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Notre travail se fixe comme objectif de montrer l'importance de la prise en compte des risques opérationnels. Il n'a cependant pas la prétention de répondre à toutes les questions concernant les détails techniques relatifs aux modèles quantitatifs de mesure du risque opérationnel. Nous tenterons donc tout au long de notre mémoire de répondre à la problématique suivante : Comment peut-on identifier, mesurer et gérer les risques opérationnels, et comment sont déterminées les exigences en fonds propres y afférant ?
Un certain nombre de questions en découle:
- Comment le nouveau ratio de solvabilité est-il structuré?
- Comment le risque opérationnel est-il pris en compte dans ce nouveau ratio ?
- Comment identifier et appréhender ce type de risques?
- Quelles alternatives quantitatives ont été développées ces dernières années pour permettre une réelle gestion des risques opérationnels?
[...] Les risques de marché font l'objet d'une exigence de couverture en fonds propres : amendement apporté à l'accord de Bâle en 1996, puis celui de 1999. Le Risque Opérationnel : Le risque opérationnel -objet de notre mémoire- est définit comme étant "le risque de pertes résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des évènements extérieurs". (Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et d'atteinte à l'image). La définition précédente est celle donnée par le Nouvel Accord de Bâle, dans sa version conservatrice d'Avril 2003, pour remplacer celle qui a été donnée dans le 1er document consultatif de Janvier 2001: " les risques opérationnels se définissent comme les risques de pertes directes ou indirectes résultant de l'inadaptation ou de la défaillance de procédures ou de personnes, ou de systèmes ou résultant d´évènements extérieurs." Et qui a été critiquée, car il est relativement difficile de calculer certaines pertes indirectes. [...]
[...] La collecte de ces profits n'est pas obligatoire (ils ne sont pas pris en compte pour le calcul des fonds propres réglementaires au titre du RO) mais peut être utile au pilotage des risques. Les quasi-pertes: Des événements de risque opérationnel qui n'ont pas eu d'impact financier, mais qui auraient pu en avoir un. Même si leur déclaration n'est pas obligatoire, ces informations sont utiles pour analyser des sources de risques et des éventuelles failles dans les contrôles. Exemple: Une tentative d'attentat terroriste contre une agence de la banque a échoué, mais aurait pu avoir un impacte financier si elle est survenue: cela est une quasi-perte. [...]
[...] Le risque de marché est calculé pour les positions bilancielles et de hors bilan de tout le portefeuille de négociation et requiert une charge en capital. L'amendement prend en compte tous les instruments qui sont "marked to market" ou négociés sur un marché. Les actifs du bilan sont soumis uniquement à une charge en capital pour les risques de marché alors que les dérivés hors bilan sont soumis aux charges de marché et de crédit. L'apport principal de l'amendement est la possibilité de choix entre les modèles internes de type VaR ou "Value at Risk" et l'approche standard. [...]
[...] Ultérieurement, des clients, invoquant la responsabilité de la banque pour des préjudices subis du fait de cette fraude, engagent des actions judiciaires qui génèrent des frais de procédure à la charge de la banque. Concernant le seuil de déclaration, tous les événements précédents doivent être obligatoirement déclarés, dès lors que le montant du sinistre dépasse Euros et dès que ces risques font l'objet d'un enregistrement comptable (perte, provision, compte de charges). Ce seuil s'applique au montant brut de la perte (i.e. avant récupération venant de tiers ou des assurances). Ce seuil s'apprécie par événement de risque, i.e. [...]
[...] L'externalisation peut aussi faire perdre à la banque un savoir-faire et des compétences dans l'activité délaissée, qu'elle aura ensuite beaucoup de male à reconstituer si elle le souhaite. Risque d'exploitation: En externalisant une tâche, la banque devient indépendante des processus d'activité de ses sous-traitants et de leur qualité de gestion. Autrement dit, elle sera obligée de se soumettre aux délais de livraison de ces derniers, et de supporter les risques d'exploitation engendrés par les processus externalisés. Le pouvoir d'action de la banque (pour faire face aux problèmes et retards de livraison) sera nettement réduit. [...]
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