Création d'entreprise, outil de pilotage, niveau financier, évaluation financière, stratégie financière, perspective financière, projet d'entreprise, licence Contrôle de gestion et comptabilité, entreprise de technologie et de services, business model
Piloter ou gérer un projet d'entreprise demande au dirigeant d'avoir à sa disposition un nombre important d'informations viables, exploitables afin de faciliter la prise de décision. Par ailleurs, diriger une société ne peut se faire à l'aveugle, notamment compte tenu du contexte économique actuel de plus en plus exigeant et contraignant. De surcroît, la prise de décision rapide ne peut se faire en se basant uniquement sur les états financiers (Bilan et Compte de résultat) du dernier exercice clos, et établi des semaines, voire des mois, après la clôture. C'est d'autant plus vrai dans le cadre de la création d'entreprise, situation pour laquelle le ou les dirigeants n'ont aucune base existante, mais ont quand même besoin d'avoir une vision de ce sera leur activité.
À cet effet, l'existence d'un contrôle de gestion et d'un ensemble d'outils établis avant la création puis pendant la réalisation des activités semble intéressante, voire cruciale, afin de pouvoir diriger, prendre les décisions en sachant rapidement les besoins et ressources qui seront à mobiliser.
[...] Et pour un tableau de bord précis, il existe une liste d'indicateurs divers et variés. C'est la raison pour laquelle les indicateurs choisis doivent répondre à des critères de qualité, de précision et réaliste. Un indicateur significatif doit obligatoirement pouvoir permettre d'effectuer des comparaisons inter-entreprises, et des comparaisons dans le temps (passé ou futur). Par ailleurs, un indicateur peut prendre plusieurs formes, à condition qu'il réponde de la manière la plus précise possible aux objectifs où aux décisions à prendre. [...]
[...] La chambre des métiers du Luxembourg propose l'un de ces modules, sous forme de questions et de points auxquelles le futur entrepreneur doit répondre, la somme des points reflète alors le niveau de celui-ci et lui permet de prévisualiser ses qualités. Tous les axes sont alors étudiés, tel que l'analyse du point de vue professionnel en répondant notamment à la question disposez-vous des qualités nécessaires pour réussir dans la branche visée l'analyse du point de vue légal disposition des autorisations nécessaires , l'analyse du point de vue personnel et social êtes-vous prêt à travailler plus de 60 heures par semaine et d'une analyse du point de vue financier Vos réserves financières vous permettent-elles de pouvoir passer le cap de première phase de vie de l'entreprise . [...]
[...] Le tableau de bord BSC n'est pas en reste et demeure l'un des outils les plus utilisés, son rôle consiste à traduire la vision et la stratégie en indicateurs mesurables afin d'en assurer le suivi. Pour Robert Kaplan et David Norton, la réussite de la mise en œuvre de la stratégie, c'est-à-dire à partir du moment où il y a création de valeurs, est une conséquence directe de la qualité du management selon quatre axes ou perspectives de performance bien précises : L'axe financier : qui mesure le niveau et l'évolution financiers de l'entreprise L'axe Client : regroupent les indicateurs permettent de cibler la satisfaction présente ou future de la clientèle. [...]
[...] Le changement de taille s'apparente à des paliers que l'entreprise se trouve dans l'obligation de prendre en compte. En effet, selon l'étude de Mayssonier, l'entreprise lors de sa croissance se confronte à de nombreuses modifications. Tout d'abord la petite entreprise qui n'est que la projection intimiste de son directeur/gérant fonctionne d'une façon informelle et sous la supervision directe de son dirigeant, le recours a un spécialiste, contrôleur de gestion semble alors superflu, tant l'impact de son dirigeant est grande et que le volume de l'entreprise ne justifie pas des frais salariaux supplémentaires à l'embauche d'un salarié spécialisé. [...]
[...] Modèle PIC (Pérennité-Independence-Croissance) il s'agit alors d'entreprises de petites tailles ayant comme objectif une stabilité dans le temps, sans réelle ambition de croissance Modèle CAP (Croissance-Autonomie-Pérennité) il s'agit d'entreprises de petites tailles ayant comme principal objectif de se développer rapidement dans le but d'atteindre une taille supérieure. Ces différentes façons de concevoir le développement de la société sont donc à relativiser selon les différentes tailles d'entreprises ainsi que leurs modèles de croissance, en effet toutes les entreprises ne cherchent nécessairement pas à s'expandre. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture
