Cas pratique, rupture conventionnelle, contrat de travail, droit du travail, litige, recours, Conseil des Prud'hommes, homologation
M. Durand, employé de la société Breat, se voit imposer, suite à une altercation avec son supérieur hiérarchique, une rupture conventionnelle. En effet, l'employeur excédé par les remarques de ses salariés sur la comptabilité de l'entreprise, désire mettre un terme aux contrats de travail des salariés réfractaires. Contraint par cette mesure, M. Durand consent malgré lui à sa mise en œuvre. Dans cette perspective, le directeur de la société lui fait parvenir une convention qu'il lui reste à signer. Quelques jours plus tard, M. Durand se rendant dans l'entreprise se voit interdire l'accès à son poste de travail. Que conseillez-vous à ce salarié ?
[...] Le problème de droit est de savoir si l'employeur peut imposer une rupture conventionnelle au salarié. I. La rupture conventionnelle comme nouveau mode de rupture du contrat de travail Depuis, la loi du 25 juin 2008, un nouveau mode de rupture du contrat de travail à durée déterminé a été mis en place donnant lieu à une procédure spécifique Un mode de rupture moderne Afin de mettre un terme aux réclamations de son salarié, l'employeur décide d'utiliser un mode de rupture récemment admis suite à la loi nº 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail. [...]
[...] De ce fait, le contrat de travail à durée indéterminée autorise la démission du salarié et le licenciement par l'employeur. Néanmoins, rien n'interdit aux parties de convenir sur la rupture. C'est ce qu'on appelle la rupture conventionnelle qui est au cœur du sujet suivant. En l'espèce, un employeur souhaite mettre fin au contrat de travail de ses salariés après avoir reçu de leur part concernant la comptabilité, et ce, par une rupture conventionnelle. L'un des salariés consent à la mise en oeuvre de cette mesure après avoir eu un entretien avec son employeur. [...]
[...] Cas pratique : la rupture conventionnelle M. DURAND, employé de la société BREAT, se voit imposer, suite à une altercation avec son supérieur hiérarchique, une rupture conventionnelle. En effet, l'employeur excédé par les remarques de ses salariés sur la comptabilité de l'entreprise désire mettre un terme aux contrats de travail des salariés réfractaires. Contraint par cette mesure, M. DURAND consent malgré lui à sa mise en œuvre. Dans cette perspective, le directeur de la société lui fait parvenir une convention qu'il lui reste à signer. [...]
[...] Les recours juridictionnels en cas de litige Dans ce cas, un litige va certainement survenir entre l'employeur et le salarié en raison de l'impossibilité pour ce dernier d'accéder à son poste. Le salarié devra se rendre devant le Conseil des prud'hommes qui est le seul comptant pour statuer des litiges concernant la convention, l'homologation ou le refus d'homologation. Pour ce faire, le salarié doit former le recours avant l'expiration d'un délai de 12 mois à compter de la date d'homologation de la convention. [...]
[...] Donc, en l'espèce, l'employeur n'avait même pas à justifier d'un motif quelconque pour demander la rupture conventionnelle. Il faut ajouter que la rupture conventionnelle demeure un bon moyen d'alternative au licenciement bien qu'elle se soit développée en dehors d'un cadre légal, car sur litiges étaient relatifs aux contestations du motif de licenciement. Une procédure spécifique En l'espèce, l'employeur a opté pour ce type de rupture après avoir eu un entretien avec son employé, toutefois il faut réussir à déterminer s'il pouvait, de ce fait, lui interdire l'accès à son poste. [...]
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