« Un cadre surchargé de travail et stressé est le meilleur cadre qui soit car il ou elle n'a pas le temps de se mêler de tout, de s'embarrasser de petites choses, ni d'ennuyer les gens. » C'est en tout cas la définition qu'en a donné Jack Welsh, un célèbre homme d'affaire américain. Si l'on s'en réfère à son étymologie le stress vient du latin "stringere" serrer ou "strictus", serré, pressé ce qui d'emblée met en exergue son caractère néfaste pour l'individu. En effet aujourd'hui face à la montée en puissance de la flexibilité et de la dégradation des conditions de travail le stress est de plus en plus omniprésent. Mais le plus inquiétant est que ce dernier est passé du stade physique au stade psychologique qui est plus pernicieux. La surcharge de travail, la course contre le temps, bien sûr, la pression, c'est entendu, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le plus inquiétant reste que nous n'avons pas idée de la multitude des facteurs de stress auxquels nous sommes confrontés jour après jour. Bien qu'il soit apparu il ya une quinzaine d'année comme un des nouveaux risques auxquels les entreprises allaient être confronté ce n'est pas pour cela qu'elles ont pris les mesures nécessaires pour l'éviter… C'est pourquoi on se retrouve actuellement avec certains salariés qui sont plongés dans une situation de désarroi totale. Cela a ainsi mené à l'accroissement des accidents du travail car des études ont mis en évidence des liens entre des situations de travail stressantes et l'apparition de problèmes de santé mineurs ou de maladies plus sérieuses. De toute évidence, il est probable que le stress contribue à la survenue de certains accidents du travail. C'est en tout cas ce qui ressort du film de Jean Michel Carré « J'ai très ma au travail » ou tout au long on constate que l'organisation du travail exerce sur l'individu des contraintes d'ordre physiologique, mais surtout psychique et que cela contribué à ce qu'en 2005, il y a eu 760 000 accidents du travail en France. Le travail est vu comme l'élément clé de la réussite de l'individu, sans lui il n'a plus de raison d'être. On aurait pu croire que le stress touchait en majorité les salariés situés en bas de l'échelle mais il n'en est rien car les cadres en sont victimes même si l'on en parle moins souvent quoique aujourd'hui ce fléau tende à être reconnu du fait de son existence incontestée et des ravages qu'elle créée. C'est la raison pour laquelle on peut se demander s'il existe une solution pour éradiquer ou tout du moins gérer le stress chez les cadres.
Pour pouvoir tenter d'apporter une réponse à cette interrogation il est tout d'abord nécessaire de définir cette notion de stress qui est ambiguë puisqu'elle est à la foi indispensable à la vie mais peu être a de trop fortes doses destructrice (I). En effet au sein de l'entreprise c'est au personnel qualifié (directeur commerciaux, DRH, Managers…) que les directives sont données et c'est donc à eux de les appliquer et de les faire appliquer par tout les autres salariés il y a ainsi une communication du stress car les stressés font rejaillir cette pression sur leur subordonnés (II). Cela à des conséquences non négligeables sur la productivité de l'entreprise c'est pourquoi elle se sont sérieusement penchées sur la question afin de pouvoir rester en bonne santé (III).
[...] C'est donc une pression constante qui fait craquer l'individu. Sur le bas de la pente croissante de la courbe l'individu n'est pas assez soumis à la pression et cela s'en ressent sur sa productivité et il devient alors nécessaire de remotiver les salariés. Arrivé au point culminant de la courbe l'individu a réussi à atteindre l'équilibre idéal entre stress et performance. Enfin sur la pente descendante on constate que la pression est trop importante[3]. Il faut donc absolument y remédier sous peine de voir la productivité chuter et les salariés s'effondrer. [...]
[...] La Loi Aubry n'a donc pas permis de dégager des règles qui garantissent une réduction effective du temps de travail pour l'encadrement. Les régimes spécifiques du temps de travail qu'elle définit pour les cadres constituent une dégradation des conditions d'emploi faites à ces salariés. Les nouvelles règles sur le temps de travail ne garantissent aucune protection d'un temps de travail équilibré pour ces salariés. Le régime du temps de travail des cadres dirigeants est particulièrement peu protecteur, puisque le principe posé par la loi Aubry est que ces salariés . ne bénéficient d'aucun droit ! [...]
[...] Ils sont les victimes du culte de l'urgence 2. L'instauration de services d'écoute Certaines organisations syndicales préconisent la création d'une cellule d'aide médicale et psychologique au niveau national, pour aider les personnes comprises dans les grands licenciements économiques ou les fermetures brutales d'entreprise, qui sinistrent parfois même le bassin d'emploi. Cette cellule pourrait prendre en charge les conséquences psychologiques de cette cessation d'activité professionnelle. Une réforme du licenciement économique tenant compte de la dimension psychologique est également demandée. Dans le même sens, l'Institut d'accompagnement psychologique post-traumatique de prévention et de recherche est une émanation indépendante de la RATP, composée de 40 psychologues cliniciens, et chargée du suivi psychologique des conducteurs de métro témoins de suicides mortels dans le métro parisien suicide mortel tous les 4 jours en 2002). [...]
[...] Bon indicateur : la France est la première consommatrice d'anti-dépresseurs et de tranquillisants en Europe. Par ailleurs, selon une étude de la DARES, le rythme de travail s'est accéléré depuis 1990, ce qui a eu un effet notoire sur le stress des salariés. La mise en place des 35 heures accentue les effets de cette intensification du travail. Cette dernière est inscrite dans la première loi Aubry. Puisque, pour bénéficier des aides, il faut réduire le temps de travail de 10% et augmenter les embauches de seulement. [...]
[...] Inversement, qui ne s'est pas senti stressé après une nuit trop courte ou agitée de cauchemars ? Logiquement, on pourrait penser que plus les multiplient, plus la qualité du sommeil est altérée Bibliographie et Webographie Webographie www.anact.fr www.leséchos.fr www.navi-mag.fr www.serene.fr www.afco-communication.com www.reseau-canadien-santé www.bulletins-electronique.com www.ssp.vpod.ch www.usinenouvelle.com www.destinationsanté.com www.novethic.fr www.challenge.fr www.lemonde.fr www.dicodunet.com www.solvital.fr www.netpme.fr www.premiereligne.ch www.doctissimo.fr www.e-sante.fr www.buddhaline.net www.lyonne-emploi.com www.stimulus-conseil.com www.entreprise-carrieres.presse.fr www.cadres-plus.net www.travail-solidarite.gouv.fr Bibliographie -Le journal du management -Manageris n°121a Comprendre son stress pour en maîtriser les conséquences -François Baumann Le burn-out : quand le travail rend malade -Stéphane Cascua : Le sport est-il bon pour la santé -Denis Ettighoffer, Gérard Blanc : Trop, c'est trop le stress des managers -Gerard Hargreaves : Réduisez votre stress Une approche intelligente et efficace de l'entreprise - Gabor Mate : Quand le corps dit non Le stress qui démolit -Mathieu Poirot : L'expérience et les résultats issus de la mesure du stress dans six grandes entreprises Françaises - J.Rivolier : L'homme stressé - David Servan-Schreiber : Guérir le stress, L'anxiété, La dépression Hans Seyle Stress of life janvier 1977 Voir Claire Edey Gamassou Prévenir le stress professionnel et promouvoir l'implication au travail, un enjeu de gestion des ressources humaines Pierre Chigot Le bruit source de bien être Voir www.pratique.fr Le stress : le syndrome d'adaptation Bruchon-Schweitzer, Dantzer 1994 J.P. [...]
Référence bibliographique
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