de la performance efficient nécessite des modifications et des réajustements sur la durée et s'avère complexe. [...]
[...] Une PME doit-elle forcément mettre en place un réel pilotage de la performance efficace et efficient si elle veut se développer ? Cette deuxième partie que nous allons aborder, grâce à l'appui de différentes études, va nous permettre de répondre à la problématique posée. Les spécificités dans le développement du pilotage de la performance en fonction du type de PME Une mise en place du pilotage de la performance difficile dans les PME familiales : étude d'une PME du secteur de la distribution Mise en situation Dans cette partie nous allons étudier les travaux de Nobre et Zawadzki (2013) sur une PME du secteur de la distribution : Alpha Mode. [...]
[...] En effet, le pilotage de leurs performances semble indispensable à leur développement. Les différences en fonction du stade de développement de la start-up Meyssonnier (2015) a étudié dans ses travaux les caractéristiques du contrôle de gestion des start-ups, en fonction de leurs stades de développement. Ainsi, il a réalisé des entretiens avec huit dirigeants de start-ups différentes : 2 TPE PE ME et 1 ETI. Son étude a permis de mettre en lumière les outils utilisés de façon récurrente dans les start-ups comme le budget de trésorerie, les tableaux de bord (de production et commercial), le compte de résultat, la budgétisation et la comptabilité de gestion. [...]
[...] Germain dans « Le pilotage de la performance dans les PME en France » explique cela par le fait que la filiale doit rendre des comptes à sa société mère. Enfin, la dernière catégorie est la start-up. Sa traduction littérale anglaise est « entreprise qui démarre » ; en France on parle plutôt de « jeune pousse ». Pour Patrick Fridenson, historien des entreprises et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences sociales (Ehess), une start-up est « une jeune entreprise, innovante, à la croissance forte et rapide qui a un besoin de financements massifs possibles par des levées de fonds ». [...]
[...] La recherche de stabilité financière et d'analyse des coûts n'émergera qu'après quelques mois d'activité. Le contrôle de gestion n'est pas totalement absent, mais il demeure informel. Cette phase de mise en place va s'accompagner d'une phase de croissance qui va permettre à l'entreprise de se développer rapidement notamment grâce à son développement structurel. De nouvelles nécessités se créent avec une recherche d'amélioration des volumes de production qui implique une gestion rigoureuse des coûts et donc la mise en place d'un vrai contrôle de gestion. [...]
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