concurrence, principe, systèmes productifs, entente illicite, conseil de la concurrence, condamnation, distribution
En 2005, les trois opérateurs de téléphonie mobile français -SFR, Orange et Bouygues Telecom- ont été condamnés à une amende record de 534 millions d'euros. Ces trois opérateurs furent condamnés au motif « d'entente illicite ».
En effet, le conseil de la concurrence a conclu que ces trois grands groupes se sont partagé le marché français de 1997 à 2003 en s'échangeant des informations sur leurs abonnés et en définissant leurs parts de marchés respectifs.
Selon le conseil, ces pratiques ont restreint la concurrence sur le marché, c'est pourquoi depuis cette condamnation, de nouveaux opérateurs comme Virgin Mobile ou NRJ Mobile ont fait leur apparition. Ainsi, pour éviter d'être contraints à innover, à mettre en place des tarifs plus compétitifs, en somme à faire face à la rivalité d'autrui (ce qui serait source de coûts initiaux supplémentaires) SFR & Co ont pratiqué une entente illégale. Autrement dit, la peur d'une concurrence dommageable à leur profit a conduit à ces pratiques illicites, mais, en même temps, les principes de concurrence décrits ci-dessus n'étaient pas intégrés dans les choix stratégiques de ces groupes durant cette période. De là, on peut se demander quelles sont les influences de la concurrence sur le tissu des entreprises publiques et privées.
[...] La concurrence serait donc un déterminant dans les choix stratégiques actuels des entreprises. Ensuite la situation d'oligopole : L'oligopole est la situation dans laquelle une production est le fait d'un petit nombre de grandes entreprises face à un grand nombre d'acheteurs. Les entreprises en situation d'oligopole peuvent adopter plusieurs comportements : - l'oligopole de combat se rapproche d'une situation de concurrence où chaque entreprise adopte une stratégie qui consiste à mettre les autres en difficulté pour s'imposer sur le marché. [...]
[...] Aussi les conditions de la concurrence pure et parfaite sont à peu près réunies durant cette période (le 19e). Ces principes pesaient lourd, influençaient les directives des entreprises, en effet au 19e on appliquait les principes théoriques des libéraux. Certains économistes vont aller plus loin : la concurrence imparfaite (lorsqu'une ou plusieurs conditions de la concurrence pure et parfaite ne sont pas réalisées) est nécessaire au bon fonctionnement du système capitaliste, car elle réduit les risques de défaillance des entreprises, donc les inciterait à innover et à investir. [...]
[...] Bibliographie indicative La stratégie d'entreprise par Raymond-Alain Thiétart Ediscience International (2000) L'avantage concurrentiel de Michael E Porter Ed. Dunod 1999 L'Art de la guerre de Sun Zi Ed. [...]
[...] Dans la pratique, la concurrence est imparfaite (informations partielles, différenciation). Ainsi, sur le marché des biens et des services (comme la distribution) ou sur le marché du travail, les lois du marché ne peuvent, tout au plus, que refléter quelques tendances du modèle néo-classique. Notons tout de même que sur le marché des capitaux la concurrence est presque parfaite. En revanche, même si la concurrence pure et parfaite ne demeure qu'une fiction et qu'il existe des entreprises en situation de monopole (on peut citer La Poste par exemple), la concurrence reste bien présente au sein des entreprises, elle est ce qui les pousse à innover et investir pour être plus compétitifs. [...]
[...] Oui, les principes de concurrence organisent bien la production des entreprises 1. Historiquement, on peut voir que la concurrence était ce qui guidait les entreprises Le terme de régulation concurrentielle permet de caractériser le modèle de fonctionnement de l'économie du 19e siècle. La concurrence et la recherche du profit individuel au niveau des entreprises sont les moteurs de la croissance au 19e siècle. En effet on aperçoit que les Etats ont tendance à suivre les principes libéraux et à mettre en place un environnement propice à la concurrence et à la recherche du profit individuel. [...]
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