Acheter un vêtement, du pain, consulter le médecin, louer un appartement ou encore emprunter auprès d'une banque sont des exemples de contrats. Qu'ils soient établis avec ou sans écrits, ils répondent à la même définition et reposent sur les mêmes principes.
Cette définition est la suivante, d'après le dictionnaire : « Accords de volontés destiné à créer des rapports obligatoires entre les parties ». Le contrat trouve également sa définition au sein du Code Civil (Article 1101) : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose ».
Par ces définitions, on comprend donc que le contrat naît d'un accord de volontés qui crée des droits et des obligations entre les parties, appelés contractants. Cette volonté commune constitue l'élément essentiel du contrat : son existence en dépend.
Le contrat est utilisé dans de nombreux domaines, qu'il soit juridique, économique ou encore social.
Nous verrons alors dans un premier temps ce qu'est plus précisément un contrat, à travers ses grands principes, ses classifications et ses conditions de validité. Puis dans un second temps nous nous pencherons plus précisément sur le contrat en travail social en se basant sur le livre de Cristina De Robertis qui propose de voir comment appliquer le contrat en travail social.
[...] Contrat réel : il nécessite, en plus du consentement des parties, la remise d'une chose par l'une des parties à l'autre partie (le dépôt, le prêt, le gage) Contrat de gré à gré : modalités et contenu du contrat sont librement discutés par les parties. Contrat d'adhésion : une des parties impose à l'autre le contenu du contrat. La seule liberté de cette autre partie se limite à accepter ou à refuser le contrat proposé. Contrat individuel : chacune des parties s'engage personnellement. Contrat collectif : les signataires du contrat engagent un groupe de personnes. d'après leur contenu : Contrat synallagmatique : il crée des obligations réciproques à la charge des deux parties. [...]
[...] Cette phase commence par l'écoute de l'usager, de sa demande, de ses problèmes de façon à lui montrer que le travailleur social le reconnaît comme un être digne d'intérêt. L'observation va ensuite compléter l'écoute sur le registre du non verbal (geste, ton, position Puis, il faudra clarifier les attentes de chacun, car le travailleur social et l'usager sont tous deux porteurs d'attentes. Chacun attend de l'autre certaines attitudes et comportement. La clarification des attentes va alors servir de base à la construction de la relation future. [...]
[...] Bien qu'il ne puisse à lui seul résorber les inégalités, il est un temps où l'usager va pouvoir exercer ses capacités et produire son projet. Faire reconnaître la parole et la demande de l'usager dans un but de socialisation et d'autonomisation sont les objectifs premiers du contrat social. Mais il n'est pas pour autant un outil merveilleux et sans faille, il faut savoir le manier et l'adapter de façon à éviter les échecs. Bibliographie Christina De Robertis, Le contrat, Bayard, .septembre 1993. [...]
[...] Le contrat au sens général a. Les grands principes Un principe fondamental est prépondérant au niveau du contrat ; c'est celui de l'autonomie des volontés. Et de ce principe vont en dériver trois autres. L'autonomie de la volonté signifie que chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter et de choisir son cocontractant. Les parties sont également libres de discuter les clauses du contrat sous réserve de respecter les lois impératives, c'est-à-dire celles qui protègent l'ordre public et les bonnes mœurs. [...]
[...] Chacun des deux contractants à des engagements à respecter. L'usager va avoir une participation active en accord avec ces capacités et le travailleur social aura lui une place active dans l'obtention des changements souhaités, il va compléter les efforts de l'usager mais sans se substituer à lui. Cette phase sera ensuite suivie d'un accompagnement dans lequel à travers les rencontres entre les deux parties, le travailleur social va retrouver son rôle d'écoute et d'aide. En cas de découragement ou si l'usager s'affirme rapidement dans ces démarches, le travailleur social pourra adopter son accompagnement en le soutenant et le dynamisant. [...]
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