Impact des réseaux sociaux, étude de marché des réseaux sociaux, relation de travail, risques et opportunités, FaceTime, Twitter, internet, média, protocole HTTP, histoire du web, web 2.0, intranet
Dans cette société en réseau, les blogs, sites web contenant des billets ou « postes » classés dans un ordre chronologique inverse demeurent accessibles par n'importe quel internaute. Ils ont été les premiers à donner le « LA » en termes d'interactivité et de pouvoir sur la toile. Ils nous ont propulsés dans le Web 2.0 grâce à leur possibilité d'interagir via des commentaires déposés sur des billets écrits par des internautes sur leurs blogs auxquels d'autres sont venus à leur tour donner leurs avis et ainsi de suite.
A ce titre, la radio française SKYROCK a été la première en France à lancer le 17 décembre 2002 « Skyblog », une plate forme de création de blogs à l'intention de son public les 15/25 ans. Forte de son succès, elle compte encore à ce jour plus de 29.000.000 de blogs. Le concept de réseau social est apparu ensuite.
En quoi les réseaux sociaux, porteurs à la fois d'opportunités et de risques pour la relation de travail nécessitent-ils la mise en place d'une législation spécifique pour l'entreprise et le salarié ?
Nous verrons en effet que bien que pouvant apporter de réelles opportunités pour se développer, l'utilisation des réseaux sociaux n'est pas sans lois ni règles et présente aussi des risques pour les parties intéressées que sont l'employeur et l'employé.
Le phénomène a pris une telle ampleur aujourd'hui qu'il est également source d'inquiétudes pour les entreprises qui, en dehors de pouvoir s'en servir maintenant en terme de recrutement ou de travail collaboratif y voient le risque de dérives comme la sécurité de leur information, leur image sur la toile, voire encore tout simplement une modification dans leur stratégie de communication causée par l'avènement de ces sphères privées.
En 2010, pour la plupart des entreprises, l'usage des réseaux sociaux par leurs salariés rime avec l'absence de définition d'une politique d'utilisation en la matière. L'employeur n'est pas la seule partie à la relation de travail à subir les conséquences d'une utilisation des réseaux sociaux.
J'ai donc décidé de travailler sur l'hypothèse selon laquelle les réseaux sociaux engendreraient des risques beaucoup plus importants du côté du salarié. L'employeur n'en retirant pour ainsi dire que des opportunités à condition de bien avoir intégré ces réseaux sociaux dans son entreprise. En effet, le salarié se situe encore au cœur d'un vide juridique qui, nous allons le voir, peut l'exposer, en cas de réputation numérique négative, à des risques juridiques considérables.
Il conviendra de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse selon laquelle ce vide juridique conduit à une fragilisation de la relation de travail. Ce qui constituerait alors un nouveau motif de licenciement.
[...] Il est important pour l'entreprise de veiller au respect du formalisme du contrat de travail sous peine d'une nullité du contrat de travail. Cette action de recruter, si elle apparait, au premier abord, facile à entreprendre, est en réalité, une action nécessitant des besoins importants en personnel et en charge de travail pour l'entreprise. Par l'intermédiaire du recrutement, une nouvelle personne va devenir salariée de l'entreprise et sera incorporée, à cette occasion à l'effectif de cette même entreprise. Pour mener un recrutement dans une entreprise, celle-ci a la possibilité de recourir à divers outils de recrutement. [...]
[...] Ces entreprises qui ont adapté cette démarche sont celles qui ont intégrées le Web Elles vont se servir des réseaux sociaux comme un outil de travail pour le recrutement, le travail collaboratif ou encore la publicité. Elles partent du principe que le salarié qui a accès aux réseaux sociaux sera plus productif que si il est frustré de ne pas pouvoir y accéder. Après avoir fait l'étude de ces trois solutions d'accès ou non aux réseaux sociaux, il convient de dresser, une recommandation à destination des chefs d'entreprise quant à l'attitude à adopter. [...]
[...] En effet, l'entreprise qui souhaite passer à un recrutement 2.0 se doit d'intégrer la logique de ce mode de recrutement. Actuellement dans une période de découverte des réseaux sociaux, les entreprises sont encore réticentes à l'adoption de nouveaux codes du Web 2.0 mais de plus en plus de professionnels des ressources humaines commencent à saisir l'intérêt réel de recruter via les réseaux sociaux. Le principal avantage issu de ce mode de recrutement est l'importance du public visé par les annonces en ligne. Le recrutement par les réseaux sociaux engendre une multiplication du nombre de candidatures potentielles. [...]
[...] Le salarié peut suivre la recommandation suivante afin de limiter les risques de divulgation de la vie privée. Il peut se créer un profil sur un réseau social personnel avec uniquement des amis qui n'ont aucun rapport avec son travail (exemple: Beboomer qui est un site réservé aux plus de 45 ans). De plus, pour tenter de ne pas se faire retrouver sur le réseau social par des gens qui ne sont pas des amis, il n'est pas obligé de mettre son vrai prénom et nom. [...]
[...] Les services de Ressources Humaines n'hésitent plus à revendiquer le traçage numérique de l'individu. Cette identité numérique se doit, sous peine de conséquences juridiques pour le salarié, d'être gérée correctement. Outre les recours juridiques et techniques pour tenter d'améliorer son identité numérique, il existe aussi une nouvelle piste pour se protéger de l'information négative sur les réseaux sociaux : le droit à l'oubli. : La création d'un droit à l'oubli pour contrer les risques liés à l'identité numérique Tout ce qui est écrit un jour, en bien ou en mal sur internet restera sur Internet car Internet n'oublie jamais ou très rarement. [...]
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